Personne n'avait précisé qu'il était interdit d'aller se balader sans cavalier. [Baila ♥]

Depuis deux heures, un bruit sourd et a répétition se faisait entendre dans l'écurie. Des coups. Le fauteur de trouble n'était autre que Quiaz des Solans, un grand PRE gris, qui s'ennuyait ferme.
Il avait été sortit le matin même par son attribution, Nicholas, qu'il avait prit un malin plaisir a faire tourner en bourrique. Malgré tout, il espérait ne pas l'avoir fait fuir. Après tout, ces petites bêtes étaient amusantes. Mais c'était l'après midi, et il avait encore beaucoup d'énergie a dépenser. Alors il frappait sur sa porte, dans l'espoir que quelqu'un vienne. Il y avait bien quelques palfreniers qui étaient venus, mais c'était seulement pour le réprimander, ce donc l'Espagnol se fichait royalement. Il s'ennuyait, un point c'est tout. Et en ce moment, il arrivait a des sommets d'exaspération.
Alors, excédé, il décida de prendre le taureau par les cornes. Il déplaça le loquet de la porte avec les dents comme il savait si bien le faire, et poussa la porte. Par chance, le dernier palfrenier qui était passé n'avait pas fermé le loquet du bas, surement trop pressé. Au lieu de partir plein pot, et d'avoir le haras sur le dos, il partit discrètement en direction de la forêt, pas pressé pour un brin.
Une fois arrivé a couvert, il prit un grand trot, décidé a découvrir les environs. Et d'un coup, tout s'ouvre, plus de forêt, mais une plage. Du sable blanc a perte de vue.
Quiaz n'en pouvait plus de joie. Un espace plat, gigantesque, juste assez mou pour ne pas se faire mal. Alors, l'étalon ne lève, bat l'air des antérieurs, les lance a l'assaut du sable fin, et part dans un galop effréné, a une vitesse hallucinante. Coup de cul, levade, il s'en donne a cœur joie. Il repart au galop, et puis d'un coup, freine des quatre fers.
Le vent lui porte une odeur inconnue. Équidé. Mieux, étalon.
Il se campa les quatre sabots dans le sable, aux aguets, attendant la venue qui ne manquerait pas de se produire de l'importun.

Il y avait des jours où l'envie de s'évader prenait le dessus, l'instinct sauvage qui revenait au galop, parcourant en l'espace de quelques secondes les milliers d'années qui séparaient le cheval de son passé sauvage.

Tranquillement lâché au pré, L'albatros d'Isle broutait tranquilement, avançant à la vitesse d'un escargot, un pied devant l'autre, une touffe d'herbe en moins sur le sol, quelques grammes de plus dans l'estomac. Il avançait ainsi, vers le fond de son pré.

Un bruit, une cavalcade ! Il releva brusquement la tête, observant en mâchonnant ce qui se passait, comme un plateau-télé. Un étalon, à l'odeur, gris pommelé, plus massif et d'une morphologie différente au gris, galopait librement en direction de la plage. Al partit au galop, longeant la barrière, se rendant compte qu'il était bel et bien enfermé. Arrivé au fond, il rabattit son poids sur la croupe et s'élança élégamment au dessus de la barrière de bois pour suivre l'entier.

Une bise se fit ressentir, ainsi que le clapotit des vagues qui retentissait. Le gris restait à distance respectable de l'autre et ne le rattrapa que quand il s'arrêta, c'était voulut. Il s'immobilisa et s'avança vers Quiaz, collant ses naseaux contre les siens pour faire connaissance et s'imprégner de son odeur avant de reculer et de le regarder, curieux.

En effet, l'étalon gris n'était pas seul. Il y avait bien un autre étalon non loin de lui. Mais il avait un air plus curieux que belliqueux.
Et Quiaz partageait cette curiosité. C'était la première fois qu'il voyait cet étalon presque blanc, a la morphologie plus fine que lui, mais certainement aussi musclée. Il ne broncha pas lorsque le blanc s'approcha de lui, et colla ses naseaux aux siens. Il en profita même pour mémoriser son odeur, ce qui lui permettrait de le reconnaitre a l'avenir.
Ses oreilles, qu'il avait méchamment couchées sur son encolure, se relevèrent, et se pointèrent vers l'avant, trahissant son intérêt. Non content d'être un inconnu, c'était le premier équidé venant du Haras qu'il rencontrait.
En effet, l'odeur particulière de ces lieux imprégnait son compagnon, aussi bien qu'elle devait lui même l'imprégner.

<< Je suis Quiaz. Je viens du Haras, comme toi. Et pourtant, je ne te connais pas. >>

Il attendait la réaction du blanc, tout de même sur ses gardes bien qu'il se soit détendu.

l'odeur de quiaz sentait fortement l'écurie du haras du clos, signe que les deux étalons provenaient en du même endroit et que cette envie soudaine de s'évader leur avait prise en même temps, ou presque. en fait, quiz était l'initiateur de cette fuite que l'albatros avait suivit comme un mouton abruti par simple curiosité et pour en savoir plus sur l'être qu'était ce cheval gris.

quiaz. ainsi s'appelait-il quiaz. l'entier gris ne connaissait pas de quiaz, aucun de ses compagnons de concours ne répondait à ce nom, ainsi qu'aucun des compagnons de ses compagnons. peut-être n'étaient-ils tout simplement pas du même monde ? mais d'autres mondes pouvaient-ils existé ? le cso n'était donc pas la seule discipline courue en compétition ?

« L'Albatros d'Isle, pour ma part. Mais bon, L'Albatros ça suffira ! »

il dévisagea soigneusement et discrètement l'entier qui se tenait face à lui. d'humeur agréable, al ne fit pas mine de passer à l'attaque ou d'intimider son compagnon de fuite ! aujourd'hui, c'était piiiiceee n love.