(PM) une nouvelle aventure... ▬ sierra

c'est pourri, désolée.

hemëeryis allait de nouveau voir sa nouvelle monture. depuis qu'elle était arrivée, elle en avait déjà eu deux. elle espérait que cette fois, ça serait la bonne. sierra nevada d'isle. définie comme difficile. peureuse, méfiante, elle ne supporte pas les gestes brusques, elle en devenait parfois même agressive. mais malgré ça, la jeune cavalière qui n'avait pas monté depuis des années, n'avait pas peur. tout en pensant à sa nouvelle monture, elle se dirigeait vers les écuries. elle pénétra à l'intérieur et s'arrêta devant le box de la dites jument. personne. pas l'ombre d'un équidé. « victor! où est cette jument? » le palefrenier lui répondit qu'elle était dans le petit manège. en grognant, notre cavalière changea de direction. la fille du directeur pressa le pas afin d'arriver le plus vite possible au manège. de plus, elle avait un peu froid. elle portait un jean, des boots, un tee shirt et un sweat noir. ses cheveux étaient attachés en queue de cheval pour éviter de ne les avoir dans les yeux. chose qu'elle supporte difficilement quand elle travail avec les chevaux ou qu'elle monte. enfin elle y était. la jument se trouvait à l'intérieur et elle remarqua que le nécessaire pour monter, c'est à dire tapis, selle et filet, se trouvait la, posé à même le sol, dans un coin de la piste. « sierra... bah alors ma belle? qui voulait te monter? ça n'a pas d'importance. de toute façon c'est moi qui décide de qui te monte ou pas, désormais. je suis ta cavalière... sierra? » elle lui parlait de tout et de rien, juste pour lui signaler sa présence. tout en parlant, elle était entrée et se trouvait sur la piste.

[ Non non t'inquiète ! =) ]

La jument, faisant toujours la tête à son voleur de pré, Ruffian, ne remarqua pas le jeune homme entrer dans son pré, ou du moins pas directement. Alors qu'elle mangeait une délicieuse chataîgne, elle entendit deux voix derrière elle :

- Mais si je te dis que j'en suis capable ! Et puis elle n'a pas d'attrib', ça va l'occuper.

- Tu n'a pas le niveau ! Combien de fois je vais te le répèter ?!

- Aucune, tu vas voir.

La belle redressa la tête et les regarda attentivement. Le second bonhomme sur pattes, elle le connaissait, c'était son palefrenier. Mais le premier... La jument le laissa tranquillement approcher, sans bouger. Il s'approcha vivement, son licol en cuir noir dans la main et tenta de le lui passer sur sa tête. Sierra plaqua ses oreilles contre sa nuque, découvrit ses dents et CLAC elle les referma. Mais le bipède ne réagit pas. Elle n'avait mordu que le manteau.
Une demi-heure après, Sierra Nevada était pansée, ( non sans difficultée) et dans le manège. L'homme approcha doucement de la jument, la selle dans ses antérieurs. Etrangement, il voulait la seller dans le manège. Il leva ses antérieurs, s'approcha brusquement. Bien sûr, Sierra détala à l'autre bout du manège en ruant. Cette fois-ci, trois quarts d'heures passèrent sans que le jeune cavalier ne réussisse à l'approcher. Ennervé, il abandonna tout sur le sol et sortit. La jument, victorieuse, baissa sa tête en soufflant sur le sable. Une fille arriva tandis qu'elle galopais et elle se plaça sur la piste. La jument plaqua les oreilles contre sa nuque et gallopa droit sur elle. Au tout dernier moment, elle vira sur la gauche, ignorant les paroles de la cavalière.

je savais pas trop quoi dire..

la jument remarqua rapidement hemëeryis. une fois que cela fut fait, elle fonça sur elle à vive allure. la cavalière ne bougea pas. sierra ne la bousculerait pas. sauf si il y avait d'énormes lacunes au niveau du respect, ce qu'on n'avait pas mentionné à la jeune femme. elle n'avait pas peur. après tout ce qu'elle avait déjà vécu, plus rien ne lui faisait peur. c'est au dernier moment que la jument se détourna de son chemin. « bon sang, quelle furie... » pour que la jument dépense tout son surplus d'énergie, elle attrapa la longe du licol appartenant à la jument. elle s'approcha ensuite de la jument et fit claquer la longe par terre. elle ne voulait pas travailler avec une jument qui était énervée comme maintenant et encore moins avec autant d'énergie à revendre. donc, il fallait qu'elle se défoule. la longe claqua plusieurs fois. « allez, montre moi ce que tu as dans le ventre. on va voir si ce que disaient tes anciens propriétaires, est vrai. » la cavalière observait la jument. c'était beau à voir, un cheval avec un tel caractère et une telle puissance, se défouler de la sorte. pour hemëeryis, ce qu'il y a de plus beau, c'est un cheval libre et sur de ce qu'il fait. après vient la complicité entre un cheval et son cavalier. complicité qu'elle espérait avoir avec sierra nevada d'isle, même si elle savait que ça ne serait pas facile.

[ C'est parce que je devais y aller, donc je devais faire court, je suis désolée :) ]

La jument fut surprise de ne pas voir la cavalière fuir. Sa précédente cavalière serait partie en courant, ou aurait au moins poussé un cri de peur. Là, rien. Alors, Sierra revint au galop vers la bipède mais s'éloigna aussitôt de celle-ci : elle faisait claquer sa longe. D'abbord effrayée, la belle détala à l'autre bout du manège, enchaînant tout son répertoire de cabrioles faisables au galop : ruades, sauts de moutons, écarts... Quand elle fut arrivée sur la piste, elle suivit les traces de sabot sur le sol, accélérant à chaque foulées, les oreilles plaquées contre sa nuque. Bientôt elle dû ralentir, car elle arrivait trop vite au mur d'en face. De plus en plus ennervée par les claquements de la longe, la baie pila net et se cabra en direction de l'humaine, avant de repartir à la même vitesse foudroyante. Ses coups de culs étaient toujours plus hauts, ses foulées toujours plus longues. De la sueur commença à perler sur son encolure, mais elle ne ralentit pas pour autant. Une bonne séance en liberté, ce n'était pas tous les jours ! Sierra Nevada allongea son encolure et accéléra encore. Tant pis pour les murs. Alors qu'elle tournait à plein régime, une mère passa avec son enfant près de la porte du manège. L'enfant cria quelque chose d'inconpréhensible à sa ère pour Sierra. La jumeut eut peur. Elle fit un énorme écart, glissa. En moins d'une seconde, Sierra était à terre. Elle se releva pourtant rapidement, s'ébroua. D'abord abasourdie par sa chute, elle se rappela vite de ce qu'elle faisait. Ignorant complètement celle qui était apparement sa cavalière, elle partit au trot, de plus en plus rapide, puis après une magnifique ruade elle s'élança bientôt au galop. Mais elle se rendit compte qu'elle était épuisée. Elle ralentit peu à peu jusqu'au pas, l'encolure basse. Ses membres tremblaient légèrement, Sierra étant encore submergée par l'émotion. Une ou deux minutes après, ormis sa respiration, tout était redevenu normal. Même les oreilles de la jument avaient retrouvées leur position d'origine : en arrière.

de pire en pire...

cela marcha. la jument partit à une vitesse incroyable. elle faisait toute sorte de figure. ruades, coups de culs, sauts de moutons et tout ce qui s'en suit. elle était vraiment impressionnante. hemëeryis s'imagina sur cette jument à survoler les obstacles. oui, car sierra devait avoir un sacré potentiel mais surtout, un sacré coup de saut. « quelle énergie. » la jument n'était toujours pas repassé à l'allure inférieur. elle était une vraie boule d'énergie. hem en était presque impressionnée. on l'avait pourtant prévenu du fait qu'elle était très énergique. mais pas à ce point! puis elle fut sortie de ces pensées par la chute, complétement absurde, de sa jument. elle s'était fait peut toute seule. du moins, c'est ce que pensait hemëeryis. après sa chute, elle continua un peu avant de s'arrêter. mais hemëeryis refit claquer la longe. c'était à elle de décider si oui ou non, elle devait s'arrêter. elle continua encore un peu avant de demander, cette fois, à la jument de s'arrêter. « sierra... olaaa ma belle. olaaaaaa... » tout en prononçant ses paroles elle s'avançait vers la jument, de façon à se positionner devant son épaule ce qui la ferait ralentir. comme tout type de chevaux.

[ Qui ça ? Toi ? Non je trouve bien ton message =) ]

Alors que la jument était prête à s'arrêter quand sa cavalière lui demanda de repartir. A contre coeur, la jument trotta puis galopa, mais avec moins de motivation que précédement, donc moins de vitesse, de figures. Enfin, sa cavalière lui permit de s'arrêter. Car oui, Sierra l'avait écoutée. Cette fille semblait avoir plus d'exprérience que son ancienne cavalière. Mais ce n'était pas pour autant que la jument se laisserait faire en selle ! Oh que non !
La belle ralentit donc à l'ordre d'Hem, et ne s'arrêta que quand la fille se trouva près de son épaule. Une lueur malicieuse passa dans le regard de la jument baie, et en aussi vite qu'il le faut pour le dire, tenta de mordre le bras de celle-ci, rien que pour montrer qu'elle ne se laisserait pas faire.

* On va voir qui va dominer qui, ma chère cavalière *

Ensuite, la jument redressa vivement la tête, pour empêcher toute tentative de la fille pour toucher, ou même juste approcher ses mains de sa tête. Qu'elle ne rêve pas : Sierra ne se laisserait pas faire. Ses oreilles plaquées le plus possible contre sa nuque, son regard farouche montraient qu'elle était prête à mordre de nouveau la cavalière à la moindre occasion. Enfin, elle se calma et décida de se laisser faire, jusqu'à ce que le moment propice se présente.
Mais Sierra ne pouvait plus tenir. Elle se cabra, en direction de sa cavalière, mais ne la toucha pas. Du moins, ce n'était pas son intention première. Juste de faire peur, de mettre en garde sa cavalière. La moindre erreur de celle-ci, et elle le regrettera.

[ Par contre moi c'est court désolée, désolée :( ]

non, c'est parfait! moi c'est bof par contre, et désolée du retard!

pour le plus grand bonheur d'hemëeryis, la jument s'arrêta, enfin. c'était fatiguant aussi pour la jeune femme de contrôler, ou du moins essayer, une jument pareil. elle la félicita de vive voix puis l'observa. elle semblait avoir quelque chose en tête. ça se voyait dans les yeux de la jument. elle ne prit pas peur et resta immobile en regardant la jument, mais pas dans les yeux. jamais dans les yeux! ça provoquerait le cheval. dangereux. puis d'un coup, sans prévenir, la jument lança son encolure en avant en direction de la jeune cavalière et tenta de la mordre! cette dernière surprise recula d'un millimètre. ça ne se vit presque pas. une chance. la jument releva la tête, pour lui dire qu'elle ne se laisserait pas faire. « quelle sale bête. » elle ne bougea pas d'un poil. elle n'avait pas peur et elle le montrait à la jument. pour finir en beauté, la jument se cabra. sierra ne toucha pas hemëryis mais cela devait être juste pour lui montrer qu'elle ne devait pas l'approcher. sauf que ça ne faisait pas peur à mademoiselle cruzot. « tu ne me fais pas peur, sierra. » la jument avait cessé de se cabrer. donc, la cavalière fit un pas en avant et ensuite, s'en alla. juste pour lui monter que même en s'approchant, elle ne lui ferait pas de mal et qu'elle n'avait pas peur. et comme elle n'avait pas bougé, c'était une victoire, pour hemëeryis. elle alla s'asseoir au milieu du manège. cette jument était carrément exécrable mais la cavalière espérait y arriver.

[ Non j'aime bien :) Et c'ets pas grâve pour le retard ^^ ]

La jument vit avec surprise sa cavalière reculer, puis d'un coup, rétrécir. En fait, la fille s'était couchée à la façon des bipèdes. Un jour, Sierra s'était mise dans cette position, mais c'était pour se gratter le derrière. [ x) ] La baie ne bougea pas, impressionée. Pourquoi cette fille n'avait pas peur d'elle ? La jument hennit doucement vers elle, espérant attirer son attention. Puis, elle fit un pas en avant, toujours ahurie de la position de cette demoiselle. Elle poussa un nouvelle hennissement, plus fort. Agaçée, Sierra Nevada se mit au trot en direction de la jeune fille et s'arrêta net près d'elle. La taille de la bipède la gênait. Sierra n'était pas du genre à attaquer des choses aussi petites. Une petite voix lui souffla :

* Pousse là doucement avec tes naseaux, elle se lèvera sûrement *

Mais Sierra ne conaissait plus le mot doucement. Elle donna un coup de tête brusque dans le dos de la jeune fille et recula vivement. C'est que ça avait même fait un peu mal à Sierra !

* Ah ouais ! Tu parles,ça fait un mal de cheval miniature hurleur ça ! * [ traduction : ça fait un mal de chien ]

La belle commençait à s'énerver. Elle partit sur la piste en ruades et en renaclant. Une fois sur la piste, la jument repartit au galop comme une tarée. Peut-être que si elle faisait ce que la cavalière lui avait demandé un peu plus tôt, celle-ci se lèverait ! Alors elle passa à raz de la cavalière, toujours un galop, puis vira à gauche, fit quasiment un demi-tour sur les postérieurs et repartit dans l'autre sens.

* Bon, ça te plait ? Alors lève toi !!!! *

Mais la grande jument commençait à fatiguer, après sa première galopade, et dû ralentir rapidement. Maintenant, elle était arrêtée, et "alléluia" pointa ses oreilles dans la direction de la jeune fille, attendant calmement un ordre. Tans pis pour la domination, elle ferait en selle.

j'l'aime bien c'te jument!

elle s'était assise. elle montrait à la jument qu'elle n'était pas à merci. elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle voulait. non mais depuis quand un cheval faisait la loi? et pire, avec hemëeryis? cette jument pourrait faire subir les pires choses à la jeune cavalière, la foutre par terre dix fois en une heure, se cabrait, la mordre, la bousculer, essayer de la tuer, elle ne démordrait pas. elle irait jusqu'au bout. et puis, mine de rien, elle affectionnait cette jument, un peu sauvage et qui demandait de la rigueur, du courage et du savoir faire. avec sierra, c'était des défis tout les jours. et hemëeryis aimait ça. « hey là! non! » sierra nevada venait de donner un coup de tête dans le dos de la jeune femme. elle lui fit comprendre qu'elle n'avait pas le droit mais ne bougeant pas pour autant. la jument devait s'impatienter car elle avait hennit plusieurs fois en direction d'hem; qui elle, n'avait pas bougé. l'équidé, agacé, s'en alla au galop avec ruades et compagnies. hem restait impassible. c'est à peine si elle la regardait faire ce qu'elle avait fait un peu plus tôt dans la séance. fatiguée, elle s'arrêta, ensuite. et miracle, pour la première fois, elle ne coucha pas les oreilles, non, mais elle les pointa. « tu vois, quand tu veux. je vais pas te manger, sierra. » cependant, hemëeryis savait très bien que ce n'était pas la fin de la misère. elle savait très bien qu'elle recommencerait à essayer de dominer, mais hem ne se laisserait pas faire. elle se leva et observa la jument. rien. elle avança. un pas, deux pas, trois pas puis un quatrième et se stoppa. il restait quelques mètres. elle voulait voir sir sierra ferait quelques pas avant qu'hemëeryis fasse les derniers. suspens...

[ xD Elle est supère hein ? :P *façon de parler* ^^ ]

Eh ben ! Courageuse la p'tite dame. Plus pour longtemps. Non... Enfin, celle-ci se leva, au grand contentement de Sierra, qui comprit le système : quand on fait le gentil, on a tout ce qu'on veut. La jument laissa traquillement avancer la cavalière, sans bouger d'un milimètre. Mais celle-ci s'arrêta à quelques mètres de Nevada, et avait l'air d'attendre quelque chose d'elle. Sierra comprit : Hem' attendait qu'elle avance. Sierra Nevada hésitait.

* Si j'avance, elle sera contente, et comme tout à l'heure, et elle fera ce que je voudrai. Mais si je reste là, elle ne sera pas contente. Hum.... Je sais. *

La belle tendis l'encolure vers elle, tout en restant hors de portée, puis, tout en redressant la tête avec malice, elle recula d'un pas, puis d'un autre. Sierra n'était pas, ou plutôt plus du genre à rendre content ses cavaliers. Son ancienne cavalière avait complètement gâché son caractère. La jument s'arrêta de nouveau, les yeux pétillants. A ce jeu là, tous les chevaux étaient gagnants. Donc, en ce moment même, Sierra était gagnante tant qu'elle reculerai. Bien calculé, n'est-ce pas ? Sierra aimait gagner, en plus. Un souvenir revint dans la tête de Sierra Nevada.
La jument avait remarqué qu'à chaque fois, tous les chevaux restaient à l'écart d'elle, ce qui la mettait en valeur, pensait-elle, mais en plus elle avait quelque chose qu'elle trouvait magnifique sur sa queue. Un très beau noeud rouge, qu'elle adorait. Madame Sierra Nevada D'Isle refusait net de concourir sans son noeud rouge. Mais elle ne savait pas que ce noeud était à double-sens... Il voulait dire "attention, jument qui botte". Un jour, elle comprit ce que ça voulait dire en entandant sa cavalière discuter :

* - Oui elle botte, mais pas que les chevaux... Mais elle est extraordinaire.
- Hum... *

Pourtant, la belle voulait toujours son petit noeud rouge. Je vous dis ce souvenir car Hem devait se méfier. Sierra, si elle s'énervait, pouvait très bien laisser une jolie trace de ses fers sur le visage de la jeune fille...
La jument, emportée dans ses souvenir, oublia momentanément sa cavalière. Quand elle revint sur Terre, elle sursauta.

* MINCE ! Vite ! Reculer ! Reculer ! *

Sierra recula, encore et encore, jusqu'à ce que sa croupe touche le mur. Maintenant, si Hem avançait, Sierra serait coinçée dans l'angle du mur, comme peu de temps avant, dans son pré, avec son palefrenier. Mais elle s'en était sortie en lui déboitant l'épaule, puis s'était vengée sur le pauvre Ruffian.
Mais ce que Sierra ne savait pas, c'est qu'il ne s'était écoulé qu'une seconde ou deux pendant sa rêverie. Ducoup, elle avait reculé pour rien. Encore plus agaçée, la jument replaqua ses oreilles contre sa nuque.

* Sierra, n'oublie pas ! Sois gentille et tu seras récompensée... *

Cette voix d'ange dans sa tête l'énervait encore plus. Même si elle avait raison. Finalement, la belle baie se décida de l'écouter et repointa ses oreilles vers la jeune fille, à contre coeur. Mais elle n'avançerait pas. Ça non. Pas question.

POURRRRRRRI!

enfin, la jument daigna tendre l'encolure. une victoire pour la jeune femme qui l'apprécia. elle félicita la jument de vive voix puis attendit quelque instant. mais la jument ne cessait de reculer. comme si elle se sentait en danger. peut-être commençait-elle à se soumettre ce dont hemëeryis doutait. elle resta donc de nouveau immobile. elle ne bougeait pas. un petit temps passa puis d'un coup, la jument se remise à reculer, sans raisons. la cavalière leva un sourcil tellement elle trouvait cela insensé. puis, par miracle elle repointa les oreilles vers la jeune femme. cette dernière attendit un moment avant de s'élancer doucement vers la jument. elle fit un pas, deux, trois. s'arrêta. puis elle reprit. désormais, elle se trouvait à hauteur de la jument et avec précaution, elle tendit la main vers sierra. elle toucha l'encolure de la jument, ceci tout en parlant. « c'est bien ma belle. tu vois, je ne te fais pas de mal, moi. » elle faisait bien évidemment allusion à son ancienne cavalière; après tout c'était de sa faute si sierra était devenue comme ça. elle continua de la caresser, aimant ce contact avec les chevaux. puis elle caressa la tête avant de s'éloigner à nouveau, juste pour voir comment allait réagir sierra nevada.

Sierra laissa calmement Hem approcher, et se laissa caresser sans rien dire, rien faire. Elle fixait sa cavalière avec méfiance, tout en montrant le blanc des yeux. Et si cette inconue décidait de la taper alors qu'elle voudrait simplement la renifler ? De la sueur commença à perler sur sa belle robe sombre. Enfin, au moment où Sierra allait décider de se libérer du piège de la cavalière, la fille recula. Sierra Nevada soupira. Pas une seule tape, pas un seul geste brusque. Finalement, cette cavalière ne serait pas si mal ! Sierra Nevada regarda longuement la jeune fille, puis fit un pas en avant, les oreilles pointées vers elle. Si à pied elle se laisserait faire, ce sera pas en selle. Mais au moins, la jeune fille n'aurait aucune trace rouge sur elle... La jument fit un nouveau pas. Il en lui en restait plus que trois avant de pouvoir la toucher. Un pas, un autre et... Un corbeau se posa. Il y eu un croissement. Un battement d'ailes. Et un envol. Sierra baissa vivement la tête et se cabra en ronflant. Une fois les quatres sabots au sol, elle s'éloigna au grand trot de la piste d'atterrissage de l'oiseau. Quand elle fut enfin à l'autre bout du manège, la jument se calma et se remit face à la cavalière. Mais là, elle était bien décidée à ne plus bouger jusqu'à nouvel ordre. Elle plaqua ses oreilles contre sa nuque et attendit. Si c'était pour q'un oiseau revienne se poser quand elle avancerait, ce n'était pas la peine d'aller vers la fille ! Sierra ne bougea plus. Ses yeux fixaient la cavalière sans jamais la quitter. Si celle-ci voulait quelque chose de Sierra, c'était le moment ou jamais d'aller la voir, de la rassurer, et d'essayer de monter dans son estime.