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 heart of gold and stardust soul (dee)

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Daisy Donovan
rooster


Daisy Donovan

Date d'inscription : 12/06/2017
Messages : 137
Crédit : balaclava.

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Objets personnels : l'essentiel bien compartimenté, un carnet de voyage en cuir, un stylo plume et des crayons colorés, un iPod rangé par playlist, de la crème pour les mains à l'odeur sucrée, un rouge à lèvres nude, Lolita son livre favori, des capotes, des chewing-gum, des bonbons acidulés, un lomo'instant, son parfum, des lunettes de soleil, un élastique, les cendres de papa, les derniers mots de maman, le superflu en bordel.

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MessageSujet: heart of gold and stardust soul (dee)   heart of gold and stardust soul (dee) EmptyLun 12 Juin - 21:52

+ Nom : donovan. un patronyme bien connu des langues de vipères locales, de l'acide des petits racontars. famille de classe moyenne sans histoire, père instituteur et jovial, adoré de ses classes successives, mère sublime, reine de beauté déchue après le lycée, caissière insatisfaite déversant toutes ses ambitions déçues sur sa fille unique. une famille jolie de l'extérieur, soudée, avec comme ciment un couple ensemble depuis le bal du lycée. peter donovan, depuis toujours, n'avait d'yeux que pour rosie hastings, la plus jolie cheerleader du lycée, qui rêvait d'un ailleurs grandiose et détestait les rustres de l'équipe de foot. ils sont aimés, désinhibés par l'alcool et se sont brisés, en apprenant la grossesse accidentelle de rosie, qui détruisait ses rêves et jetait l'opprobre sur sa réputation, sa sacro-sainte popularité. mais l'amour a triomphé, qu'ils pensaient. daisy est arrivée, papa a étudié très dur et maman a appris à se satisfaire d'une vie bien loin de ses aspirations. qu'ils croyaient. parce que finalement, maman est partie, enlevée par un homme d'affaires de passage, perdu dans la désolation la plus totale d'un village figé dans le temps. elle a saisi sa chance d'une vie meilleure, abandonnant sa famille sans se retourner, en laissant pour seul au revoir une lettre gondolée, constellée des larmes qui ont coulées sur le papier. les siennes, sans doute, celles de papa et puis celles de daisy, la môme qui comprenait pas ce tragique abandon, la disparition la plus totale de ce fantôme qui hantait toujours les murs de son parfum, de ses vêtements, de ces éclats d'elle abandonnés derrière. donovan, c'est pas un nom qui chante à hoxie. il y a eu maman, la pute enceinte à seize ans, papa l'alcoolique, papa le dépressif, papa le suicidaire. papa l'handicapé. et puis après, dans un cercle vicieux, c'est dee qu'on traita de salope dans cette ville nauséabonde. comme sa mère. elle aussi, elle est partie : mais sans abandonner personne derrière. surtout pas. jamais.
+ Prénom(s) : daisy. avec son nom de fleur, elle aurait dû être une princesse la môme, la fragilité au bord des lèvres et la délicatesse soyeuse comme unique halo. elle aurait dû être de ces enfants modèles dont on rêve, douces et câlines, souriantes et dévouées. mais derrière la tendresse de son patronyme suranné, des est plus proche de l'inspiration de papa, daisy buchanan, insouciante, égoïste, que de la parfaite fille à marier qu'imaginait maman en cédant. maman, elle rêvait d'une publicité stakhanoviste pour la grandeur de l'amérique, d'une enfant chérie blonde aux yeux clairs et aux joues rosies par le soleil. elle rêvait de jolies robes immaculées et d'atours précieux, d'un écrin de perfection pour absoudre ses péchés d'une grossesse à seize ans. et dee, loin de la toile de maître, elle fut le brouillon, la gamine sauvage, la luciole au fond des nuit impossible à mettre en cage. à restreindre.
+ Age : 23 hivers.
+ Date de naissance : le 14 février 1994. impossible d'oublier une telle date car chaque année, daisy se plaint à qui veut (ou non) l'entendre de l'horreur d'une naissance le jour de la fête des amoureux : tout le monde préfère s'envoyer en l'air que célébrer son anniversaire. elle la première.
+ Nationalité : américano-américaine. y a rien d'autres,  à hoxie. les rares familles à glisser hors du seul carcan communément accepté finissent par fuir, abîmées par l'intolérance locale érigée en règle immuable.
+ Métier / études : serveuse au diner/barmaid. dee, elle aurait souhaité étudier. la dramaturgie, la littérature, la philosophie. ou alors, elle aurait aimé suivre des cours de comédie pour prétendre à une carrière d'actrice. sur les planches de préférence, à hollywood peut-être. ou broadway, elle n'a jamais su. mais ça n'a jamais été envisageable, seulement du domaine du songe quand les paupières se font lourdes : dee, elle devait subvenir aux besoins du foyer, elle devait s'occuper de papa, travailler et le surveiller du coin de l'oeil pour le maintenir en vie faute de parvenir à lui faire goûter à nouveau au bonheur. alors daisy, elle a rangé sagement ses rêves dans un recoin de son âme éthérée, sous un tapis poussiéreux, et elle a continué à servir des pancakes trop gras dans le diner en bas de chez elle, là où toby travaillait aussi. et quatre soirs par semaine, c'est le vieux mo qui l'employait derrière le comptoir, davantage pour lui tendre une main amie que par réel besoin. dee, elle aimait bien servir des pintes ultrapleines, offrir des tournées générales, écouter les peines de coeur des ivrognes et raccommoder les egos en se laissant séduire pour quelques heures. ce n'est pas la vie dont elle rêvait, ce n'est pas ce qu'elle ressentait lorsqu'elle jouait un rôle tragique qui la prenait aux tripes, lorsqu'elle s'envolait sur un trapèze mais ce n'était ni compliqué, ni contraignant, lui laissant le loisir de consacrer toute son énergie à sa famille. papa, qui refusait sa joie de vivre contagieuse, et puis surtout ryder et toby.
+ Statut civil : (éternelle) célibataire. dee, elle ne fait pas dans les relations de couple, les sérieuses, les suivies. ça la terrorise, la môme qui préfère avancer dans la vie les yeux clos, à tâtons, du papier-bulle autour du coeur. daisy qui n'a peur de rien, daisy qui se jette dans le vide et a toujours suivi les garçons dans leurs bêtises, même enfant, elle a désastreusement peur du spectre des sentiments. elle a peur de souffrir, d'avoir mal, elle a surtout peur de l'abandon, ce poison qui a déjà trop corrodé ses veines. au gré des épreuves la gosse intrépide, en grandissant, a développé sa propre idée du croque-mitaine en le fondant dans son coeur qu'elle imagine carnivore, un coeur qui voudrait trop, qui demanderait trop et finirait immanquablement abandonné, en souffrance, à l'abandon, d'une douleur qu'elle n'est pas certaine de supporter. alors elle la bâillonne et s'illusionne en amours éphémères. daisy qui a peur de la solitude se perd souvent entre des draps, entre des bras, elle donne tout et ne demande rien, ronronne contre les jambes et se fait fuyante comme l'eau vive si l'on cherche à l'encager, à lui promettre des lendemains qui chantent. dee et sa désinvolture, dee et son insouciance, dee et sa séduction facile, absolue, organique, dee qui dit rarement non mais toujours oui, elle devient méfiante dès que la décadence des corps laisse place aux chants des palpitants. l'amour, le vrai, le puissant et le tragique, elle ne l'aime qu'au sein des drames romantiques dont elle se nourrit, dans les rôles qu'elle habite par procuration, sur les planches. daisy, elle est bien sur la berge, à regarder l'orage des sentiments déçus, des amours bafoués, gronder loin d'elle. elle, elle a l'âme libertine ou du moins, elle aime s'imaginer ainsi, dans un fantasme assumé. mais la réalité est plus nuancée et au fond d'elle, daisy elle aurait juste besoin qu'on l'aime et qu'on lui promette de pas partir, jamais. mais qui peut s'assurer d'aimer toujours ?
+ Orientation : hétérosexuelle. dee, elle adore les nanas. elle adore les observer de loin, détailler leurs courbes gracieuses et leurs visages enchanteurs et complexer, parfois, souvent, de ses éternelles allures de gamine. elle adore se mêler à elles, les écouter, leur parler, les aimer aussi, d'une façon tout à fait platonique. daisy, elle aurait pu aimer embrasser les lèvres sucrées et caresser les peaux parfumées mais elle n'a jamais eu besoin de se poser la question : y a que les hommes, pour faire battre le désir au creux de ses veines. elle n'est pas fermée pourtant, elle dit toujours en plaisantant qu'elle accepte bien volontiers les jolies filles si leurs copains sont de la partie mais il ne faut pas croire tout ce qui s'écoule d'entre ses lèvres : dee, elle a parfois que de la gueule et le flirt est chez elle si naturel qu'il ose même se parer de second degré.
+ Adresse : 1881, texas street, hoxie arkansas. bled insipide de moins de deux mille habitants, connu pour abriter ce que les états unis produisent de pire : de pauvres zombies à foison, des oubliés du système aux idées nauséabondes. à hoxie, par défaut on est anti-tout, et surtout tout ce qui n'est pas blanc, masculin et hétérosexuel. ce dépotoir est, selon daisy, là où les rêves viennent pour mourir. un grand cimetière à l'air libre dans une nature jolie, mais insuffisante. y a pas de grandes merveilles là-bas, pas de parc national à tomber à genoux devant la beauté du monde, rien de transcendant, juste des arbres à perte de vue et quelques lacs glacés où préparer un feu de camp, un grand brasier pour réchauffer l'âme. hoxie est une cage rouillée, éloignée de tout, perdue au bord d'un chemin de fer désuet. mais ici, y a pas que les ténèbres de l'obscurantisme et la détresse éternelle d'un état qui n'a pas bougé depuis la glorieuse époque des belles du sud. parce qu'il y a eux, les meilleurs amis, la famille de coeur, celle qu'on choisit et chérit au lieu de la subir. il y a ryder et toby, les éternels meilleurs amis,  ceux qui se sont enracinés si loin dans son palpitant qu'ils y prennent toute la place, et leur appartement okayish au-dessus des néons roses du diner.
+ Personne à prévenir : le vieux mo. mo mcdonald, gérant du whiskey blue bar sur lindsey street à hoxie. dee, elle a plus de famille. de famille sur le papier en tout cas, légale. la sienne, elle se l'est choisie elle-même depuis l'enfance et ça fait des années que ça dure. c'est tellement fort que ce road trip, cette chance d'une expérience inédite, de l'aventure d'une vie, c'est avec eux qu'elle décide de la vivre car sans ryder et toby, dee ne respire qu'à moitié. alors le vieux mo resté à hoxie, son employeur, c'est tristement la plus proche figure paternelle qu'elle ait. un vieux ronchon affable comme un tortionnaire nazi qui a pourtant toujours été incapable de traiter dee comme l'employée incompétente qu'elle était. derrière ses sarcasmes et ses regards noirs se cache un coeur qui bat ... et une bienveillance rare au royaume du white trash.
+ Ville de départ : new york city.
+ Allergies : aucune connue.
+ Maladies : aucune. dee est solide comme un roc. rarement malade, jamais un os brisé, elle est en pleine forme à l'intérieur malgré ce corps minuscule, jamais fatiguée, toujours prête à porter les autres à bout de bras s'il le faut.
+ Groupe sanguin : A+.
+ Voyagera seul(e) ? non, avec ryder oackley et toby blackheart. daisy déteste viscéralement la solitude, elle ne sait pas composer avec le silence et l'obscurité et se sent toujours dépérir loin de ceux qu'elle aime. si elle a récemment perdu son papa, sa dernière attache à hoxie, elle ne se voyait pas entreprendre ce voyage seule. aussi, elle a entraîné ses deux meilleurs amis dans son sillage, pour une expérience inédite, censée les libérer des ombres et de l'ennui d'hoxie tout en ajoutant de nouveaux liens aux fils d'ariane invisibles et absolus qui fleurissent entre eux.
+ Casier judiciaire vierge ? oui. dee en a fait des bêtises, des petites, des minuscules, des conneries de gosse intrépide sans conséquences et si elle s'est retrouvée au poste deux fois (peut-être trois), le shérif s'est toujours montré clément avec cette gamine lumineuse et à peu près sincèrement désolée. son casier est donc vide, se limitant aux remontrances bourrues qui pénètrent dans ses oreilles mais ne s'impriment jamais jusqu'au cerveau : daisy n'en fait qu'à sa tête.
+ Permis de conduire ? non. elle refuse de le passer. daisy, elle marche, beaucoup. elle conduit un vieux vélo pourri qu'elle repeint tous les deux ans dans des couleurs vives et rêve d'une trottinette. quand il s'agit d'aller plus loin que les rares rues d'hoxie, elle prend le bus, se fait déposer par les uns ou les autres ou supplient ses amis de l'accompagner jusqu'à ce qu'ils cèdent face à ses grands yeux larmoyants capable de faire fondre jusqu'à satan lui-même (qu'elle pense) (naïvement).

+ Crédit avatar: morrigan.
(01) Si Daisy a été une enfant aimée, choyée, durant les onze premières années de sa vie, elle n'a pas été désirée et c'est sans doute de ce constat originel que découlent ses insécurités et toutes les névroses qui fleurissent sur sa peau. Elle, c'est l'erreur de jeunesse, celle du bal de promo, amenée par l'alcool et les hormones en ébullition. C'est le ventre qui gonfle et qu'on dissimule, c'est les pleurs perpétuels devant un tel gâchis et un futur qui s'envole en lambeaux quand Rosie Hastings est chassée de chez ses parents, qui refusent d'assumer pour elle. Daisy naît chez Bethany Donovan, qui deviendra trop tôt sénile, dans la chambre minuscule que peuplent ses parents. Les premiers temps sont durs et Rosie a le blues. Le blues d'une vie dont elle rêvait et qui s'échappe loin de ses phalanges. Mais papa si fort, si positif, papa toujours optimiste et convaincu qu'à la fin, tout s'arrange, il la met en confiance. Il répare tout. Il travaille d'arrache-pied pour s'offrir une situation, une bicoque colorée qu'ils repeignent constamment en la teintant de couleurs vives. Ils sont heureux, un temps. Mais Daisy, déjà petite, sentait sur ses lèvres le goût de l'illusion sur le point d'être soufflée, du mirage qui avait trop duré. (02.) Le premier mot qu'elle n'a jamais prononcé ? Non. Un non féroce, du fond de ses entrailles, le non absolu d'Antigone, le nihilisme poussé à l'extrême. Quand d'autres disent papa ou maman, elle, elle a dit non, refusant déjà tout de go de devenir ce qu'on attendait d'elle. (03.) Dire que Daisy, la belle princesse au nom de fleur a été une enfant difficile est un euphémisme : soumise à ses émotions, refusant toute concession, tout compromission, elle entrait dans des colères noires, des caprices tonitruants. Elle refusait d'écouter, d'obéir, elle détestait se sentir obligée. De manger ceci ou cela, de dormir, de jouer même, avec une maturité malvenue, létale pour un être aussi chétif. Mais Daisy refusait déjà la contrainte laissant ses jeunes parents désemparés, prompts à essayer Sans ne jamais y parvenir car malgré sa finesse de roseau, Daisy ploie mais ne rompt pas. (04) C'est étrange, pour une jeune femme aussi sensuelle, aussi charmeuse et capable de vous faire or entre ses phalanges, mais elle a longtemps souhaité être un garçon, Dee. Dans ses jeunes années et malgré des airs de poupée à croquer, elle leur ressemblait un peu avec ses genoux écorchés et sa façon de trancher sa crinière de ses ciseaux d'enfant, qui mordent plus qu'ils ne coupent. Elle détestait les robes qui dévoilaient des jambes filaires ridicules et aimait la terre, le sale, les gros mots et les camions. Tout ce à quoi les garçons jouaient, elle en était. Même s'ils n'en voulaient pas, car Daisy n'a jamais craint de s'inviter là où elle n'était pas désirée, c'est une force de caractère prodigieuse, intarissable, qui vient des tréfonds de son âme et ne craint pas de heurter les obstacles. Ils l'ont finalement acceptée, la gosse marginale qui imitait tous leurs codes, ils l'ont appelée Dee, qui pouvait ressembler au début de Dylan, et lui ont ouvert la porte. Bien davantage que les fillettes sages et disciplinées, aux jolies poupées barbie et robes repassées. Peut-être que ce n'était pas gratuit. Peut-être qu'ils discernaient tous ce qui commençait à émaner de son corps de fillette : cette énergie assourdissante, fracassante, le bruit de la beauté qui s'installe et émeut. (05) Car Daisy est rapidement devenue belle, elle est trop vite devenue adolescente sans y être préparée, mal armée contre les changements d'un corps aux os légers, mais outrageusement féminin. Ses courbes et surtout son visage, ont rapidement cherché une nouvelle orchestration et de rondeurs de gosse, elle est devenue angles et pointes juste là pour séduire les hormones bouillonnants. Ses grands yeux, ses pommettes appuyées, la forme pleine, lascive, de ses lèvres, tout en Daisy appelait le fantasme adolescent. Même ce corps en formation, sur le point de se nimber d'une harmonie de danseuse, d'artiste. Sa nuque, longue et gracile, à la blancheur affolante, partiellement dévoilée par une queue de cheval innocente, les petites pommes d'amour, gracieuses et subtiles, qui naissaient contre le tissu de ses t-shirts neutres, sobres. Daisy le garçon manqué, Daisy qui voulait être comme eux, a été mal armée contre ces changements, les regards insistants qu'elle a finalement embrassés, conservés au creux d'elle pour ne plus jamais les libérer. (06) Elle n'a jamais compris les questionnements féminins, Daisy. Se donner ou bien attendre, passer pour une vierge ou une salope, toutes ces étiquettes, toutes ces complications, elle les a réfutées avec une simplicité évidente. Elle, elle voulait déjà tout comprendre, tout goûter, tout essayer. Sa philosophie a éclot à l'heure de sa puberté et elle l'a embrassée, elle comme son corps féminin. Elle a compris qu'elle aimait la symbiose parfaite de l'amour physique, la maladresse touchante des garçons à l'aube de la première fois, les baisers mouillés, les peaux musquées sous la pulpe de ses doigts. Et pourtant, ils ont été nombreux dans cette ville étroite, à murmurer sur son passage une fois faits hommes entre ses reins, à s'offusquer de ses moeurs légères et moquer ce qui était pourtant le comportement le plus raisonnable qui soit : aimer, donner, sans ne rien attendre en retour. Rien d'autre que le plaisir qui brûle les reins, grimpe dans la gorge et fait toucher le divin, pour quelques secondes au goût d'éternité. (07) Daisy est ainsi, pour tout. Elle est simple à satisfaire, elle ne demande pas grand chose, elle se saisit des opportunités qui glissent entre ses doigts et s'en contente. Elle se contente de peu, de rien, elle s'offre sans promesses de lendemain, pour une nuit ou pour la vie, elle se laisse porter dans ce qui semble être une décontraction évidente. La décontraction sensuelle qui plaît aux hommes, qui les attire comme le chant des sirènes. Car Daisy, elle le porte sur sa bouche entrouverte, elle le porte dans ses gestes gracieux de danseuse, dans ses sourires de chatte paresseuse. (08) Et pourtant, elle est morte de trouille, la belle. Morte de trouille à l'idée d'aimer, de souffrir, de vivre pour de vrai ce qu'elle a si souvent lu dans les plus beaux romans. Elle se préserve dans une bulle ouatée et cotonneuse, effrayée d'en sortir, effrayée à l'idée d'avoir mal, elle, la gamine qui a déjà vécu trop d'abandons. C'est dur à croire, quand on la connaît, de penser que Daisy la tête brûlées aux idées de génies, aventureuse et faussement ingénue, a peur de l'amour comme d'autres des araignées. Et pourtant, là est son unique phobie : une forme primitive d'abandon pour lequel ses os de verre ne sont pas armés. Alors elle préfère papillonner, jouer à la Holly Golightly bucolique, refusant de réaliser que le bonheur ne se mesure pas seulement à ce que l'on vit, mais aussi avec qui on choisit de le partager. Être heureux, ce n'est pas seulement une question de quantité, ce n'est pas se gorger de vie, d'expériences, d'hommes, de danses et d'alcool jusqu'à exploser, se répandre sur le trottoir. Non. Mais Daisy, elle n'entend jamais les conseils qu'on lui prodigue. Elle déteste se sentir infantilisée, malgré ses allures d'éternelle môme et son optimisme naïf. (09) Daisy, elle n'a pas la rigueur de maman, celle dont elle se souvient, ni le talent et encore moins l'ambition. Son âme est nomade et éthérée, elle fond pour l'éphémère, comme elle. Aussi, si elle a suivi des cours de danse classique quelques temps, elle a vite abandonné la sévérité de Mrs Gwenfire pour un sentiment de liberté : celui du ciel. Daisy, elle grimpait dans les arbres, elle virevoltait sur les branches et savait traverser les poutres plus vite que tout le monde. C'est tout naturellement qu'elle s'est dirigée vers la voltige, vers les arts du cirque qui font mauvais genre. Funambule accomplie, elle aime le trapèze, se jeter dans le vide et savoir qu'une main agile la rattrapera avant l'impact. Elle aime surtout sentir son ventre noué au moment du lâcher-prise, l'adrénaline qui fait battre ses veines lorsqu'elle clôt les paupières et attend, dans la fraction de seconde la plus longue de son existence. Et même si elle doit parcourir des kilomètres pour s'entraîner, même si tous se moquent gentiment de ses hobbys marginaux, elle n'abandonne pas. Elle aime être un oiseau. Elle aimerait en devenir un, d'ailleurs, voler si haut qu'elle pourrait toucher la lune et les étoiles. (10.) Le théâtre est sa seconde passion. Elle aime tant jouer qu'elle aurait aimé tenter sa chance, fuir cette ville figée dans le temps pour rejoindre les mégalopoles vibrantes et vivre de son âme de tragédienne. Mais malgré ses rêves et ses espoirs, Dee est loyale et son rêve a été sacrifié sur l'autel de papa, ce père aimé, haï aussi. Cela ne l'empêche pas de s'entraîner dans sa troupe bucolique qui ne paye pas de mine, de revisiter les classiques avec un oeil neuf, moderne. Et puis, aussi, de vivre par procuration, même si elle ne l'avouera jamais. Parce que Daisy, elle n'est jamais plus renversante que dans la tragédie qui consume son âme et fait battre son palpitant. Elle est née pour les personnages mélodramatiques, elle sait les habiter mieux que personne alors qu'elle ne connaît rien des affres qui les traversent. C'est comme ça qu'elle aime l'amour, qu'elle l'accepte : sur scène, lorsqu'elle offre des sentiments qui appartiennent à d'autres. (11) Daisy déteste viscéralement la solitude et l'obscurité. Dans le silence, il y a quelque chose d'intrinsèquement angoissant sur lequel elle est incapable de mettre un mot. Peut-être que c'est parce qu'ainsi, elle est seule avec elle-même, nez à nez avec le chaos de son âme trop vive, qui bouscule et abîme, souvent sans le vouloir. Peut-être que Daisy a besoin de s'assourdir, de s'oublier, pour maintenir à flots sa condition de feu follet, de fée, de brise marine audacieuse et téméraire. Peut-être que l'obscurité lui rappelle les volets toujours clos chez Papa, sa silhouette abîmée recroquevillée sur elle-même, sans un mot, refusant les mains tendues de sa fille, ses sourires, son amour brûlant. Peut-être est-ce un peu des trois mais Daisy a besoin d'être entourée. Elle aime vivre en colocation, elle aime le bruit constant de vie qui rebondit sur les murs pour venir les frapper, les éclats de rire et les engueulades, la musique trop forte et les bruits dissonants de la cuisine ou d'un aspirateur. Peu lui importe tant que cela mure le silence dans l'oubli. Elle est le genre à coloniser l'espace, tout l'espace, à allumer toutes les lumières, au maximum, à éclairer l'appartement plus que de raison, à ajouter de jolies lampes et des bougies parfumées et à ne jamais fermer ses volets entièrement, pour laisser filtrer la lune et les étoiles mais surtout la douce chaleur de l'aube. Daisy a besoin de bruit, de lumière et de monde. Souriante, sociable, extravertie et facile à vivre, ses potes sont légion, appréciant sa vitalité contagieuse et ses rires de dinde, saccadés. Pourtant, ses amis sont rares. Rares et précieux, les mêmes depuis des années dans une constance folle aux fondations fragiles qu'elle est incapable d'appliquer en amour, quitte à s'immoler dans ses désirs gourmands, aveugles et capricieux. Et les autres avec elle. (12) Avec sa tendresse ineffable, sa silhouette fragile tout en creux délicats et ses grands yeux velours qui semblent pouvoir ensorceler en un battement de paupière, il est impossible d'apercevoir autre chose qu'une fille simple à la grâce inconsciente, profondément gentille ou gentiment timbrée, mais dénuée de la moindre complication. Peut-être même de complexité, aux dires de certains. Daisy est de ces filles qu'on imagine connaître par coeur en un regard parce qu'elle ne cache rien. Elle a l'air sincère, d'une franchise brutale, sans filtres et ce que l'on prend aisément pour une faiblesse ou un défaut simplet est en réalité sa plus grande force. Daisy se dit beaucoup, facilement, mais en réalité elle ne se raconte jamais. Elle se cache dans tous les mots et les anecdotes amusantes qu'elle laisse deviner, elle vous laisse à la porte derrière sa forteresse alors même que vous pensez être au coeur de son âme arc-en-ciel. Rien de ce qu'elle est, rien de ce qu'elle offre n'est faux mais ce n'est pas vrai pour autant, seulement l'un des centaines de reflets ambrés qui la composent. Les plus polis. Les autres n'appartiennent rien qu'à elle et Daisy ne se livre pas. Elle ne se connaît pas réellement, en fait, de peur de sonder son âme et ses désirs profonds, de devoir mûrir, grandir ou bien changer et d'entrer dans la danse des adultes qui la révoltent tant. Elle préfère avancer à tâtons, suivre les tressautements impulsifs de son corps qui dicte sa conduite parfois borderline, qui laisse souvent des dommages collatéraux qu'elle prétend ne pas voir. C'est plus facile d'être lâche et elle croit bien que c'est une condition au bonheur : vivre les yeux fermés, comme disait Lennon. (13) Dee, elle a surtout peur du marasme à l'intérieur. De sa crainte irrationnelle de l'abandon qui la rend si fébrile et l'enferme souvent dans une désastreuse caricature d'elle-même. Elle, elle donne tout pour qu'on la regarde, qu'on la remarque, qu'on la veuille, même si ça ne dure pas longtemps. Elle se nourrit de l'attention qu'on lui porte, des soupirs et des caresses, des regards et des sourires. Elle prend tout, oui, mais Dee l'assentiment qu'elle recherche le plus, c'est celui des papas. Elle l'a réalisé très jeune, alors qu'elle dînait chez Jodie. Elle avait treize ans et cherchait plus que de raison le regard de William Peterson. Elle cherchait à le faire rire, à se montrer renversante, intéressante, adulte et rosissait sous ses rares coups d'oeil. Le soir, dans l'intimité du lit de sa copine d'école, Daisy a affirmé très sérieusement qu'elle était amoureuse de William, elle qui ne connaissait rien de l'amour et encore moins des hommes. Jo a ri, longtemps, de l'admiration sans bornes de son amie pour lui sans réaliser que Daisy ne plaisantait pas. William la troublait parce qu'il était tout ce dont on l'avait privée, tout ce qu'elle désirait retrouver : la fierté dans les yeux d'un homme mature, des questions toutes simples sur sa journée, des bras autour de sa taille ou une main bienveillante sur son épaule. Jodie, elle a laissé la môme coloniser son papa avec une générosité sans nom, jusqu'à ce qu'elle franchisse la ligne rouge, des années après. Encore mineure, Dee a goûté aux lèvres de William, à la tendresse touchante d'un homme rendu fébrile par le fruit défendu. Il n'a pas été le seul, mais il a été le premier à tatouer sur sa peau les conséquences de ses daddy issues. Ce n'est pas seulement physique, ça l'est même rarement mais Daisy, elle a besoin de figures paternelles. Elle a le vieux Mo, qui l'écoute patiemment, qui l'engueule comme un père fouettard, elle a Rhys, le metteur en scène de théâtre qui la pousse en avant et a refusé ses avances enflammées, maladroites. Mais ce n'est jamais suffisant, car rien ne remplace l'amour paternel, l'amour maternel, la douleur de n'avoir jamais été assez pour ses parents démissionnaires. Depuis que papa est décédé, la douleur, le manque, sont plus prégnants et Dee s'écorche souvent dans d'autres draps, sans réaliser que ceux qui pourraient la tenir assez fort se trouvent à portée de main. (13) Daisy, c'est l'amie bienveillante, si bienveillante, qu'on en oublie presque les aspérités, le caractère bancal. Elle donnerait sa chemise pour ceux qu'elle aime, elle donnerait des thunes, toutes ses thunes, ses maigres économies, elle partirait au bout du monde sur un coup de tête et elle pourrait carrément casser la gueule de ceux qui blessent ses proches. Le problème ? C'est souvent son propre minois, qu'elle devrait saccager. Parce que Daisy, elle a l'égoïsme sous la peau, un égoïsme amnésique qui n'a pas conscience de sa propre existence mais qui est bien là malgré tout. Elle suit ses envies, toujours, elle suit le propre cheminement de son esprit un peu niqué et parfois, elle heurte ceux qu'elle aime le plus. Elle ne le fait jamais exprès, mais ses doigts qui savent si bien caresser, ne sont pas aussi agiles lorsqu'il s'agit de réparer. Car Daisy, elle se braque facilement quand elle ne comprend pas. Et elle manque d'empathie, elle est trop brusque et spontanée pour réaliser que ce qui ne l'atteint pas, que ce qui ne lui semble pas grave peut faire l'effet d'une lame sur des carapaces moins affirmées. Daisy a du mal à comprendre les conséquences de ses propres actions pavées de bonnes intentions, à saisir les rancoeurs, les émotions blessées. (14) Daisy, c'est un putain de paradoxe. C'est cette fille que les hommes rêvent de mettre en cage, d'aimer d'un amour qui lui semble trop étroit comme un carcan et elle déteste ça. Elle déteste l'idée d'être contrainte, d'être apprivoisée et dépendante à un autre, parce qu'elle a peur d'y plonger. Les jaloux, les possessifs n'ont le droit qu'à sa verve la plus farouche, la plus tapageuse. Daisy, c'est un renard. Un animal sauvage mais opportuniste, rusé, distant mais câlin. Dee, c'est un renard qui s'imagine loup aux longues canines mais se rêve inconsciemment chien dorloté au foyer bienheureux. Elle ne supporte pas qu'on lui dicte sa conduite, qu'on la conseille ou qu'on lui reproche quoi que ce soit. Sa phrase préférée ? Je ne t'appartiens pas, assénée durement, sifflée entre ses perles d'opaline. Mais c'est hypocrite, car en amitié c'est tout ce qu'elle est : jalouse. Elle a ce constant besoin d'attention, de savoir qu'elle compte aux yeux de ceux qui sont tout pour elle, même si elle ne sait pas leur dire. Il est facile de briser sa fausse insouciance, dès lors qu'on semble lui préférer une autre, la négliger. Cela lui rappelle douloureusement ses parents, ses instituteurs, le reste du monde, d'un monde d'adultes raisonnables auquel elle refuse catégoriquement d'appartenir. (15) Daisy possède l'énergie d'une centrale nucléaire et rien ne semble être en mesure de l'épuiser (bien qu'elle, vous fatigue à la vitesse de l'éclair). Incapable de connaître le repos, elle déteste l'inaction et ses journées sont désastreusement remplies. Derrière sa nonchalance sucrée, elle pourrait être overachiever, Daisy, si seulement elle ne se s'ennuyait pas tant, si le travail ne lui semblait pas être une petite mort. Entre ses passions et ses soirées endiablées derrière un comptoir, à se jouer midinette abordable, Daisy danse, peint, elle virevolte dans les airs et récite ses pièces et puis tout le reste aussi. Elle, c'est la fille sur laquelle on parle, celle qui butine et jamais ne se pose, celle qui finira vieille fille et regrettera sa jeunesse brûlée une fois vieille, aride et flétrie. On dit tout ça et pourtant, la môme est assez investie dans la vie locale. Elle aime converser avec les vieux sur les bancs publics et les délester de la chape de plomb de la solitude, pour un temps. Elle aime s'engager dans des causes en y croyant pour deux, pour dix et pas seulement pour l'image, servir la soupe aux démunis, repeindre les salles de classe, elle a un vrai sens de la communauté, Daisy même si celle d'Hoxie est nauséabonde. Elle s'agite beaucoup, parle trop vite et ne s'arrête jamais. Les défis idiots, les paris stupides, les idées catastrophiques et les grands challenges ? Elle en est. Daisy, c'est une bombe humaine dont on aurait oublié le détonateur. Peut-être qu'il est bien caché, peut-être qu'il explosera un jour et fera cesser le tictac incessant à l'intérieur. Peut-être que c'est ce qu'il faudrait, pour remplacer le chaos par l'ordre, la crainte par le grand saut de l'ange : tout déconstruire, tout détruire. Et recommencer, à deux. (moodboard) ici.
+ Discret : (10%) ●○○○○○○○○○
+ Sociable : (90%) ●●●●●●●●●○
+ Menteur : (20%) ●●○○○○○○○○
+ Casse-cou : (50%) ●●●●●○○○○○
+ Timide : (20%) ●●○○○○○○○○
+ Bagarreur : (00%) ○○○○○○○○○○
+ Egoïste : (60%) ●●●●●●○○○○
+ Solitaire : (00%) ○○○○○○○○○
+ Drôle : (80%) ●●●●●●●●○○
+ Bordélique : (70%) ●●●●●●●○○○
+ Séducteur : (70%) ●●●●●●●○○○
+ Amical: (100%)  ●●●●●●●●●●
+ Sportif : (10%) ●○○○○○○○○○
+ Rêveur : (90%) ●●●●●●●●●○

+ Cigarettes: (10%) ●○○○○○○○○○
+ Alcools : (70%) ●●●●●●●○○○
+ Drogues : (00%) ○○○○○○○○○

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Daisy Donovan
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Daisy Donovan

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MessageSujet: Re: heart of gold and stardust soul (dee)   heart of gold and stardust soul (dee) EmptyLun 12 Juin - 21:52

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MessageSujet: Re: heart of gold and stardust soul (dee)   heart of gold and stardust soul (dee) EmptyLun 12 Juin - 21:54

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MessageSujet: Après un long voyage... [ Fin ]   heart of gold and stardust soul (dee) EmptyMer 29 Avr - 17:05

Aaron tenait l'étalon noir par la longe du licol, il le mena à l'intérieur du petit manège et referma derrière lui. Il caressa le chanfrein du noir et détacha la longe puis se recula de quelques pas pour le laisser se dégourdir les jambes comme il se devait. Aaron s'appuya sur la paroi du manège en regardant attentivement le cheval pour mieux le connaître et savoir ses quelques attitudes et voir ses allures.


Dernière édition par Chemical Romance/ Aaron.C le Mar 12 Mai - 17:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: heart of gold and stardust soul (dee)   heart of gold and stardust soul (dee) EmptyMer 29 Avr - 17:12

L'étalon,dès qu'il vit la lo,ge se détacher et Aaron s'écarter,partit au trot le long de la piste,la queue en panache,la tête près du sol.Il fit quelques tours pour se "déverouiller les jambes".Puis il repassa au pas et revint vers le centre du manège.Il plia les jambes et se roula,très heureux.il battait l'air de ses jambes et se retournait.Puis,brusquement,s'amusant a se faire peur,il se releva très vite
Il partit au grand galop en faisant de joyeuses ruades.Puis il apreçut un grand plot abandonné au milieu du manège.Il s'arrêta,pris son élan et arriva au petit galop,contrôlé,devant le plot et le sauta energiquement.Très fier de lui,l'étalon s'ébroua et secoua la crinière,puis s'arrêta et regarda le jeune homme.
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