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Date d'inscription : 12/06/2017
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Objets personnels : les trucs obligatoires, son téléphone portable, son chargeur, son agenda, des écouteurs, des mouchoirs, le flyers du road trip, un boitier de lunettes de soleil, une petite trousse avec un paquet de clopes et un briquet, "les misérables" de Victor H. en livre de poche, son porte feuille avec tous ses papiers, un vieux walkman avec des cassettes.
 |  Sujet: les misérables ft Kida Dim 18 Juin - 22:24 | |
| 21 avril ;
Il fallait profiter de ces derniers instants. Ces derniers moments passés à Ocean City car le départ étaient prévus pour dans la nuit. Une première escale qui se termine pour laisser place à la route et à la prochaine. Endroit encore inconnu à ce jour. Une nouvelle surprise. Ca lui plaisait. L’inconnu. Le doute. La surprise. C’est pour cela qu’elle avait embarqué à New York. Pour l’aventure, la vraie.
Alors ce départ ne lui faisait pas peur. Le stress c’était volatilisé quand elle avait officiellement mit le pied dans le bus et qu’il avait prit le premier départ. Elle avait bien profiter de cette escale et comptait profiter tout autant de la prochaine. Levé tôt le matin, la Brune avait écrit une carte postale à son père, notant que tout allait bien pour elle, qu’elle aimait déjà ce road trip, qu’Ocean City est magnifique et qu’il fallait absolument qu’il y retourne ensemble. L’ajout d'un ps avec la note d’embrasser sa nounou préférée. Une belle photo de la mer, prise du ciel, surement grâce à un drone, au recto de son petit message. Un timbre basique. Et elle avait prit le chemin vers la boite aux lettres la plus proche. Elle s’était dit que lui envoyer une carte postale de chaque arrêt était une bonne idée. En plus des quelques facetime qu’elle faisait quand elle le pouvait. Une fille à papa, c’est irrévocable.
Le retour vers les bus fut plus long. La Brune s’était permis à se perdre sur le sable fin, les pieds immergés par les vagues et les cheveux s’entremêlant au vent. C’était incontestable, cette fille de la ville aimait l’eau salée et son paysage. Les plages d’Amérique ne ressemblaient en rien à celle française. Les deux ont leur charme, mais la française né a une petite préférence pour celle des américains. Allez savoir pourquoi. Assurément pour une petit détail dont elle même n'avait pas idée.
Son détour ne lui fallut pas beaucoup de kilomètre en plus, mais aimant se perdre dans le silence du matin, elle avait mit plus de temps à rentrer. Peu importe, elle n’avait rien prévu avec personne et de toute évidence il était encore trop tôt pour les marmottes des bus. Le silence règne encore près de leur emplacement. Les quelques lèvent tôt boivent leur café, fument leur première clope. La Brune les saluts avant d’aller récupérer son bouquin dans le rooster pour aller bouquiner un peu plus à l’écart, derrière son bus maison. Il lui était prit l'envie de relire « Les misérables » de Victor Hugo. Bouquin énorme, écriture petite, mais elle savait qu’elle aurait le temps d’y passer un peu dessus. Assise près du rooster, sur une chaise déplier, elle se replonge dans sa lecture à demi-concentré.
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