La jument mangea ses granulés sauvagement, ennervée par les mouvements tremblants de sa jeune cavalière. Sierra Nevada D'Isle sentait qu'elle était à la fois triste et stressée. Mais qu'est-ce qu'elle avait encore ? Sierra était d'autant plus ennervée que cette bipède restait à se côtés en train de pleurer tout en la caressant, alors que Sierra MANGEAIT. Au bout de quelques minutes, la jument plaqua ses oreilles cotre sa nuque et tenta de mordre l'adolescente. Deux petites marques rouges de dessinèrent sur la main de la jeune fille, qui sortit du box rapidement, malheureuse. Elle adorait cette jument, mais pourtant son caractère était horrible et elle était beaucoup trop difficile pour elle... Enfin, après avoir lançé un dernier regard à sa jument, la jeune fille partit en courant de l'écurie et retourna dans sa chambre. Il faisait encore nuit et elle avait cours tôt ce matin même. Mais elle avait tenu à dire un dernier aurevoir à Sierra Nevada...
Nevada put enfin terminé sa ration tranquillement, sans entendre les gémissements de sa cavalière. Elle baissa ensuite la tête et manga les granulés qu'elle avait fait tomber en mordant sa cavalière. Mais quand elle releva la tête, trois autres bipèdes étaient là. Le père de la jeune fille, la mère de celle-ci et un inconnu. Sierra Nevada plaqua ses roeilles contre sa nuque et tapa le sol avec son antérieur. Le père entra dans le box de la jument, lui enfila prestement son licol et la sortit du box. Une demi-heure passa avant que la jument n'accepta de rentrer dans le camion de l'inconnu, qui était son transporteur. Une fois la porte du van refermée, la jument comprit : elle était de nouveau vendue. Sierra Nevada soupira et remgarda par la fenêtre du camion le paysage défiler. Plusieurs heures défilèrent sans que Sierra ne s'en rende compte. Alors qu'elle somnolait tranquillement, la lumière envahi l'habitacle. Sierra se réveilla en sursaut, et tira brusquement sur sa longe, qui tint bon. Alors elle se cabra et se cogna la tête dans le haut du véhicule. Ennervée, elle montra sa croupe aux deux bipèdes présents, prête à boter. Mais elle changea de tactique. Sierra recula, recula jusqu'à ce que sa longe craque et descendit la rampe. Le transoprteur attrapa le bout de longe pendouillant à son licol et la tint fermement, tout en continuant de parler à l'autre bipède.
- Donc je... Oh Sierra arrête ce bazard tout de suite ! Je disais que le voyage s'ét.. Non mais oh ! Que le voyage s'était bien passé et que....
L'homme contourna le camion avec Sierra en main tandis qu'elle se débatait. Enfin, il l'attacha au camion et revint aurpès de l'autre bipède en se frottant le bras.
- Cette saleté de jument m'a mordue... Elle est dans un mauvais jour, aujourd'hui !
Le transoprteur tendis le dossier de la jument à l'autre bipède après y avoir jeté un coup d'oeil.
- En fait c'est son caractère habituel après un voyage, à ce que je vois...
Sierra Nevada hennit d'impatience et tira sur sa nouvelle longe. Mais c'était une longe elastique... La jument regarda tout autour d'elle, nerveuse, ennervée. Qui étaient tous ces bipèdes ? Où était-elle ? Qui étaient ces autres chevaux ? Pourquoi est-elle attache au camion ? De la sueur commença à couler le long des flancs de la belle. Elle avait peur et elle était essouflée par les complications qu'elle avait donné... Nevada hennit en direction des deux humains, de plus en plus ennervée. Le transporteur lui jeta un coups d'oeil, et, après avoir salué l'autre bonhomme, tendis la longe en caoutchouc attachée à Sierra Nevada à ce dernier. Autant éviter d'en casser une autre ! La jument, se sentant libre, se détendit. Son souffle redevint peu à peu normal, calme. Mais les orielles de Nvada restèrent dans la même position : contre sa nuque. Enfin, le transporteur partit, laissant la jument essouflée à l'autre personne. La jument était trop fatiguée pour tenter de le mordre. Elle se contenta de baisser légèrement la tête.
