Une voiture? [LB]

Oh Yeah!

A

rnaud c'était levé se matin avec la forte intention d'allé faire un tour en ville, plus précisément pour allé dans les garages. Il avait reçu une lettre de sa mère la veille au soir, dans laquelle, comme elle lui avait promis lors de son départ, elle lui donnait de l'argent. Enfin, Franck -son beau père- lui donnait de l'argent. Le jeune homme était conscient que ca mère n'avait pas tellement les moyens de lui offrir une telle somme. Et pour dire : 5 000€ qu'il avait trouvé dans l'enveloppe le Arnaud! Une somme plus que colossale soigneusement écrit sur un chèque, propre, net. Il en était lui même surpris. Il avait aussi trouvé derrière le chèque un petit bout de papier "Avec participation de ton cher père. Bonne chance pour la choisir.". La choisir? Mais de quoi voulait-elle parler? Une petite étoile avait brillée dans le regard du jeune homme. Sa voiture pardi! Détenteur du permis B depuis déjà plus d'un an, sa mère n'avait jamais pus se permettre d'offrir à son fils assez afin qu'il puisse s'acheter son propre véhicule. Arnaud avait toujours circuler avec la vieille Ford Fiesta de la famille, une poubelle qu'il avait laissé derrière lui, à Paris, car il était venu jusqu'au Haras par le biais des transports en car. Et vue les sept kilomètres sans bus qui séparait la ville de son nouveau domicile, une voiture serait la bienvenue!
Le jeune homme s'y était prit tôt pour prévenir son assurance. Vêtu d'une chemise bleutée, d'un pantalon noir très habillé et de la veste qui allait avec, il avait quitté le Haras vers 13h; juste après avoir soupé. Il mit un peu plus de une heure pour rejoindre la ville en marchant. Il trainassa un peu dans les rues, découvrant, cherchant, observant. Une heure après, le voilà chez un grossiste automobile. Arnaud passa entre les rangs formés par les carrosseries des voitures. Il avait déjà plusieurs modèles en tête : 106, 306, 307, Clio, Yaris, Colt, 207, C3, Mazda2, Golf ... . Que de modèle dynamique et plaisant. Mais Arnaud n'avait pas non plus l'intention d'y mettre toute la somme, se qui rayait déjà quelques modèles de la liste. Soudain, le jeune homme se trouva en face à face avec une golf, noire, carrosserie en belle état. Un petit panneau était suspendu à rétroviseur central "Golf 3 110chvx TDI 4p, boite manuelle, année 1998, 248 500km, essence, 2 200€". Une essence avec 250 milles bornes!? Insensé! Le jeune homme poursuivit donc son chemin. Il fit quelques pas avant de s'arrêter de nouveau, sur une Colt cette fois, ancien modèle, mais au dessus de ses moyens. Son périple continua encore un bon quart d'heure, enchainant l'infortune. Arnaud se disait ne pas avoir de chance, lorsqu'il tomba sur une Peugeot, une 306 toute blanche. Coup de cœur.

- Hey! Elle est bien jolie celle là.

Arnaud s'approcha du pare-brise afin de mieux lire le petit panneau d'information sur la voiture : "Peugeot 306 2p blanche, 90chvx, boite manuelle, année 2001, 180 000km, diesel, 3 800€". Le jeune homme se mordit la lèvre, sous le charme. C'est à cette instant qu'un vendeur s'approcha de lui d'un pas dansant, sachant d'avance qu'il était tombé sur un futur acheteur.

- Bonjours monsieur. Elle vous plait?
- Bonjours. Euh ... plutôt oui. Elle est toujours à vendre au moins?
- Oui monsieur, toujours à vendre. Faite en le tour je vous pris. Etant donné son âge, elle a quelques coups dans la carrosserie. Nous l'avons polishé récemment. A par ca, c'est une très bonne voiture. Bien entretenu, propre, il n'y a aucuns frais à prévoir dessus, et je tiens à vous préciser qu'elle est tout option : ABS, antibrouillards, clim, fermeture centralisée, port USB, attelage, tout y es!

Arnaud fit le tour de se qu'il considérait maintenant comme ca future voiture. En effet elle avait quelques coups, mais ce n'était pas grand chose. Avec lui en jeune conducteur, elle en verra certainement d'autres. Le vendeur s'approcha de la porte, et en un coup de clée, l'ouvrit.

- Montez je vous pris.

Arnaud s'exécuta. Il devait avoué que l'intérieur était sobre, mais très agréable. Il caressa le volant, prenant son aise, rêveur.

- Elle vous plait hein?
- Je l'avoue oui. Je ...
- ?
- Je vous la prends!

Le vendeur eu un grand sourire, visiblement satisfait.

- Suivez moi. Quelques mises au point, quelques signatures, et elle est à vous!

Le jeune homme sortit de la voiture, suivant le vendeur. Une demi heure après, les deux personnages se tenaient près de la voiture. Ils échangèrent une vigoureuse poignée de main juste après que l'homme lui confit les clés et quelques paperasses. Arnaud était heureux. Il était maintenant le propriétaire de cette magnifique 306. Et se fut au volant de celle-ci qu'il quitta l'entrepôt du grossiste. Energique, la voiture répondait parfaitement à l'accélérateur. Le jeune homme devait tout le même avoue que le passage de la seconde était quelques peu ... dur. Une dégradation de la part de l'ancien propriétaire surement. Circulant dans la ville, le jeune homme commençait à prendre le chemin du retour. Cependant, il se demandait s'il n'allait pas croisé un collègue du Clos dans les rues de la ville ...

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I
l y a quelques jours de cela, Maxime eut la merveilleuse surprise de retrouvé le pare choc de sa chère Audi noire rayé. Après une rage envers le monde entier défoulée et traduit par l'achat d'un nouveau moyen de locomotion, le jeune homme avait prit rendez vous dans un garage du centre ville pour faire réparer cet affront. Cela pouvait paraitre ridicule, pour une voiture, mais le jeune homme commençait à être attaché à sa petit TT depuis les presque deux ans qu'il l'avait en sa possession. De toutes les choses matérielles qu'il avait, c'était bien dans son top 5 des préféré. Alors touché à sa voiture, et de plus, la rayée intentionnellement -ou pas d'ailleurs- n'était pas un acte qu'il cautionnait, loin de là. De plus, le fautif n'avait même pas eu la décence de mettre un mot d'excuse coincé dans l'essuie-glace. Ainsi, il prit la route assez tôt, pour être à son rendez vous à l'heure. Il avait choisit la première heure de la matinée, histoire de ne pas perdre sa journée non plus. Il arriva au garage avec un petit quart d'heure d'avance et heureusement, le garagiste étant déjà là, il put se présenter à ce dernier. « Bonjour, Maxime Meret, j'ai pris rendez vous pour une voiture... » « L'Audi que voilà n'est ce pas ? » « Exactement... » Une poignée de main plus tard et un sourire poli et la voiture était perchée et examinée de près. Commande avait été faite et un nouveau pare choc, de la même couleur, était arrivé. Il fallait simplement le remplacer. Et ce n'était pas une simple rayure qui avait amoché l'avant de sa chère quatre roues, mais un poil plus...

En attendant que réparation soit faite, le jeune homme avait quartier libre. Il attrapa sa veste de costume abandonnée lâchement sur un fauteuil et sortit, cette dernière sur une de ses épaules. Une main dans la poche de son jean, l'autre tenant la dite veste. Il s'engagea dans la grand rue principale du village et chercha des yeux une chose à faire. Il n'y avait pas grand monde et les boutiques n'ouvrirait pas avant un petite demi heure. Il n'avait pas vraiment de choix. Soit une ballade dans le village -duquel il ferait rapidement le tour- soit un arrêt dans un café proche. Il préféra la seconde option, étant donné qu'il avait loupé son petit déjeuner. Il se dirigea d'un pas lent vers la terrasse du « L'Industrie » et s'installa tranquillement. Une jeune serveuse, nouvelle apparemment, lui laissa la carte avec un sourire timide. Le même sourire mais avec un peu plus d'assurance apparu sur les lèvres du jeune homme... On ne change pas une équipe qui gagne... Quelques minutes plus tard, commande était passé et il sortait la dernière cigarette de son paquet. Pestant contre lui même d'avoir oublier d'acheter le paquet suivant, il alluma le tube de tabac blanc et orange. Un volute de fumée s'échappa de sa bouche alors qu'il regardait droit devant lui. Une voiture blanche venait de se garer devant la terrasse du café. Un jeune homme était au volant et son visage avait quelque chose de familier à Maxime. Il réfléchit un instant, avant de constater qu'il s'agissait d'un élève du Haras. Arnaud, si ses souvenirs étaient bons. Et ils l'étaient. Il sourit et salua le jeune de la main, lui faisant signe de le rejoindre. Il n'avait fait que croiser le jeune brun et était curieux de savoir qui il était. Et puis un café, ça n'a jamais tué personne...

Je ne sais pas si tu attendais quelqu'un en particulier ou pas... Je peux toujours supprimer mon message si c'est le cas =) Sinon, n'oublie pas de préciser si le sujet est libre ou pas dans son titre ;p

[Non non j'attendais personne. D'habitude je ne met rien quand le sujet est libre, mais à l'avenir je le noterais ;).]

P

our finir, Arnaud c'était décidé à rester un peu en ville. Baladant fièrement son nouvel achat entre les imposantes rangées d'immeuble, enchaînant feux rouges, stop, et cédez le passage. Il en profitait pour découvrir encore un peu les recoins dans lequel il n'était pas passé le matin. Bar PMU, bowling, boite, laser game, casino, centre commercial, parc, il y trouva plusieurs choses intéressantes, mais il ne s'y arrêta pas. Non. Lui, il cherchait plutôt un café.
Quelques minutes s'écoulèrent avant que le regard du brun tombe sur une enseigne, "L'Industrie". C'était un café! Arnaud le savait car il était passé devant le matin même lors de ça première visite, alors qu'il cherchait un garage. Il fouilla des yeux les bas côtés de la route, cherchant une place libre. Et il en trouva une, juste devant l'entrée du café. Parfait. Le brun poussa ça 306 en avant en prenant la direction de la place libre, activant son clignotant. Il s'arrêta à côté de la voiture garée devant la place, et d'un habile créneau, engouffra sa blanche dans l'emplacement libre. Puis il passa au point mort, serra le frein à main, ferma les fenêtres et coupa le contact.
Le silence tomba dans la voiture. Arnaud se pencha sur le siège passager afin de mieux dévisager la terrasse du café. L'endroit semblait accueillant et sympa, le décidant donc à y aller. Il attrapa sa veste qui était posée sur les sièges arrières, en tira son porte feuille et balança de nouveau sa veste au fond de la voiture. Il fouilla quelques secondes dans son porte monnaie, en tira quelques pièces jaunes, puis sortit. Le jeune homme prit le chemin de la borne euro dateur la plus proche. Il fit glissé ses quelques pièces jaunes à l'intérieur, prit son tiquet et alla le posé sur le tableau de bord de la voiture. L'opération terminé, il appuya sur le bouton de fermeture centralisée et prit la direction de la terrasse du café.
A grand pas, Arnaud s'avança sur la terrasse. Il fit rapidement le tour des personnes qui y étaient présentes, et reconnu rapidement un membre du Haras. Ce dernier, le visage souriant et la clope au bec, le saluait d’un geste de la main, et l’invita à s’asseoir avec lui. Arnaud lui rendit son sourire et, d’un pas incertain, slaloma entre tables et chaises pour le rejoindre. Le jeune homme n’était autre que Maxime, un autre élève du Clos. Arnaud ne savait pas exactement l’âge qu’il avait. A vrai dire, les deux jeunes hommes ne c’étaient jamais vraiment côtoyés, mais Arnaud le savait plus vieux que lui. Arrivé prêt de lui, le brun lui sera rapidement la main avant de tirer une chaise sous lui et de s’asseoir.

- Tiens salut. Que ce que tu fais par ici ?

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S
on collègue élève réussit parfaitement son créneau. Deux coups se volant plus tard il était garé. Cela forçait l'admiration. Le jeune homme se dirigea ensuite vers l'euro dateur le plus proche, sous le regard presque amusé de Maxime. C'est vrai, il l'avoue, il n'aurait pas prit la peine d'aller jusqu'à la petite machine mangeuse de pièces et donnant l'heure. Au risque de récolter une petite amende. Et oui, il était comme cela... Pas un bon exemple... Mais il savait reconnaitre ses erreurs, et c'est bien là le principal. Une fois la voiture ayant reçu son petit carré de papier, Arnaud se décida à venir sur la terrasse du café. Repérant le visage souriant de Max, il le rejoint d'un pas peu certain. Et après un serrage de main, il prit la parole... « Tiens salut. Que ce que tu fais par ici ? » Entrée en matière classique. Mais après tout, ils ne se connaissaient absolument pas. Il fallait bien commencé par quelque chose. Le brun expira un volute de fumée, tournant la tête sur le côté pour ne pas enfumé Arnaud et ouvrit enfin la bouche, jouant de sa main libre avec le briquet rouge qui l'accompagnait en toute circonstance. « Salut ! Bah ma voiture a besoin de se faire changer le capot... Pas d'autre choix que de venir la poser au garage... Et toi ? Qu'est ce qui t'amène dans ce petit village ? » De nouveau, un sourire. Maxime est quelqu'un de très souriant. Trop ? Peut être... Il porta la cigarette à ses lèvres et expira encore un volute, tournant toujours la tête sur le côté pour ne pas gêner son interlocuteur. C'était la moindre des politesses. Alors que ce dernier répondait au renvoie de question, la serveuse déposa un café crème devant Maxime. Enfin ! Il avait dérogé à la règle de l'éternel et presque unique mocha caramel, mais quand on a pas de Starbuck sous la main, il faut bien trouver un substitue. Et en ce jour, le café crème avait été élu grand gagnant ! Il posa délicatement sa cigarette sur le cendrier et porta doucement la tasse à ses lèvres, les yeux levés vers le brun en face de lui, à l'écoute...

En retard et un peu court x) désolé...

A

rnaud c’était donc assis sur un tabouret presque en face de son interlocuteur. Ce dernier ne répondit pas tout de suite à son salut. Il tira un coup sur sa cigarette et en cracha la volute de fumée sur le côté, intention plutôt amicale. Le brun se passa une main dans les cheveux, pensant à comment il avait galéré à arrêter cette substance chimique qu’était la cigarette, il y a même pas un an de cela. Bien sur, il lui arrivait encore de tirer quelques lattes en coure de soirée, ou de demander une cigarette à un passant machinalement, juste par ennuie. Mais la dépendance n’y était plus, et il en était plutôt content de cette victoire.
« Salut ! Bah ma voiture a besoin de se faire changer le capot... Pas d'autre choix que de venir la poser au garage... Et toi ? Qu'est ce qui t'amène dans ce petit village ? ». Arnaud reposa ses deux coudes sur la table, lui rendant son sourire. Ce Maxime semblait quelqu’un d’amical, il en fit rapidement le détail : les cheveux couleurs châtain, le léger duvet de barbe, le regard tout aussi bleu que celui de lui-même, c’était un bel homme, et certainement un charmeur. Et belle coïncidence, quand la journée et partie sur un thème, les choses on l’air de s’enchaîner. Le brun tourna sa tête en direction des portes du café, derrière lesquels l’on pouvait apercevoir la 306 blanche, poliment garée contre le trottoir.

- J’étais sortis pour faire un … petit achat.

Arnaud contempla pendant quelques secondes son destrier, le soleil dehors faisait brillé sa peinture blanche aux reflets argentés. Le jeune homme sourit, il la trouvait belle. Pourtant, une 306 … rien d’exceptionnel me diriez vous. Mais Arnaud n’était pas vraiment du genre à se baladé dans des grosses voiture, type Audi ou BM. Il préférait largement les petites voitures, plus citadine, plus « passe partout », mais avec tout de même un minimum de puissance, et un charme qui ne s’éteignait pas avec les années. De toute façon, l'on ne juge pas une voiture sur ça marque, mais sur ses correspondances à nos attentes, et pour l'instant, il en était content de ça 306. Puis il n’avait pas les sous pour se payé quelque chose de plus « costaux ». Le brun tourna son regard océan dans celui de Maxime.

- Je viens seulement d’en faire l’acquisition.

Une serveuse avait posée un café devant le nez de son collègue. Arnaud la regarda quelques secondes s’éloigner en sautillant, puis posa son regard sur la substance laiteuse et mousseuse du café que Maxime porta à sa bouche. Il en aurait bien commander un, seulement, à la vue de la serveuse et d’une de ses collègues calé à l’autre bout du café avec des yeutages fréquents en leur direction, il préféra attendre un peu, reposant son regard et son intention sur Maxime.

- Et tu as quoi comme voiture ?

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L
e jeune Guyasproni regardait sa nouvelle compagne à quatre roue avec une certaine... admiration ? En tout cas, il aimait déjà beaucoup son petit bolide et cela se voyait. Maxime comprenait très bien cela, puisqu'il avait le même regard envers sa voiture. Elle en avait vu de toutes les couleurs avec lui et l'avait suivit partout depuis qu'il la possédait. Sans problèmes par ailleurs, ce qui était plus qu'apréciable. « J’étais sortis pour faire un … petit achat. Je viens seulement d’en faire l’acquisition. » Maxime suivit le regard d'Arnaud pour le poser une fois encore sur la petite Peugeot. Il sourit. Elle était mignonne dans sa peinture blanche toute propre. Il aimait bien, en règle générale, ce qui sortait des usines Peugeot. En particulier leurs modèles sports. Mais sa préférance allait à Audi et autre enseigne du même genre sauf Mercedes et BMW. Non pas pour le nom, mais pour le confort et la puissance. De plus, la TT était une parfaite citadine, ce qui était un vrai plus pour elle. Mais ce qu'il apréciait le plus dans le genre de voiture que produisait Audi, c'était leur tenue de route. Le compteur affichait 160 mais vous avez toujours l'impression de vous trainer à 90. Une sensation trompeuse mais plaisante...

« C'est ta première ? » Il se rapellait de sa première voiture. Une petite Mini cooper que son père avait eu le gentillesse de lui offrir il ne savait trop pourquoi d'ailleurs. Une mini chocolat qui en avait fait baver plus d'un et d'une. Une mini qu'il avait cédé à son cadet, s'offrant à ce moment là, la TT qui le suivait partout -ou plutôt le portait partout. On aime toujours sa première voiture. Plus que les autres. Parce que justement c'est la première. Comme toutes les premières, ont les affecionne... « Et tu as quoi comme voiture ? » Maxime sourit en reposant sa tasse de café et se passant la langue sur les lèvres pour en enlever la mousse sucrée. « Une Audi TT. Un peu tape à l'oeil mais sympa. Très agréable en fait... » Son regard se perdit quelques secondes dans le vide, parcourant sans but la salle, jusqu'à tombé sur ceux d'une des serveuses. Les deux jeunes femmes jettaient des regards fréquents vers leur table, ce qui commençait à agacer Maxime. Il soupira et tourna la tête vers Arnaud. « Tu veux un café ? Les serveuses ont pas l'air vraiment décidées à venir d'elles mêmes... » Attendant la réponse du jeune homme, Max tira une nouvelle taffe de sa cigarette, se préparant à levé la main pour interpellé une des deux jeunes femmes. Puisqu'il en était ainsi...

« C'est ta première ? ». La question replongea le jeune brun dans un passé pas si lointain. Dans sa tête, il se revoyait au volant de la vieille Fiesta bordeaux de 1998, avec ses jantes en tôles, ses phares qui lui donnait un air un peu triste et son petit béquet sport au dessus de la vitre arrière. Avec le petit disque « A » collé sur son cul, elle faisait tout de suite bonne impression. Arnaud avait toujours considéré cette voiture comme une vraie poubelle. Au bout de presque 50 milles bornes à son volant, il avait fini par la considéré comme ÇA petite poubelle bien aimée, bien qu’il en avait jamais été le propriétaire officiel.
Non. Lui, « son » premier véhicule, il l’avait possédé après l’âge de 14 ans. C’était un petit scooter, cylindré 50cc, obtenue après le passage du BSR en auto école. C’était ça mère qui le lui avait offert, c’était un vieux Piaggio NRG de 1996, juste débridé, acheté 400€ à un vieillard. Il se rappellera toujours avec qu’elle septicité il avait posé pour la première fois le regard sur le petit 2 roues. A l’époque, Arnaud était comme tout les jeunes, quand ca parlait scooter, c’était forcement LE MBK Booster qu’il fallait posséder. Quelle naïveté. Le jeune Arnaud c’était vite aperçut qu’un simple Spirit ne pouvait jamais rivalisé avec un scooter comme son NRG. Une bête increvable doté du moteur 50cc liquide le plus puissant du marché, d’un freinage avec disque avant/arrière avec un mordant qui vous scotchait sur place et des jante en 13’’ qui offraient une tenue de route à en faire pâlir plus d’un. Le scooter 50 par excellence. La joie du moteur Piaggio … . La belle époque. A ses pensées, le brun ne put s’empêcher de sourire, rêveur, nostalgique même. Depuis son scooter, il avait apprit à aimer les 2RM. Peut être un jour, possédera t-il une moto ?

- Oui. C’est officiellement ma première voiture.

Le brun joua pendant quelques secondes avec ses clefs, les passants d’une main à l’autre, puis il reposa le regard sur son interlocuteur qui répondait avec ça question « Une Audi TT. Un peu tape à l'œil mais sympa. Très agréable en fait... ». Arnaud lui souria. En fouillant dans ses souvenirs, il l’avait déjà vue ça voiture. Une petite TT noire -ancien modèle si ses souvenirs sont bons-, garée sur les places de la cour au Haras. C’était en effet une voiture plutôt classe et sympa : les jantes en alu, les clignotants linéaire en bas du phare, le dos et le cul tout rond, un peu comme la Porsche 911. Une voiture très jolie, bien que beaucoup ne l’appréciait pas.

- En effet, c’est plutôt sympa comme auto.

« Tu veux un café ? Les serveuses ont pas l'air vraiment décidées à venir d'elles mêmes... ». Arnaud jeta un bref coup d’œil aux serveuses, lancées d’une discussion apparemment bien animée. L’agacement visible de Max à l’égard de leur comportement le fit sourire.

- J’avais remarqué.

D’un même mouvement, les deux jeunes hommes levèrent la main, appelant les serveuses qui se figèrent sur place. Après un bref regard l’une pour l’autre, la plus âgée trottina jusqu'à leur table. Elle était grande, de corpulence moyenne, une poitrine plutôt imposante, les cheveux châtains reflétant rouge, le regard gris, presque terne. Elle s’arrêta auprès des deux hommes, souriant timidement.

« Bonjours. Vous désirez ?
- Un café s’il vous plaît, tout se qu’il y a de plus simple. Merci.
- Très bien. »

La jeune femme jeta un regard presque admiratif sur Maxime, puis tourna le dos et s’éloigna du même pas trottinant. Arnaud souria, dévisageant son collègue d’un regard presque flatteur.

- Tu as une touche on dirait.

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A
insi, c'était le premier véritable véhicule du jeune homme. Ou du moins, c'est ce qu'il avait affirmer à Maxime. « En effet, c’est plutôt sympa comme auto. » Oui... Plutôt sympa. Le nouveau modèle plaisait plus, mais il trouvait que l'ancien avait plus de caractère... Le jeune homme avait conduit beaucoup de véhicule complètement différents au cours de sa vie, allant du gros camion de transport à la petit carrera de circuit. Il avait toujours préféré Porsche et Audi. Mais il avait un faible pour un autre type de véhicule. Les deux roues. Et plus particulièrement les motos. La toute nouvelle ZZR 1100 qu'il s'était offert en témoignait facilement. D'un noir mat, elle était sagement garée dans un coin de la cours, sous un apenti. Il s'en servait trop peu à son goût et essentiellement sur circuit, mais il comptait bien renverser la balance dans les jours à venir...

« J’avais remarqué. » Leur mains se levèrent en même temps. La réaction fut presque immédiate du côté des serveuses. Mais elles se décidèrent bien vite et la plus âgée s'avança vers eux. Ce n'était pas vraiment le même type de physique que sa collègue, plus jeune et vivante, et pas franchement le type du jeune homme. S'occupant plus de sa cigarette qu'autre chose, il tourna poliement la tête pour souffler sa fumer, laissant Arnaud prendre sa commande. Le regard que lui lança la serveuse avant de disparaitre laissa le brun complètement indifférent. Le sourire et le regard presque flatteur du jeune homme en face de lui lui rendit le sourire. « Tu as une touche on dirait. » Il finit par rire en tapotant sa cigarette au dessus du cendrier. « Ca ! Faut être aveugle pour le voir... Il faut dire que poumonnement parlant, elle doit bien respirer. Mais, je préfère encore sa petite collègue ! » Le café demandé par le jeune homme ne tarda pas. La serveuse revint avec son même pas trottinant, et ses même regards. Maxime pinça les lèvres dans un sourire poli avant que la serveuse ne disparaisse de nouveau. « C'est terrible ! Et le pire c'est que c'est pas la première fois... » La cigarette presque finit, le garçon la posa délicatement sur le rebord du cendrier pour prendre sa petite tasse à café des deux mains. La crème encore bien présente ne manqua pas de lui envahir la lèvre supérieure, ce qu'il corrigea d'un nouveau coup de langue, avant de relever les yeux vers Arnaud. « T'es pas là depuis longtemps... Qu'est ce qui fait que tu as intégrer le Haras ? On a pas vraiment eu l'occasion de se "rencontrer" et je me le demandais... » Ce qui était la stricte vérité. Les deux jeunes gens n'avaient fait que se croiser au détour d'une carrière ou des écuries. Parfois au club house ou dans le couloir de leurs chambres... Mais rien de plus...

S

on interlocuteur semblait impassible au regard que venait de lui lancer la serveuse, mais la réflexion qu’avait faite le jeune brun lui donna le sourire, un sourire qui se transforma même en un beau rire « Ca ! Faut être aveugle pour le voir... Il faut dire que poumonnement parlant, elle doit bien respirer. Mais, je préfère encore sa petite collègue ! ». C’est sur qu’avec se qu’elle avait, elle ne risquait pas d’étouffer … Arnaud fut aussi secoué d’un petit rire et jeta un coup d’œil discret en direction des deux femmes. Il se devait avouer que la seconde serveuse était du type mignonne, mais un peu trop âgée –pour lui du moins-.
A peine deux minutes s’écoulèrent que le café commandé par Arnaud arrivait déjà, immobile dans les mains de la femme, ça mousse quelque peu agité par les vibrations de son pas trottinant. La serveuse déposa délicatement le café du jeune brun devant lui, le regard toujours aussi admiratif quand il se posait sur Maxime. Arnaud se retenait de pouffer « C'est terrible ! Et le pire c'est que c'est pas la première fois... ». Il dévisagea son collègue avec interrogation, puis regarda silencieusement la serveuse s’éloigner avant de demander.

-Tu veux dire que c’est comme ça à chaque fois que tu viens ici ? C’est plus une touche, mais une admiratrice que tu as là !

Arnaud jeta un bref regard du côté des femmes, son regard azure pétillant de malice, un petit sourire logé au coin de ses lèvres. Cette petite scène lui rappelait les fois ou lui aussi il avait été admirer par une bande de jeunes groupies. Au début c’était amusant et flatteur, après c’était presque oppressant … surtout quand aucunes d’elles ne vous plaît. Le jeune brun baissa les yeux sur son café, fit faire à la tasse un petit tour sur elle même avec son pouce puis la souleva de ses deux mains pour en boire une gorgée du contenu.
« T'es pas là depuis longtemps... Qu'est ce qui fait que tu as intégrer le Haras ? On a pas vraiment eu l'occasion de se "rencontrer" et je me le demandais... » la voie de Maxime le fit revenir son terre. Il tourna les yeux vers lui, leurs regard presque d’un bleu identique se croisèrent. Il eut un sourire, posa le café devant lui avant de répondre.

- Avant, j’étais dans un école d’équitation, une bonne école d’ailleurs. Je me suis fais une petite place au sommet là bas puis dès que j’ai été en âge, j’ai bossé pour prendre mon envole et venir jusqu’ici. Je ne suis pas très obstacle … je préfère le dressage. D’ou l’envie de venir ici et de faire mon expérience avec un cheval qui aime la même chose que moi.

Il releva les yeux vers Maxime, mais son esprit était ailleurs. Il pensait à Destrutivio, le magnifique étalon hanovrien noir que Serge lui avait confier. Un animal sage, qui aimait danser sous la selle de son cavalier. L’idéal pour lui. Il avait été content –très content même- de cette attribution.

- Et toi ? Je me doute bien que tu es ici depuis longtemps ; alors va y, raconte un peu.

Il lui adressa un franc sourire, à l’écoute.

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« T
u veux dire que c’est comme ça à chaque fois que tu viens ici ? C’est plus une touche, mais une admiratrice que tu as là ! » Maxime sourit. Il avait l'habitude de plaire à la gente féminine et pour l'instant, il s'amusait de cette situation. Elle n'était pas encore gênante, ou oppressante, de plus, il en "profitait" un peu à sa manière. Le béguin des serveuses permettait au jeune homme d'obtenir de nombreux gestes commerciaux, et cela, il appréciait. Et en bon client, il revenait, sans qu'on ne lui demande rien, et sans rien demander...

« T'es pas là depuis longtemps... Qu'est ce qui fait que tu as intégrer le Haras ? On a pas vraiment eu l'occasion de se "rencontrer" et je me le demandais... » « Avant, j’étais dans un école d’équitation, une bonne école d’ailleurs. Je me suis fais une petite place au sommet là bas puis dès que j’ai été en âge, j’ai bossé pour prendre mon envol et venir jusqu’ici. Je ne suis pas très obstacle … je préfère le dressage. D’où l’envie de venir ici et de faire mon expérience avec un cheval qui aime la même chose que moi. » Ainsi, il était dans une école d'équitation avant de débarquer au Haras... Maxime n'avait absolument aucun à priori ni aucuns préjugés, au contraire. De plus, il ne comprenait que trop bien ce qui avait poussé Arnaud à changer d'environnement, malgré qu'il se soit fait une "place au soleil" dans son ancienne école. Même si ils travaillaient dans des matières différentes, les deux hommes étaient animés d'une même rage de vaincre, d'un même esprit de compétition et de soif de prix. Un changement de cadre, de chevaux était toujours bénéfique. Bousculé un peu ses habitudes pour pouvoir grandir et en ressortir plus fort... Si Maxime ne se trompait pas, c'était également ce qu'il pensait. C'est ce qui l'avait d'ailleurs poussé à quitter le Haras durant une année, l'année précédente. Un peu perdu dans ses pensées, sa tasse à café dans les mains, il n'avait pas vraiment fait attention aux derniers mots d'Arnaud. Mais le sourire de ce dernier fit comprendre au jeune homme que c'était à son tour de dire d'où il venait.

Il se redressa sur sa chaise, jouant d'un doigt distrait avec la fine anse de sa tasse à café, presque vide maintenant. C'est terrifiant la vitesse à laquelle ces petites tasses se buvait... Surtout pour un accro à la caféine comme lui... Enfin... Le jeune homme prit une inspiration et se lança, avec un petit sourire. Le regard tantôt plongé dans celui de son interlocuteur, tantôt un peu vague, perdu dans les tréfonds de sa tasse... « Moi... En fait, je n'étais pas ici l'année dernière. J'étais là l'année d'avant. J'ai passé une première année au Haras. J'ai prit mes petites habitudes et tout. Puis il y a eu l'incendie de l'écurie principale. J'ai aidé à la reconstruction et je suis partit. J'ai prit un cheval, et je me suis engagé sur plusieurs concours à travers le monde. J'ai fais un sacré voyage ! C'était assez sympa d'ailleurs... Et finalement, je suis revenu ici. Cette année autour d'une monde, c'était une sorte de contrat. Je l'ai rempli, le cheval a été vendu, et je suis de retour au Haras pour terminer ma formation. La peaufiner. Voilà, tu sais tout maintenant ! -rire- Je commence à bien connaitre le coin en tout cas, et les habitudes n'ont pas été très difficiles à retrouver ! » De nouveau, un rire joyeux s'échappa de la bouche du jeune homme. Non, les habitudes n'avaient pas été difficile à reprendre. Il était à la fois content d'être 'rentré' comme on rentre chez soi, mais d'un autre côté, l'effervescence des concours lui manquait un peu. Le stress de la compétition, l'adrénaline et tout le reste. Son cheval de concours aussi... Mais il y avait tellement à faire ici qu'il n'avait pas vraiment le temps de s'ennuyer, Arnaud pouvait certainement en attesté sans problèmes... Malgré qu'il soit un petit nouveau, il devait déjà avoir un emploi du temps assez chargé...

Reprenant ses esprit, Maxime croisa le regard d'Arnaud. « Au fait, c'est qui ton attribution ? » Le jeune homme savait qu'il était cavalier de dressage mais il ne s'était pas encore intéressé à son compagnon à quatre pattes... Lui qui connaissait pratiquement tout les équidés du Haras, il devait certainement déjà dût avoir vu passé le sien. Ou pas...

» En voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes ! (Alexis)