perdus (nae)

La jument fit un petit écart en entrant dans le rond de longe. Elle ne voulait pas de la friandise du jeune homme. Scala se débattit lorsque Ty éssayait de lui enlever son licol, même si c'était pour l'enlever. En arrivant au rond de longe & en voyant Ty en quelques sortes accepter d'avancer, la jument se sentait déjà un peu plus respectée & lorsqu'elle pu enfin se défouler dans le rond de longe, elle galopa de totues ses forces dedans, dans tous les sens. Scala faisait des ruades, des coups de culs, des cabrades, elle ne s'en privait pas. Ses oreilles étaient enfouis dans sa crinière orangée, vu que le soleil brillait déjà bien. Les sables se soulevait derrière la jument alezane qui galopait comme une furie. & Elle s'arrêta d'un coup...

N'as donc tu pas compris ? Le cailloux t'as blessé et tu souffre, mais ta volonté de résister à l'homme est plus forte. Laisse toi une fois approcher.... Essaye, essaye... Tu ne perd rien à essayer... Non, rien du tout... Au fond de toi, tu sais que tu souffre, tu as mal... Mais ouvre les yeux. Ty est là, Ty peux t'aider. Il peux te soigner.

Encore une fois la volonté du hasard entra en jeu. Mais cette fois ce ne fut rien de méchant, rien d'impressionnant. Ce fut simplement le chant d'un oiseau, au lointain qui raisonna, suivit d'un puissant hennissement de cheval. Ta curiosité sera-t-elle plus forte que ta volonté de te battre ?

Date d'inscription : 23/06/2017

(22 avril 2017 // 18:15)
tu t'es à peine laissé le temps de larguer tes affaires sur ta couchette. t'as pas envie de glander. pas quand y'a tant de choses à faire autour de toi. t'as les yeux partout et nulle part. tu voudrais tout voir. manquer aucun détail. imprimer la beauté de shenandoah sur tes rétines. t'es pas un mec de la ville, priam. toi, t'as besoin d'espace. de grand air et d'aventure. d'exploration. de t'écorcher les genoux et découvrir absolument tout ce que tu peux. alors même si t'es sur la paille, ça te va. parce que t'es de ceux qui pensent qu'on a pas besoin d'argent pour être heureux.

t'as quitté le sentier sans vraiment t'en apercevoir. attiré inconsciemment par le bruit d'une cascade au loin. y'a le chant des oiseaux qui t'accompagne. t'as l'impression que certains se foutent de ta gueule. qu'ils savent que tu t'es pommé. t'as l'air bête, priam. pas de boussole. pas de téléphone. et la nuit qui se rapproche à petits pas.

Date d'inscription : 12/06/2017

un spliff à la bouche, t'avais tenté d'apprendre par coeur l'immense plan de shenandoah que dan avait laissé sur son siège conducteur. t'avais défini ton chemin, à coup de droite, gauche, gauche, droite, enregistré dans un coin de ta tête. un coin de ta tête drôlement embrumé.
les pieds dans l'eau douce et froide de la rivière, tu sifflotes en regardant le ciel. t'es parti toute seule, comme une sauvage. tu voulais voir du paysage, sentir l'odeur des arbres et la brise sur ta peau. et après deux petits heures d'absence, tu te séchais au soleil. tu te dis que tu payerais cher pour une bière, que c'est peut être le moment de rentrer au bus pour un repas bien mérité. tu te lèves, enfile tes vêtements par dessus ton maillot de bain. instinctivement, tu crois prendre le même chemin qu'à l'aller. t'es dans ta tête. tu te dis qu'au lieu de t'échapper, tu ferais peut être mieux de te faire des amis. peut être reparler avec chad, tiens, il était sympa. quoi qu'un peu âgé pour toi. il devait probablement te prendre pour une enfant. comme tout le monde en fait. nae, éternelle gamine. t'entend des bruits dans les feuillages. reflexe animal, tu t'arrêtes, ton coeur s'emballe. tu te dis que t'es en train de te faire paniqué toute seule. « y'a quelqu'un ? » t'es à deux doigt de trembler comme une feuille.