Beau bai au caractère plus que bien trempé ; libre

Mais que se passait-il ? Osvaldo était en train de manger sa paille tranquillement, sans se douter de rien, quand il vit son petit maître arriver en boitant et en pleurant. Osvaldo s'approcha. Qu'avait-il ? Il ne le savait pas... Mais avait quand même un mauvais pressentiment. Le jeune homme caressa le cheval, puis l'enlaça. Osvaldo se laissa faire. Il aimait ces moments avec son maître. Et il aimait son maître. Puis, le père du garçon arriva et parla au jeune-homme.

- Allez viens... Il faut le laisser maintenant.

Osvaldo ne comprit pas ce qu'il avait dit, mais au fond de lui, très profond, il savait. Il le sentait. Il hennit, à l'adresse de son maître. Ne me laisse pas. Le garçon ne le regarda même pas, et s'en alla tête basse, soutenu par son père. Puis un autre homme arriva, un licol et une longe à la main. Osvaldo montra les dents. Il ne partirait pas. Il resterait avec son maître ! Il avait assez voyagé comme ça dans sa vie ! L'homme s'approcha et tenta de l'attraper. Osvaldo se cabra mais l'homme avait une corde et la lança sur l'encolure du cheval. Il se débattit, mais un autre homme arriva, et à deux il arrivèrent à maitriser l'étalon. Un van recula et ils le montèrent dedans. Osvaldo était trempé, il faisait son possible pour se débattre, mais il n'en pouvait plus. C'était trop d'émotions pour lui. Le pauvre cheval se laissa faire. Les deux hommes refermèrent la porte, montèrent dans la voiture et démarrèrent. En guise d'au revoir, Osvaldo hennit du plus fort qu'il put. Mais personne ne lui répondit... Le trajet fut long et difficile. Il faisait chaud, et on ne lui avait pas mis à boire. Il avait soif, chaud et mal aux jambes. Cela lui sembla durer une éternité. Mais finalement, la voiture s'arrêta. Osvaldo se demandait ce qui allait lui arriver. On ouvrit la porte et le premier homme vint le chercher. Il le recula sans ménagement, puis l'emmena dans la cour. Osvaldo hennit du peu de force qui lui restaient puis se cabra, tentant de se libérer de l'homme, et d'aller vers l'abreuvoir qui se trouvait plus loin. L'homme tira sur la longe et cria.

- Mais tu vas te calmer oui ?! Sale canasson !

Osvaldo le regarda et se cabra plus haut encore, essayant de faire peur à l'homme, qui tint pourtant bon.

Spoiler:

Maudit réveil, vas !Le réveil de la japonaise n'avait, encore, pas sonné à 7h00, résultat ?Il est dix heures !La demoiselle,après s'être lavée et coiffée, avait enfiler un tee-shirt rose, une veste à manches courtes dorées et un mini-short, elle enfila des boots et se dirigea dehors, elle n'avait pas faim, ce matin là...Mia siffla pour que les chèvres, l'oie et le p'tit poussin viennent, chose réussite ils couraient vers Sakura.Elle les caressa et leur coupa une pomme, un quart pour Caza, un pour Nounouch, un coupé en morceaux pour Piou-Piou et pareil pour le poussin...L'asiatique, suivie par les animaux, s'assit sur une barrière pour observer les quelques chevaux qui étaient au pré, quelques uns venaient vers elle pour avoir une caresse ou deux...Mia entendit un bruit de moteur et tourna la tête vers l'endroit dont le bruit provenait, elle vit un cheval descendre d'un van, un beau bai, il cabra, il avait l'air assoiffé...L'homme n'avait pas l'air de comprendre sa...

-Mais tu vas te calmer oui ?!Sale canasson !

Il tira fort sur la longe pour calmer le cheval, la jeune femme descendit de la barrière et se dirigea vers l'homme qui tenait le bai,énervée...

-Nan mais, sa va pas la tête de tirer comme sa sur s'te longe ?!Vous allez lui faire mal à ce pauvre cheval !
-Non mais, de quoi je me mêle,vous ?!Et puis, qui êtes-vous d'abords ?!
-Je me mêle de ce que je veux, d'accords ?!Et pour information, puisque vous le demandez si gentiment, je suis Mia Mitsuki, élève du Haras !

Il l'avait énervée...Elle était sur les nerfs, non mais il croit quoi, lui ?!Il croit que Mia va resté à rien foutre à regarder un cheval qui se fait décrocher la mâchoire ?!

-Mouais, ben mêlez vous de ce qui vous regarde !Je tire sur cette longe si je veux !

L'homme retira sur la longe, comme un taré...Mia ne put retenir sa main, elle mit une gifle au cher homme...

-Donnez moi cette longe !

L'homme était violent et tirait fort sur la longe, quand soudain une drôle de petite femme arriva et engueula l'homme qui avait l'air surpris.

- Nan mais, sa va pas la tête de tirer comme sa sur s'te longe ?!Vous allez lui faire mal à ce pauvre cheval !
- Non mais, de quoi je me mêle,vous ?!Et puis, qui êtes-vous d'abords ?!
- Je me mêle de ce que je veux, d'accords ?!Et pour information, puisque vous le demandez si gentiment, je suis Mia Mitsuki, élève du Haras !

Osvaldo ne comprit pas vraiment ce qui se passait, mais une chose était sûre. Il aimait bien cette fille ! L'homme rajouta par la suite une phrase qu'Osvaldo ne comprit pas non plus. Tout ce qu'il entendit, c'est qu'elle était fort agressive.

- Mouais, ben mêlez vous de ce qui vous regarde ! Je tire sur cette longe si je veux !

Ce qu'il se passa par la suite plut à l'étalon. La jeune fille mit une gifle à l'homme et s'empara de la longe.

- Donnez moi cette longe !

Que dire à ça ? Une fois dans les mains de la jeune fille, l'étalon se calma. Il sentait qu'il n'avait plus à avoir peur, que c'était fini. L'homme s'en alla sans rien dire, se frottant la joue d'un air douloureux.

- Elle est folle c'te fille ! Complètement folle !

Il grimpa dans sa jeep et s'en alla. Osvaldo se retrouva seul avec cette jeune fille. Il la regarda d'un air intéressé, tremblant encore de l'expérience qui venait de se passer.