Le ridicule tue moins que la prétention & il fait rire ; Libre

4h30 ; Quel remue-ménage, dehors ! Extravadance ouvrit un oeil. Le soleil n'était pas encore levé, et un air frais traversait son box. Le gris s'ébroua et ronfla des naseaux quand Marc, l'homme qui s'occcupait de lui depuis que son cavalier n'était plus là pour le monter entra dans son box et lui versa sa ration de granulés dans sa mangeoire. Puis il repartit lentement et jeta un regard vers l'anglo-arabe avant de sortir de la bâtisse qui faisait office d'écurie.

5h30 ; Marc revint un peu plus tard, accompagné d'un homme aux cheveux grisonnants que le gris ne connaissait pas. Il frappa du sabot contre le sol et fit un écart quand ils le sortirent du box, joueur. Marc le frappa à l'épaule en fronçant les sourcils, et Extravadance fut si surpris qu'il s'arrêta net. Qu'arrivait-il au brun, d'habitude amusé par ses bêtises ? On amena Extra' dans un van. Marc serra la main de l'homme, qui grimpa dans son 4x4 et démarra.

16h45 ; Le voyage fut long, très long. Plus de dix heures pour arriver en Normandie, en comptant les nombreuses pauses que le conducteur avaient faites. Le véhicule se gara sur le parking du Haras. L'homme descendit de sa voiture et ouvrit le van. Il fit descendre le cheval et se posta avec lui à côté du van. Extravadance en profita pour lui chiper sa casquette. L'humain se retourna et essaya de sauter pour atteindre son couvre-chef. Mais étant de petite taille pour son âge - un mètre quarante-deux pour cinquante-cinq ans- il n'y arriva pas. Pour ne pas lui faciliter la tâche, Extra' se cabrait à demi à chacune de ses tentatives ...

Aujourd'hui,je ne tenais pas en place...Après un bref entraînement avec Amy, ma cavalière, elle m'avait lâchée au pré cela faisait des heures et des heures que je tournais en rond dans ce pré avec les autres chevaux je cabrais, ruais et ainsi de suite.J'en avais mare de tourner dans cet endroit, tellement marre que je sauta la barrière ,en profitant qu'il n'y est personne, gracieusement et trotta dans la cour lorsqu'un van arriva...Je cru que c'était Louis en voyant la tête du bipède,il lui ressemblait mais semblait avoir rétréci, et galopa en ruant et cabrant.J'étais prise de panique lorsque je vis sortir un cheval en pleine santé et pas amaigris du tout, mmh...Les apparences sont trompeuses !Evitant de m'approcher, intriguée, je fini par m'approcher, méfiante.A quelques mètres de lui, je fixa le cheval un instant et fixa,ensuite, l'humain.M'adressant vite fait à ce grand blanc.

-Bonjour,je m'appelle Pedigree et toi ?
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Carter sortait de sa chambre vers 16h46, accompagnée de ses deux fidèles compagnons ; Ventre-A-Terre,sur son épaule, et Prunelle.Le perroquet, en tant que bavard, parla à la brune.

<Eh, jolie poulette, regarde là-bas !Un cheval, deux chevaux...Et l'autre à l'air d'être michant !ALERTE, UN MICHANT !>
-La ferme Ventre-A-Terre !

Sur ce, le perroquet se tût et Alice alla direction la sellerie chopper la longe de la fugueuse et sortit vers le van, les deux chevaux et l'homme, sans que la jument s'en aperçoive ; Becky boucla la longe et la tint...

-Bonjour, je suis Carter.Une élève du haras depuis peu, puis-je avoir l'honneur de savoir comment se prénomme ce cheval ?
<Carter, tu pourrais présenter les animaux, aussi !Michante...Je m'appelle Ventre-A-Terre,je suis un rottweiler, Môssieur et voici Prunelle.>

La chienne aboya gentiment à l'attention de l'homme et des deux chevaux.Surtout pour calmer la jument, qui avait l'aire énervée.

< Enchanté, Pedigree ! Je suis Extravadance, mais tout le monde préfère m'appeler Extra'.>

-De même, Extra'.Dit donc, il avait l'air bizarre ce bipède, au fait (voyant l'humaine) elle va me laisser tranquille, elle ?

Je cabra pour qu'elle me laisse tranquille, elle lâcha la longe et je parti dans un grand galop.M'éclatant à cabrer de temps en temps,par ci par là...Faisant signe à Extravadance de faire de même, je commença à trotter puis à reprendre mon galop.

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Carter,suite à la fuite de la fugueuse, était un peu découragée mais avait tout son temps elle regarda calmement la jument et regarda le stall' le perroquet prit la parole.

<-Hum hum....Bon sa suffit,vas tu décrocher un mot, Carter ?>
-Ventre-A-Terre, vas voir Prunelle !(le prenant sur sa main et la levant) Aller, vole Ventre-A-Terre !C'est le grand jour,aller mon grand tu peux le faire, aller !
<-Combien de fois devrais-je te le répéter ; Un chien ne peut pas voler, bon pose moi sur la tête de Prunelle, crâne de piaf !mmh!>

Carter posa Ventre-A-Terre sur la tête de Prunelle, c'est désespérant !La jeune fille regarda la fugueuse qui continuait de galoper comme une folle...Il était clair que cette jument avait été maltraitée...

Je m'arrêta d'un coup lorsque Extra' se mit en travers de mon chemin, comment osait-il ?Je tourna au trot,tête haute et tout et tout,puis vers la barrière du pré où je me trouvais précédemment, je parti au grand galop et sauta sans problème.

-Alors ?Qu'est-ce que tu en dis ?Tu n'as qu'à tenter, comme dirais Pétale de Vrie ; Qui ne tente rien, n'a rien !

Puis dans un trot élégant, je me dirigea vers l'abreuvoir et vis l'espèce d'oiseau que la jeune bipède avait sur l'épaule marcher en direction du pré.

<Bonjour mademoiselle, j'espère que tu comprends ce que je dis, hein ?>
-Evidemment que je comprends, tu es un perroquet, n'est-ce pas ?
<Pas du tout, je suis un rottweiler !>

Le perroquet fit un aboiement et le chien tacheté vint chercher cette bestiole puis s'en alla.Pour ma part, je pris le pas et tourna en direction de la barrière pour la ressauter.

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La jeune Carter en avait marre, elle attrapa Prunelle et Ventre-A-Terre et les ramena dans l'appart' puis croisa un palefrenier.Mais elle fit comme si de rien était et retourna dans la cour pour attraper la baie, Carter choppa la longe qui traînait parterre et la tint.La jument se calma, elle s'approcha du gris et essaya d'attraper la longe, une fois fais elle les regarda.La baie lui rappelait son cheval qu'elle avait eut lorsqu'elle était plus jeune.Et le gris, en revanche, ne lui rappelait aucuns mauvais souvenir.Marchant suivie des deux chevaux vers la barrière du pré, elle attacha les deux longes et leur offrit une pastille à la menthe chacun.