# Un autre horizon ... [PV Valentin's Day]

La sonnerie du réveil tira Marion Chabbert du sommeil. Elle jeta un coup d'oeil vers son réveil : il était six heures trente. Elle bondit hors de son lit et ouvrit le placard contenant des vêtements. Elle en tira des boots usées et des vieilles chaps, un pantalon d'équitation qui n'était pas de la première jeunesse, une chemise beige qui datait elle aussi et, pour couronner le tout, une veste de bleue marine qui appartenait à son cousin. Elle sortit de sa chambre et entra dans la cour. Elle avait décidée, aujourd'hui, de laisser Diamant Days se reposer du voyage et s'habituer à son nouvel environnement. Elle passa devant sa stalle et lui offrit une carotte : elle en avait toujours dans ses poches. Puis elle attrappa un balai et commença à nettoyer l'écurie. Elle n'aimait pas rester inactive, même quand elle ne montait pas. Un palefrenier arriva et l'interpella :

" Mademoiselle ? "

Elle releva la tête :

" Ce cheval est arrivé il y a peu de temps. Est-ce que vous pourriez vous en charger ? J'ai un emploi du temps incroyable, il est hors de question que je m'en occupe moi-même. " dit-il en désignant un magnifique étalon gris qui passait la tête par-dessus la porte de son box.

" Entendu. Nom ? Race ? Que dois-je lui faire travailler ? " demanda Marion.

" Son nom est Valentin's Day. C'est un Tersk Samshit de 6 ans. Il est apparemment à l'aise dans toutes les disciplines. Il paraît qu'il a du caractère. "

" Je m'en occupe. " répondit Marion avec enthousiasme : elle adorait relever de nouveaux défis.

Le palefrenier tourna les talons et Marion alla reposer le balai. Elle sortit de l'écurie et alla chercher sa boite de pansage, sa bombe et sa cravache. Eller revint à l'écurie et alla chercher les affaires de l'étalon, qu'elle posa sur la porte du box. Elle ouvrit la porte et entra dans le box, une brosse douce à la main. Elle s'approcha doucement du cheval en lui murmurant des paroles apaisantes et lui offrit une carotte.

Six heures et demi. Réveillé par le boucan que faisait les palefreniers l'étalon tapa un grand coup dans sa porte ; sans résultat personne ne l'avait entendu. Il c'était endormi très tard le soir pour cause ; les palefreniers prirent au moins une heure pour le faire rentrer dans son box. Un soupira et se dirigea vers sa mangeoire. D'un coup de naseau il fit tomber la moitié du grain par-terre. Encore peut habitué à son nouvel environnement il piaffa sur place, ronflant bruyamment des naseaux. Il s'abreuva tranquillement quand la voix d'un palefrenier s'éleva. Curieux mais surtout ennuyer il passa sa tête au dessus de sa porte de box et regarda deux humains discuter. Il avait beau ne rien comprendre, il avait tout de même reconnu son nom. Curieux, ses oreilles se pointèrent vers les deux bipèdes, inquiet. Puis le palefrenier parti nettoyer un box alors que l'autre bipède partait. Ne voyant plus rien d'attractif, il tapa du pied histoire qu'on s'occupe un peu de lui. C'était pas bien compliqué de le faire travailler non ? Enfin travailler, simplement le mettre dans un pré pour qu'il puisse se défouler. Mais apparemment personne n'avait compris ça. Tiré de sa rêverie par des bruits de pas il aperçu la jeune bipède de tout à l'heure venir vers son box, portant tout son équipement, une boite de pansage ainsi que cravache et bombe. Il la regarda entrée dans le box, l'écoutant murmurer des mots sans aucun sens pour lui. Ses oreilles auparavant droite se pointèrent vers elle. Il n'avait rien d'un gentil loulou, car on pouvait remarquer que si elle ne faisait, ne serrait-ce qu'un seul faux mouvement, il se sentirai attaquer. En effet, le blanc n'était pas du genre à faire confiance au premier venu surtout que tout était nouveau ici pour lui. Mais il attrapa tout de même la carotte d'un mouvement, prenant garde à ne pas mordre la main qui la lui tendait.

Marion lui posa doucement la main sur le chanfrein. Il n'avait pas l'air d'un cheval tranquille. Elle sourit : elle n'aimait pas les chevaux qui savaient tout. Elle aimait les chevaux qui avaient encore beaucoup de choses à apprendre, les jeunes inexpérimentés auxquels il fallait tout enseigner : le respect de l'homme, la confiance ... Cela devait sûrement venir de son caractère : dans la vie, c'était une battante, elle aimait relever les défis et une vie trop tranquille n'était pas faite pour être la sienne. Elle fit sentir l'étrille qu'elle avait à la main à l'étalon et commença à le brosser avec autant de douceur que possible, par des mouvements circulaires. Quand elle eut fini, elle s'empara du bouchon et massa énergiquement le cheval, puis fit de même avec la brosse douce. Elle passa ensuite un coup d'époussette sur le dos du cheval et lui nettoya les yeux et les naseaux avec une éponge. Elle prit ensuite un cure-pieds, mais l'étalon avait les sabots propres. Elle se contenta donc de vérifier si un caillou ne s'était pas logé dans le pied et de faire sonner le fer. Tout était parfait. Elle n'avait pas arrêté de chuchoter des paroles apaisantes au cheval pendant toute la durée des opérations. Elle se saisit ensuite du tapis de selle qu'elle montra au cheval. Elle se posta aux côtés de l'étalon et attendit sa réaction. Elle ne voulait pas lui poser le tapis tout de suite. Pas avant d'avoir gagné sa confiance.

Il la regarda le panser, attentif à ses moindres gestes. Il tournait souvent la tête, non pas pour la mordre mais comme pour la surveiller. Bon, elle n'était pas si mal après tout, tant mieux. L'étalon n'aimait pas qu'on le fasse monter par des débutants, ils tombaient trop facilement ce qui n'avait rien de vraiment amusant comme distraction c'était plutôt lassant à la longue. Quand elle lui demanda l'antérieur droit il refusa de le lever, mais fini par céder au bout de quelques minutes. Pareil avec l'antérieur droit, mais il céda après moins de temps. Il aimait faire chier son monde, et il le savait. Il la testait en quelque sorte, voulant voir de quoi elle était capable en box. L'étalon eu un instant de peur quand elle fit sonner son fer mais ne bougea pas, se contentant de tourner vivement la tête et de pointer ses oreilles en arrière. Elle n'arrêtai pas de lui chuchoter quelque chose qu'il ne comprennait pas, ce qui le blasai plus qu'autre chose. Elle prit finalement le tapis de selle, lui montrant pour voir sa réaction. Alors c'était sur, il allait être monté. Si il avait pu, il aurai souri. Il accrocha le tapis de selle avec ses dents et le jeta par-terre, bien décider à la faire chier à l'harnachement. Soit elle allait persévérer ou alors le laisser, prétendant que c'était bien fait pour lui pour cacher sa défaite.

L'étalon pris la tapis de selle entre ses dents et le jeta par terre. Marion leva les yeux au ciel. Décidément, c'était pas gagné. Elle décida de laisser passer la bêtise pour cette fois, pris le tapis de selle, l'amortisseur et la selle et hissa le tout sur le dos de l'étalon. Puis elle décida de faire autre chose. Elle enleva le harnachement du dos de l'étalon, sortit du box et posa la selle contre le mur. Elle ferma le box, alla jusqu'à sa chambre au pas de course et fouilla dans son armoire. Elle trouva rapidement ce qu'elle voulait : un licol bleu marine décoré d'arabesques noires, qui appartenait à Diamant Days. Elle redescendit dans la cour et croisa le palefrenier qui l'avait chargé de s'occuper de Valentin's Day. Il la fixa avec un air interrogateur. Elle brandit le licol et passa devant lui sans s'arrêter. Il hocha la tête, approbateur, et reprit son travail. Elle eut un sourire puis se dirigea d'un pas énergique vers le box de l'étalon gris. Elle ouvrit la porte du box et y entra, tenant le montant du licol dans sa main droite. Elle se dirigea franchement vers le cheval, prenant soin de garder les yeux baissés pour ne pas l'effrayer. D'un geste vif, elle fit passer le montant du licol par-dessus son encolure et lui enfila le licol, puis le boucla et s'éloigna de quelques pas en tenant la longe, souriante.

Elle ne dit rien et lui passa le tapis, l'amortisseur et la selle sur le dos avant de tout enlevé. Hein ? Faudrait tout de même savoir, il est monté opas ? Elle referma la porte du box, partie. Il regarda la bipède s'éloigner. Il ronfla des naseaux ennuyer alors qu'il tapa plusieurs fois sa porte, ennuyé. Il entendit la porte de son box s'ouvrir et d'un geste elle lui passa le licol. Puis elle s'éloigna de quelques pas. Devait-il la suivre ou bien resté ici tant qu'elle ne lui aura rien demandé ? Confus, il tendit l'encolure penchant légèrement sa tête comme à chaque fois qu'il était confus. Ne sachant trop que faire, il avança finalement. Il s'arrêta après avoir dépasser la bipède, encore incertain. Il fit bien exprès de la dépasser plutôt que de s'arrêter à sa hauteur, mais il ne la connaissait pas alors pourquoi lui montrerai t-il du respect ? M'enfin comme elle ne l'avait pas trop fait chier pour le moment il recula à sa hauteur quoi que légèrement derrière elle. Il observa de loin un cavalier et son cheval en reprise, ils avaient tout deux un très bon niveau. Lui aussi avait le niveau, mais pas vraiment l'envie. Si le cheval sautait si haut, essayait de s'améliorer c'était pour que son cavalier soit heureux et fier de lui non ? Et bien, il n'avait rien à prouver à personne lui, n'ayant pas encore de cavalier.

L'étalon avança, incertain, puis il recula. Marion eut un sourire et repéra un anneau, dans l'allée. Elle poussa la porte du box et fit sortir l'étalon. Elle referma la porte et emmena l'étalon jusqu'à la sellerie. A la porte de la pièce, elle avait repéré des ficelles bleues. Elle en prit une et dirigea Valentin's Day vers l'anneau. Elle y accrocha la ficelle et noua la longe à celle-ci. Ainsi, s'il tirait au renard, il ne risquait pas de se blesser. Marion avait tout de même fait attention à attacher le stall' assez court, pour qu'il ne lui refasse pas le coup qu'il lui avait fait tout à l'heure. Elle lui adressa une tape amicale sur l'encolure, puis sortit une carotte de sa poche et lui tendit. Elle se détourna ensuite et attrappa le tapis de selle, l'amortisseur et la selle puis posa le tout sur le dos du cheval. D'un geste vif, elle saisit la sangle et prit deux trous à l'étalon. Puis elle recula de quelques pas et alla chercher un chiffon dans la sellerie. Elle s'en servit pour enlever la pellicule de poussière qui recouvrait le cuir, puis elle alla le reposer. Elle se saisit de la bride et quelque chose l'arrêta : c'était une bride de promenade ! Elle poussa un soupir et la ramena dans la sellerie. Elle prit une bride avec un mors brisé et rejoignit l'étalon. Elle passa les rênes par-dessus l'encolure de l'étalon, lui enleva le licol puis lui noua autour de l'encolure et glissa son pouce dans sa bouche pour lui mettre le mors. Ensuite, elle ajusta le filet et recula de quelques pas : il était prêt !

Elle poussa la porte du box, l'ouvrit et incita l'étalon à en sortir avant de la refermer. Le bruit des fers contre le béton faisant un boucan incroyable se qui rendit l'étalon nerveux. C'était de plus la première fois qu'on le sortait de son box. Il regardait tout autour de lui, humant plusieurs fois l'air sursautant au moindre petit bruit. Puis elle attacha Day a un anneau, assez court. Elle lui tapota l'encolure et sortit une carotte de sa poche qu'il mangea presque aussitôt. Elle posa légèrement le tapis de selle, l'amortisseur et la selle sur le dos du cheval avant de sangler d'environ deux trou. N'étant plus beaucoup monté il essaya de tourner la tête mais l'anneau l'en empêchais. Et merde. Puis au moment de mettre le filet il leva la tête, manque de chance Marion était presque aussi grande que lui. Une fois le filet mit il mâchouilla le mors. Tout de même heureux de travailler un peu il hennit doucement, tapant du sabot. Il ce demandait ce qu'il allait faire, dressage, obstacle, balade, cross .. ?

L'étalon machouilla le mors. Marion sourit : c'était un signe qui indiquait que les chevaux étaient détendus. Elle passa les rênes par-dessus l'encolure de l'étalon et lui défit le licol. Elle se saisit de sa bombe et l'enfila rapidement, puis elle prit ses gants et sa cravache : on ne sait jamais, après tout ... Elle se dirigea vers la sortie de l'écurie et claqua de la langue pour encourager Valentin's Day à la suivre. Elle se dirigea vers le Manège Olympique : c'était un manège d'obstacle, lettré tout de même. Les obstacles montés faisaient environ un mètre. Marion claqua à nouveau de la langue et alla vers chaque obstacle. Elle baissa les croix & les verticaux à cinquante centimètres et la barre la plus haute de l'oxer à soixante centimètres. C'était bas, certes, mais pour l'échauffement et pour mieux connaître sa monture, la jeune femme trouvait ça raisonnable. Les obstacles étaient disposés de façon à former le parcours suivant :

- Départ à main gauche, en F;
- Croix;
- Vertical;
- Diagonale;
- Doubler dans la largeur en A;
- Vertical;
- Oxer;
- Virage à gauche;
- Double (2 verticaux);
- Arrivée en A.

En somme, un parcours assez simple. Marion était satisfaite : cela lui permettrait de mieux connaître Valentin's. Elle monta en selle, régla les étriers, ajusta ses rênes et pressa les mollets contre les flancs de l'étalon.

La bipède claqua plusieurs fois de la langue, Day prit le pas, la suivant sagement jusqu'à ce qu'un chien aboi, surpris, il sursauta mais resta près de la bipède plutôt que de se barrer au galop. Il observai tout ce qui l'entourait, ne tenant pas en place, toujours aux aguets. Son regard se posa dans la carrière vers laquelle il allait. Il y avait quelque obstacles de disposés. Il fit les gros yeux, se demandant si il devait vraiment sauter ça après ne pas avoir été monté pendant plus d'un mois. Entre temps il c'était arrêter mais la bipède claqua de la langue, le tirant ainsi de sa rêverie. Il prit le petit trot et repassa au pas à ses côtés, fouillant gentillement dans ses cheveux pendant qu'elle réglé la hauteur des obstacles. Finalement, se n'était pas si haut que ça une fois qu'elle les avait baissé, mais il faut y aller pas à pas. Il s'arrêta pour qu'elle monte sur son dos, ne bougeant pas quand elle régla ses étriers. Puis, dès qu'il sentit ses flancs pressés il prit le trot allongé, attendant à présent les indications de Marion. Il fit exprès de faire un brusque écart pour se diriger vers le centre de la carrière, la testant toujours.

L'étalon cherchait à la tester, c'était évident. Il prit d'abord le trot allongé, puis il fit un brusque écart. Marion l'accompagna avec souplesse et eut un sourire : il avait l'air assez caractériel et plutôt vif, sans être méchant. Elle aimait ce genre de chevaux. Pour l'instant, elle n'avait pas l'intention de faire sauter l'étalon. Après l'avoir laissé marché rênes longues pendant environ cinq minutes, elle se borna à le travailler au pas, enchainant diagonales, cercles, doublers, voltes, demi-voltes, demi-voltes renversées ... Elle travaillait l'incurvation du cheval, sa position, la mise sur la main, et toutes ces choses essentielles à travailler, auxquels certains ne pensent pas toujours mais qui font partie de la détente, le moment le plus important de la reprise. Elle testait à présent la réaction du cheval sur des allongements au pas. Puis, arrivée à la lettre H, elle pressa ses mollets contre ses flancs pour lui demander un départ au trot.

Elle n'était pas tombée quand il avait fait un écart. Tant pis. ne prochaine fois peut-être. Puis il fut contraint de repasser au pas, qui n'était pas son allure préférer. Cette impression de lenteur le dégoutai, il allongea alors son pas pour le faire plus dynamique. Commençant à se lasser de faire diagonales, cercles, voltes etc .. il fit un autre écart au moment de finir sa diagonale, ennuyé. Elle lui demanda finalement le trot. C'est avec empressement qu'il le prit, aussi rapide que un petit galop bien qu'il restait toujours au trot. Il baissa la tête plusieurs fois sachant qu'en faisant cella il aurait plus de rênes donc plus de liberté pour faire le con. En même temps de baisser la tête il envoya un petit coup de cul pas bien méchant mais montrant bien qu'il s'ennuyait à mourir. Pour se divertir il regarda autour de lui, à par un couple qui travaillait en dressage dans une autre carrière non loin il n'avait rien de bien intéressant à regarder. A peine concentré il attendit.

Le stall' alla de bon train quand elle lui demanda le trot. Elle avait accompagné avec souplesse l'écart du gris sur la diagonale, et encaissa sa ruade sans trop de difficultés. A cette allure là, ce n'était pas bien difficile. Elle ne lui rendit pas les rênes, sachant parfaitement que si elle le faisait elle courait le risque de se retrouver par terre dans les secondes qui suivaient. Elle lui laissa un petit peu de rênes, pour qu'il puisse étendre son encolure et lui demanda le galop. Elle se redressa et lui fit exécuter les figures de base, prenant garde de ne pas tirer sur les rênes pour ne pas blesser la bouche de l'étalon. Elle enchaina rapidement voltes, demi-voltes, doublés, diagonales ... Puis elle le ralentit un peu et l'arrêta à la lettre F, prête à commencer le parcours. Elle lui demanda un départ au galop du pas et se dirigea vers la ligne croix / vertical, en confiance mais toujours sur ses gardes malgré tout. Elle claqua plusieurs fois de la langue pour encourager son cheval, tenant sa cravache dans sa main gauche et sa jambe intérieure à la sangle pour maintenir le gris sur la piste.

Toujours pas tombé. Ahh il y arrivera bien un jour. Quelques secondes après qu'elle lui ai demandé le galop le blanc le pris, prenant garde d'être sur le bon pied avant de l'allongé. Il avait beau être assez petit son galop était assez rapide pour sa taille, il exécuta les demandes de Marion avant de lui balancer un petit coup de cul juste pour exprimer sa joie. Il ralentit de lui même à la lettre F voyant l'obstacle approcher peu à peu. Il tendit l'encolure et poussa son arrière-main avant de sauter par-dessus, se réceptionnant assez bien. Il lui fit un écart à peine réceptionné, voulant vraiment connaître son niveau il enchaina un coup de cul et repassa au petit galop, tranquillement. Il panacha légèrement sa queue, roulant des muscles pour se détendre avant d'attendre le seconde obstacle ; un vertical. Il le sauta sans trop de difficulté, touchant la barre de peu sans la faire tomber.Il renacla, mécontent de lui même (sisi) mais n'arrêta cependant pas de galoper, attendant une demande de Marion.

L'étalon rua, mais Marion y était préparée : elle accompagna le mouvement avec souplesse et le dirigea vers le premier obstacle. Elle le sentit pousser sur ses postérieurs et le laissa étendre l'encolure. Il avait encore des progrès à faire question style, mais sa volonté de se pas toucher les barres impressionna Marion. A peine réceptionné, il fit un écart. La jeune femme, peu préparée à ce genre de pitrerie, perdit l'équilibre un instant. Elle raccourcit les rênes, rétablit sa position en selle et élança le cheval vers le deuxième obstacle. Il le survola sans difficulté mais toucha la barre. Marion était sûre que, s'il l'avait vraiment voulu, il ne l'aurait pas touchée. Marion lui donna un très léger coup de cravache, histoire de le rappeller à l'ordre. Elle rassembla les rênes et dirigea l'étalon sur la diagonale, puis lui fit exécuter un doubler dans la largeur en A et le dirigea vers la ligne vertical / oxer et prit le soin de lui laisser juste assez de rênes pour qu'il puisse étendre son encolure, l'encadrant avec ses jambes tout en maintenant l'impulsion. Il pouvait se dérober d'un côté où de l'autre, mais Marion était prête : elle s'y attendait, et n'avait pas l'intention de se laisser faire !

Bing un coup de cravache. Détestant être cravacher il partit à demi en rodéo, effectuant coup de cul, saut de mouton et arrêt net. Il secoua sa tête de gauche à droite, partant tout de même sur la diagonal. Au fond, lui ne voyait pas ce qu'il avait fait pour mériter ce coup de cravache. Distrait, il faillit manquer le doublé dans la longueur que lui indiquai de faire Marion. Il se concentra, voyant approcher deux nouveaux obstacles. Il essaya de se dérober quelques mètres avant le vertical ; sans succès, la bipède s'y était préparée. Il sauta donc le vertical, un peu n'importe comment puisqu'il venait d'essayer de se dérober mais ne fit pas tomber la barre, c'était déjà ça même si il ne l'avait pas parfaitement sauté au milieu. Bon, il essaya de se concentrer vraiment pour montrer qu'il savait sauter un obstacle sans toucher, faire tomber la barre et bien au milieu. Ce qu'il fit d'ailleurs, il prit bien garde à arriver au milieu de l'obstacle avant de calculer la distance qui le séparai de l'obstacle. Il ne voulait pas le toucher, comme si il voulait prouver quelque chose à Marion mais aller savoir quoi. Quand il jugea qu'il était temps il sauta par dessus l'obstacle, fier de lui car il avait pas toucher et avait 'atterrit' souplement et droit.

Marion tint bon sur l'étalon. Il partit en rodéo et elle s'accrocha au pommeau de la selle, étriers déchaussés mais cela ne lui faisait rien comme elle avait une exellente assiette. Puis il s'arrêta net, mais cette fois-ci Marion ne bougea pas et le talonna légèrement pour qu'il avance. Toujours sans étriers, elle réussit cependant à le garder assez droit pour qu'il franchisse l'obstacle, sans grande classe. Elle se redressa sur sa selle, puis accompagna son saut sur l'oxer. Il avait prit soin de sauter au milieu, en respectant son contrat de foulées. Marion lui flatta l'encolure puis réajusta ses rênes et serra les mollets, histoire d'entretenir l'impulsion, et le dirigea vers l'obstacle suivant : un double, formé de deux verticaux. Ces obstacles-là, elle les avait montés à soixante-dix centimètres. Sans étriers, avec un cheval qu'elle ne connaissait pas ... Beaucoup l'auraient prise pour folle. Elle chuchota quelques paroles d'encouragement à l'étalon, faisant attention à sa position et à sa tenue de rênes, puis elle l'élança vers l'obstacle avec quelques claquements de langue. Elle s'aperçut que, si elle laissait le cheval continuer sur sa lancée, il sauterait soit trop court et renverserait les barres, soit trop long et il s'écraserait sur le second. Elle redressa le dos et exerça une pression sur les rênes pour exécuter un demi-arrêt et relança le stall' vers l'obstacle. Plus que trois foulées ... Deux ... Une ... Décollage !

Sentant les étriers cogner contre ses flancs, l'étalon accéléra l'allure. Il comprit quelques minutes plus tard que Marion avait sans doute perdue les étriers lors de son rodéo mais elle était tout de même repartie. Ou plutôt, elle lui avait tout de même demandé le galop. S'il faisait une ruade bien placée elle tomberai presque à coup sûrs. Mais ne croyez pas que Valentin's Day voulait sa mort, il faisait parfois le con mais ce n'était pas bien méchant. Elle le félicita quand il sauta l'oxer. Elle le dirigea vers un double, un peu plus haut que l'autre. Elle ne tentait pas de remettre ses étriers, qui pourtant gênait Valentin. Soudain, il sentit une pression sur son mors. Il mit un peu de temps mais ralentit avant de repartir. L'obstacle était certes haut et assez large, l'étalon restait confiance et n'était pas du genre à paniquer. Mais, même s'il avait paniquer il ne se serrait pas dérober ou alors l'aurait fait en douceur, évitant une chute à sa cavalière. Il sauta le plus souplement possible, essayant de ne pas être trop sec à la réception bien que ses étriers lui tapèrent fortement sur les flancs. Il était tellement concentré qu'il ne remarqua pas si il avait touché au non les barres. Il ralenti doucement sans pour autant passer au trot. Marion devait voir une sacrée assiette pour tenir sur un cheval au galop qui saute, mais elle n'avait rien d'une débutante de toute manière.

C'était passé ! Marion eut quelques remords en remarquant que les étriers gênaient Valentin's et elle rechaussa ses étriers juste après l'obstacle. Elle avait senti que l'étalon ne paniquai pas, mais avaient entretenu l'impulsion et l'obstacle était passé sans difficultés. La jeune femme se redressa quand Valentin's ralentit, mais ne prit pas la peine de regarder derrière elle pour ne pas le déséquilibrer. Elle avait senti la barre vibrer sur ses taquets, mais ne s'en était pas trop inquiétée. Elle accompagna le second saut, effectué en souplesse par l'étalon, puis elle se redressa, tendit les rênes et le fit repasser au trot, puis au pas. Elle détendit les rênes et lui flatta l'encolure, fière de lui : il avait tout de même un bon coup de saut, cela se sentait. Elle décida que ça suffisait pour l'instant et descendit de son dos, remonta les étriers et le dessangla un peu, puis elle passa les rênes par-dessus son encolure. Elle claqua de la langue pour l'encourager à marcher.

" Super ! " souffla-t-elle au stall', un sourire aux lèvres.

» Fin du Cso + autre concours à venir
» (MAË) LA TÊTE À L'AUTRE CÔTÉ DU GLOBE
» Parce que la fin d'une ère est souvent le commencement d'une autre [libre]