Une star dans la place ! [Libre] * Lïcaen Music

Date d'inscription : 10/11/2010

• Lundi matin, trois heures à peine .. quel raffut dans la cour de l'écurie ! Lïcaen émit un bref hennissement pour manifester son mécontentement face à cette agitation. A côté d'elle, Steen, l'espagnol âgé de 24 ans, semblait légèrement inquiet. Tout ce qui inquiétait l'alezane, c'était de voir son sommeil troublé, mais à y réfléchir, c'était étrange que tout le monde s'active à cette heure de la nuit. Les oiseaux qui nichaient dans l'écurie n'avaient pas tardé a se faire la belle, effrayés par tout ce raffut, et l'écurie était bien silencieuse, hormis le souffle agacé de Lïcaen et les petits ronflements inquiets de Steen, qui continuait à se faire du mauvais sang. L'alezane donna un bref coup de genou contre la paroi du box pour le faire taire. Qu'il l'agaçait, le vieux, avec ses airs terrorisés !
" Eh là, Lïcae, un peu de respect envers tes ainés "gronda son second voisin de box, Hell's, un entier bai aux airs menaçants, qui avait en fait un grand coeur, bien qu'il n'apprécia pas des masses l'alezane qui s'imaginait régner en chef sur l'écurie depuis son arrivée.
" J't'en pose moi des questions ? " répliqua aussitôt la belle alezane, panachant la queue et ronflant des naseaux comme un étalon en duel. Qu'elle le détestait, celui-là, avec ses airs de prétentieux mal fini !
Le bai choisit de ne pas répondre, poussant plutôt un long soupir exaspéré que Lïcaen ne manqua pas de relever. Elle lui tourna le dos avec un air méprisant, convaincue d'avoir gagné, comme à son habitude.

• Vers quatre heures, la lumière s'alluma soudain. Tout à fait éblouie, l'alezane recula au fond de son box et secoua la tête. Ils en avaient, des manières, ces bipèdes ! Tout d'abord ils la prenaient pour une machine de compétition, et maintenant ils la réveillaient à quatre heures du matin hors saison de concours ? Quels idiots, mais quels idiots ! ¨
Lïcaen ruminait tellement ses sombres pensées qu'elle n'entendit pas l'inconnu entrer dans sa stalle et eut un grand mouvement de recul lorsqu'il lui passa un licol en cuir noir et, vif comme l'éclair, le bouclait derrière les oreilles de l'alezane. Il y fixa une longe solide de la même couleur. La jument, outrée, se leva de toute sa hauteur et retomba à quelques centimètres de l'homme qui ne semblait, au grand dam de Lïcae, absolument pas impressionné. Sans un mot superflu, il claqua de la langue et sortit de l'écurie avec, au bout de la longe, une jument fortement irritée qui fouettait l'air de la queue et tournait autour de lui avec un air de défi.
Tellement occupée à le défier, elle ne remarqua même pas qu'il la grimpait dans le van ! Hennissant, grognant, elle tenta de se défaire de ses liens : pour plus de sécurité, le bougre l'avait attaché des deux côtés du licol par des chaines en fer !

• Durant tout le trajet, elle n'arrêta pas de frapper du sabot contre le sol du van, le faisant tanguer autant qu'elle pouvait. Le van, d'une place et demie, n'était pas assez grand pour Madame, habituée à voyager dans le luxe ! Elle continua à ruminer et à frapper du pied pendant tout le trajet, se cabrant aussi haut que lui permettaient ses chaines, c'est à dire .. environ à dix centimètres du sol.

• L'arrivée, enfin ! Le van s'ouvrit, la porte latérale tout d'abord, et un autre homme lui détacha ses chaines. Le pont s'abaissa et la jument, folle de rage, se détacha, fit un remarquable demi-tour sur les postérieurs et sortit du van au galop en hennissant sa colère.
Une femme, cette fois, attrapa sans crainte l'alezane qui se débattit, en vain. Elle lui murmura des mots doux qui n'eurent pour effet que de faire piaffer la jument au lieu qu'elle rue et se cabre ; déjà une belle victoire, dira-t-on. Elle l'attacha à un piquet en bois puis monta dans le camion, claqua la porte, et repartit en faisant signe à ses coéquipiers que leur travail s'arrêtait là.

• Seule ! Ils avaient osé la laisser seule ! La jument rebelle tira sur sa longe de toutes ses forces, et elle finit par réussir à la casser. Plutôt fière d'elle, elle se mit à trottiner dans la cour, inspectant chaque recoin de celle-ci. Puis elle se décida à se lancer dans l'exploration de ce Haras qu'elle ne connaissait pas. Par quoi allait-elle commencer ?

Date d'inscription : 14/06/2017

Une star dans la place ?

Maxime regarda discrètement l'horloge au dessus de la tête de la demoiselle en face de lui. Il désespérait qu'elle ne le laisse tranquille un jour. Il n'était pas très friant des entrevues improvisées dans le genre. Il soupira malgré lui, regardant autour de lui pour trouver une échappatoire, mais il n'en voyait aucune...
Femme ▬ Et vous avez passer beaucoup de temps au Portugal ?
Maxime ▬ Oui, pas mal d'années...
Femme ▬ Mais c'est super ! J'ai un oncle qui habite en banlieue de Lisbonne et...

BlaBlaBla. Le garçon sourit malgré tout, hochant doucement la tête et glissant des « c'est bien » sans grandes convictions ni enthousiasme. Il avait hâte de rejoindre son bureau, il avait des cours à préparer et son planning à regarder. De plus, une nouvelle jument devait arriver au Haras et c'était, à priori, celle dont il aurait la charge durant son séjour ici. Il ne voulait donc pas rater son arrivée. Mais il avait prit un mauvais départ en loupant la sonnerie de son réveil. il avait ouvert les yeux deux bonnes heures après l'heure voulue et s'était dépêché de prendre une douche avant d'enfiler une tenue d'équitation des plus classique. Il n'avait même pas eu le temps de s'arrêter devant une glace pour voir la tête qu'il avait. Il avait filé à travers le Haras pour rejoindre l'accueil et avait croisé une élève de l'école qui lui faisait la causette. Il n'avait pas su refuser la conversation et restait sagement à sa place. De plus, avec ce qu'il voyait de la cours, la jument n'était déjà plus là. Certainement déjà placée dans son box par un palefrenier ou mise dans un des nombreux paddock du domaine.
Maxime ▬ Ecoutez Mademoiselle, je dois vraiment y aller, je vais être en retard sinon. On se reverra certainement en cours ! Bonne journée !

Il n'attendit pas de réponse et fila en toute délicatesse. Il souffla en grand coup en sortant dans la cours, ignorant le froid. Il regardait partout, cherchant des yeux la jument alezane. Mais elle n'était effectivement pas là. Il soupira et traversa la cours vers les salles de cours. Un post-it signé de la main de Serge était collé sur son sous-main. « N'oublis pas Lïcaen, elle arrive tôt dans la matinée. Bonne journée ! Serge. ». Il se laissa tomber dans son fauteuil et soupira. Il ne l'avait pas oublié mais il avait manifestement loupé son arrivée. Il regarda à sa droite par les grandes baies vitrées qui donnaient sur une grande carrières multi-disciplines. Il y avait un cavalier qui travaillait son cheval sur quelques barres posées là pour l'occasion. Il sourit et se tourna de nouveau vers son bureau. Il allait sortir un carnet de cours quand un élève fit son apparition dans l'encadrement de la porte de son bureau, qu'il avait laissé grande ouverte.
Elève ▬ Max ? Il faut que tu vienne de suite, une jument s'est échappée on arrive pas à la retrouver !
Maxime ▬ Quoi ?!

Son sang ne fit qu'un tour. Il se leva en trombe et claqua la porte derrière lui, talonnant l'élève qui était venu le prévenir. Il attrapa une longe et les groupe se formèrent. Il partait seul du côté des prés et paddock alors que les élèves s'enfonçaient dans les parcs avoisinant et le parcours de cross. Comme il l'avait craint, la jument en fuite n'était autre que Lïcaen, « sa jument ». Il se passa une main sur le visage, fouillant des yeux le paysage environnant et priant pour qu'il retrouve la jument, et surtout, qu'elle ne se soit pas blessée...

Date d'inscription : 10/11/2010

• Blessée ? Certainement pas, Lïcaen Music était trop délicate et faisait trop attention à elle pour cela. Après s'être libérée et avoir passé un long moment à galoper après les oiseaux, frappant le sol de ses sabots à chaque foulée de son galop exagérément élégant, elle avait fini par se lasser et son envie de partir à l'aventure avait pris le dessus. Soufflant des petits nuages dans l'air froid du matin, la belle alezane était partie trottiner dans les prés du Haras. Elle avait observé un moment un cheval qui lui semblait bien docile, qui se pliait sans mal aux exercices de saut que lui imposaient son cavalier. Des barres d'à peine soixante-dix centimètres, quelle honte ! Jamais Lïcae n'accepterait d'être traitée de la sorte, même pour un début de séance ; soixante-dix centimètres, quelle infériorité ! Ses anciens propriétaires avaient bien fini par le comprendre ; en dessous d'une certaine hauteur, la jument n'hésitais pas à foncer dans les barres comme dans des quilles, méprisant tout ce qu'elle jugeait être trop bas ou trop facile à franchir.

• C'est environ une vingtaine de minutes après que la misère commença. Un élève aperçut la jument et rameuta deux de ses compatriotes, pour venir chercher la jument. La partie était loin d'être gagnée ; la jument, en les apercevant, se fit la belle. Elle galopa dans le Haras, profitant chaque instant un peu plus de cette formidable sensation de liberté que lui procurait le fait de galoper crinière au vent.
Elle aperçut alors un homme qui venait d'arriver, une longe à la main et cherchait quelque chose des yeux. Elle, sûrement .. cela ne pouvait être qu'elle. Le malheureux bout de longe noire qui pendouillait au bout de son licol en cuir n'était en effet pas suffisant pour l'attraper. Mais elle n'allait pas se laisser faire pour autant. Curieuse, elle s'approcha tout de même un peu de lui, et hennit fièrement pour attirer son attention. Debout en haut d'une sorte de tas de terre recouvert d'herbe, elle se cabra de toute sa hauteur et piaffa fièrement en secouant la crinière, comme pour défier ce cavalier solitaire. Seul, il n'avait aucune chance de réussir à l'enfermer dans un box !

[ Horriblement court, j'en suis désolée :$ ]

Date d'inscription : 14/06/2017

« Jument délicate, mais qui ne se laisse pas faire. Exigeante, à ne pas prendre à la légère. Plutôt sauvage. Très bonne sauteuse mais têtue. Nous ne pouvons plus rien en faire, je souhaite bon courage à ses nouveaux cavaliers. » Les mots sur le dossier de la jument dans la case "notes supplémentaires" revenaient à la mémoire de l'ex-cascadeur. A ce qu'il en avait comprit, la jument n'allait pas être seulement une partie de plaisir. Elle lui promettait de longues heures de casse-têtes et de réflexions...

Il entra dans un pré ouvert et regarda autour de lui. Au loin, les sous-bois. Les barrières de bois blanches des prés s'enfonçaient dans la forêt environnante sur quelques mètres, laissant aux chevaux le loisir de profiter de l'ombre l'été et de l'abri des arbres l'hiver. Les prés étaient en légère pentes et les bois les surplombaient. De petits talus pointait ça et là, laissant passer des cours d'eaux entre eux pour certain. Un hongre gris dans le pré voisin leva les yeux vers le garçon, pointant ses oreilles vers lui d'un air intéressé. Le brun sourit vers l'animal et s'arrêta un instant, posant les mains sur ses hanches. Le silence régnait. Briser la seconde suivante par le hennissement d'un cheval à la droite du garçon. Notre homme pivota sur lui-même et jeta un oeil au dessus de son épaule. Une jument alezane se tenait sur un talus, regard tourné vers lui. Un licol d'où pendait péniblement un morceau de longe noire, complètement arraché. Sans nul doute, c'était bien la jument qu'il cherchait. Il prit son téléphone et composa le numéro de l'élève qui l'avait prévenu. Il le remercia en lui annonçant qu'il avait mit la main sur la fugitive et qu'il se chargeait se la ramener à bon port. Il raccrocha et regarda de nouveau la jument, les yeux empli de curiosité. D'un coup, elle se cabra de toute sa hauteur pour enfin piaffer à son encontre. Voilà un bien beau défi. L'hongre derrière son dos ronfla des naseaux et repartit à ses brins d'herbe, sa polaire rouge floqué de l'écusson du Haras sur le dos.
Maxime ▬ Merci pour l'encouragement..., se souffla-t-il à lui-même

Il ne savait pas encore comment il allait faire pour récupéré la jument mais il fallait bien qu'il y arrive un jour ou l'autre. Et il ne pouvait pas laisser la jument se balader dans le Haras seule plus longtemps. Il soupira et commença à s'approcher de l’alezane, tentant le tout pour le tout. Même s'il était persuadé qu'elle ne se laisserait pas attraper comme ça, seulement pour ses beaux yeux clairs. Une fois qu'il fut à quelques mètres d'elle il s'arrêta et tendit sagement la main, lançant un amical appel de langue. Ou du moins, ce qu'il pensait être le plus amical. Il attendit sagement sa réaction, espérant qu'elle serait positive...

[C'est pas grave, c'est pas très long non plus pour moi x) Mais n'hésite pas à me jouer un peu, anticiper un tout petit peu mes réactions si ça peut donner plus d'idées =)]

Date d'inscription : 10/11/2010

• Lïcaen s'amusait comme une petite folle. Les oreilles en avant, elle donnait l'impression de sourire. Elle lança un long hennissement moqueur à l'intention de l'humain et frappa le sol de ses sabots. Elle se mit à faire des cercles autour de Maxime, à la fois pour le narguer mais aussi pour lui donner l'occasion de l'admirer. Les muscles de son encolure et de ses épaules étaient incroyablement visibles sous sa peau fine. Les naseaux grands ouverts et ses petites oreilles pivotant dans tous les sens, la queue fouettant l'air, Lïcaen donnait vraiment l'illusion d'une jument de présentation, parfaitement taillée pour cela. Soufflant doucement, elle prit le galop, continuant à tourner autour du cavalier qui semblait cependant loin de craquer devant l'affrontement visible de la petite jument aux allures de reine. L'encolure arquée, celle-ci paraissait danser autour de Maxime. Tout chez elle prêtait à croire qu'une fois apprivoisée, elle ne pouvait être qu'une remarquable championne. En effet, ce n'était que la vérité .. avec ces incessants changements de propriétaires, la jument s'était sentie trahie et avait commencé à en faire des siennes. Il en faudrait beaucoup pour conquérir la confiance de la belle, et lui donner l'occasion d'exprimer le meilleur d'elle-même tout le temps, non pas seulement lorsqu'elle le voulait. Il faudrait du chemin et bien du courage pour en arriver jusque là, la scène qui était en train de se dérouler en était une des preuves ... et Lïcaen n'était pas du genre à se laisser dominer, par qui que ce soit !

• Intriguée par l'humain, la délicate alezane commença à s'approcher. A ce moment là, il tendit la main. Elle s'immobilisa. Ainsi, il croyait qu'elle allait se laisser attraper ainsi ? Lorsqu'il claqua de la langue, elle émit un grognement mécontent et se cabra de toute sa hauteur, boxant l'air de ses antérieurs. Son but n'était pas de faire mal à l'humain, non, loin de là ; il ne lui avait rien fait, et elle avait beau être garce et prendre un mesquin plaisir à tester fortement ses cavaliers, elle n'avait pas cet éclat de méchanceté que certains chevaux portaient en eux. Non, Lïcae était une jument unique au monde, particulièrement caractérielle et plutôt sauvage quand on la titillait trop, mais loin d'être méchante.
Elle se remit à faire des cercles au triple galop, soulevant une épaisse poussière en frappant fort le sol de chacun de ses membres. Parfois, elle pilait net, s'approchait de l'humain, et dès qu'il faisait un geste, même imperceptible, elle reprenait sa ronde folle.

• Le manège dura plus d'une heure et demie. La jument était vive et endurante, mais comme le dit le proverbe, les chevaux qui piaffent le plus sont ceux qui courent le moins longtemps. Lïcaen Music finit donc par s'arrêter, les oreilles couchées en arrière, les flancs soulevés par sa respiration rapide. Tout son corps était couvert de sueur, et elle frissonnait. Elle recula de quelques pas et découvrit les dents, n'ayant guère plus ni la force, ni l'envie de s'enfuir au galop. Elle se contenta de faire demi-tour au pas et d'aller à une dizaines de mètres de Maxime, d'un trot restant léger et aérien, toujours avec cet air à la fois outré et moqueur qui lui était propre.

[ Tant que j'ai encore assez d'idées, je reste dans mes actions, mais si je manque vraiment d'inspiration je ferais comme ça, merci beaucoup ; tu peux anticiper les miennes aussi si besoin =) ]

Date d'inscription : 14/06/2017

La jument tournait autour du moniteur sans cesse. tropt, galop, tout y passait. Maxime fut tout d'abord exaspéré par ce petit manège, mais finalement, il le prit comme un bon moyen de découvrir une facette de l'alezane. Il s'accroupit lentement et la regarda faire. Elle était parfaitement placé, l'encolure gracieusement arquée et elle s'appliquait à bien levé les jambes à chaque pas qu'elle faisait. Elle avait le poil très court, soigneusement tondu pour l'hiver, mais brillant malgré tout. Ses crins courts se soulevaient au rythme de ses pas et aucun de ses muscles ne manquait à l'appel sous sa fine peau grise. Elle était bâtie pour le concours, et pour le saut. Un point qui venait un peu assombrir le garçon, lui qui avait suivie une formation de dressage de haute-école... Mais ce serait un défi supplémentaire pour lui ! De faire de cette bête de cso une excellente jument de dressage. Elle avait tout pour l'être de toute façon. Même sa façon de se mouvoir allait dans ce sens. Elle avait sans nul doute reçue une très bonne éducation.

La jument décida d'approcher un peu du garçon. ce dernier tendit lentement la main, espérant prendre un premier contact, et claqua la langue. Belle erreur n'avait-il pas fait là ! La rousse se cabra et repartit de plus belle, tournant inlassablement autour de lui. Il lui arrivait de s'approcher de l'homme, mais dès que ce dernier avait le malheur de tourner la tête vers elle ou tendre la main, elle repartait. Maxime avait connu un cheval de ce genre. Un étalon Lusitanien d'un splendide bai brun aux reflets cuivrés. L'étalon n'accordait pas sa confiance à n'importe qui et même si c'était le cas, il ne cessait de tourner dans son box lorsque quelqu'un venait le chercher et ce, jusqu'à ce qu'il consente à sortir. La première fois que Max l'avait monté, il était resté une heure assit devant le box à attendre que l'équidé se calme et ne veuille bien lui laisser avoir accès au box. La séance avait été déplorable, le cheval lui en faisant voir de toutes les couleurs. Mais sept mois après, c'est avec ce cheval qu'il avait décroché la seconde place aux masters de dressage de Lisbonne. Il l'avait même retrouvé dans un de ses films, quelques années plus tard. Un vrai plaisir ce fut. Le tournage durant la présence du cascadeur avait été bien plus simple et fluide que lors des semaines précédentes... Ainsi, notre homme prit son mal en patience et attendit sagement, assit au milieu du pré, jouant avec la longe qu'il avait dans les mains pour tuer le temps et levant souvent les yeux vers la jument. Rien ne servait de s'opposer à elle, il fallait être patient. Et cela, Maxime savait le faire.

Une heure et demi passa avant que la jument ne ralentisse l'allure. Elle respirait fort et était trempée de sueur. Elle était parcourue de frissons dû au froid. Un bien mauvais présage. Elle montra les dents au jeune homme et s'éloigna de lui, apparemment épuisée par sa course folle. Le brun fit une sorte de grimace et fini par se relever et marcha en direction de l'alezane, regardant où il mettait les pieds. Quand il ne fut plus qu'à deux mètres d'elle, il s'arrêta et la toisa du regard. Il resta un moment silencieux puis finit par s'adresser à elle comme s'il s'adressait à une enfant turbulente qui venait de tombée dans un ruisseau et qui était trop vexée pour avouer sa bêtise.
Maxime ▬ Alors ? On fait quoi maintenant ?! Je te laisse là crever de froid ou on rentre te sécher ?

Il avait glisser les mains dans ses poches et attendait tranquillement. Il n'allait certainement pas forcer la jument à faire quoi que se soit et pestait intérieurement envers celui qui l'avait fait voyager sans polaire. Ce n'était pas très malin de la laisser dans cet état, mais il savait pertinemment qu'elle était plus forte que lui et qu'à ce petit jeu là, c'est elle qui prendrait le dessus en un rien de temps. Il finit par enlever les mains de ses poches et prendre la longe, restant tout de même à sa place. Il voulait que la jument fasse le dernier pas et consente de son plein gré à le suivre. Quel que soit le temps qu'il y passerait...

Date d'inscription : 10/11/2010

• Rentrer ? Il allait falloir y songer. Cela impliquait non seulement qu'elle se laisse attraper par Maxime mais aussi se soumettre pour qu'il la guide, et entre autres qu'elle se retrouve enfermée dans un box pour le reste de la journée. Elle avait beau avoir horreur de ça, le froid n'était pas loin de prendre le dessus. La polaire ? Aucune personne n'avait pu la lui passer, elle en avait horreur, le contact de cette masse sur sa peau l'indisposait profondément. C'est un peu comme si on vous mettait une couette en guise de manteau : cela vous gênerait et entraverait vos mouvements, bien que ce soie sans doute très confortable. Pour Lïcaen, c'était la même histoire, et hors de question de sortir avec une couette sur elle ! L'alezane préférait laisser ses muscles libres, et se pavaner devant les autres chevaux et les humains ; elle adorait être admirée !

• Soudain, un bruit. Un infime ultrason porté par le vent qui arriva jusqu'aux oreilles de la jument qui secoua la tête, indisposée par les vibrations négatives qu'il provoquait. Lïcae ancra ses antérieurs dans le sol et décrocha une puissante ruade, puis lança un regard interrogateur à Maxime, donc elle s'était rapprochée en espérant que le bruit s'atténuerait. Elle s'était rapprochée d'un humain, inconnu qui plus est ! Reculant vivement, elle s'éloigna en sauts de mouton, l’œil vif et l'allure enlevée encore, malgré tout le poids de la fatigue et du froid qui s'écroulait sur ses épaules. Le soleil était à son zénith, mais l'ombre des arbres l'en protégeait ; pour y accéder, il lui faudrait passer à côté de son cavalier, et donc avoir un risque de se faire attraper. A moins que ..

• Un écart, une pirouette sur les postérieurs magnifiquement exécutée, et elle chargeait au galop sur Maxime. Au dernier moment, elle dévia de sa trajectoire, ses sabots effleurant à peine le sol. En face d'elle, une barrière qui faisait à l'origine un bon mètre quarante. Si elle prenait un saut légèrement plus long, elle partait d'une butte, ce qui réduisait la hauteur de vingt bons centimètres. Un jeu d'enfant pour la jument, qui, même fatiguée, gardait toute l'étendue de son potentiel. Un dernier effort .. elle se rassembla, tête haute, et frappa ses foulées. Trois, deux, un .. d'un bond magnifique, elle se trouvait dans la pâture. Mais là, une évidence la frappa : il n'y avait pas de sortie ! Tournant sur elle-même, elle dut se résigner à l'évidence : il n'y avait aucun endroit où elle pouvait passer en galopant sans glisser sur l'herbe fraîche, plus haute à cet endroit qu'à l'extérieur du pré. Malheur ! Comme une débutante, elle s'était laissée prendre au piège, et maintenant, elle avait encore plus froid.

• Résignée, elle alla appuyer sa tête contre l'encolure, les oreilles rabattues vers l'arrière, et adressa un petit hennissement boudeur à son cavalier. Il avait gagné, cette fois. Mais que cette fois alors, hein ...

Date d'inscription : 14/06/2017

Maxime observait toujours la jument d'un oeil calme. Elle n'avait pas l'air disposée à faire les derniers pas qui les séparait. Il soupira, attendant sagement. Il restèrent ainsi de longue minutes, une légère brise s'étant levée, amenant avec elle un vent glacial qui s'insinuait partout. Par chance, Max n'était pas spécialement sensible au froid et pourrait rester ainsi des heures durant. Mais la jument frissonnait toujours et la fatigue se ressentait, ainsi qu'une part de nervosité et de stress. Elle était dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, c'était tout à fait normal après tout. Elle s'approcha doucement de lui, secouant la tête, visiblement indisposée. Certainement par quelque chose que le jeune homme n'entendait pas ou ne sentait pas. Il sortit les mains de ses poches, prêt à passer la longe dans l'anneau du licol de l'alezane, mais celle-ci repartit de plus belle après avoir décoché une ruade. Le brun soupira de nouveau en la regardant faire. Il n'en avait décidément pas fini avec elle...

Il ne quittait pas la jument des yeux et garda son calme quand elle décida de charger sur le moniteur. Ce dernier se tendit, prêt à bondir sur le côté si jamais elle ne déviait pas de sa course. Il avait l'habitude de ce genre de situation, même si celle-ci n'était pas contrôlé. Mais les chevaux qui lui fonçaient dessus, en temps que cascadeur, ça avait été une partie de son quotidien. Il avait apprit à réagir face à un cheval qui chargeait. Mais la jument dévia au dernier moment. Le jeune homme eu le réflexe de tendre la main pour essayer d'attraper le morceau de longe qui pendait, mais il ne l'atteint pas.
Maxime ▬ Mer** !

Il se retourna vivement pour suivre la jument des yeux. La belle alezane prit la direction d'un petit talus, se tendit et sauta par dessus la barrière de bois. Il devait bien admettre que le saut de la jument avait été superbe. Mais dangereux pour la saison. L'herbe humide, malgré l'heure avancée de la matinée, était glissante à l'ombre des arbres. La jument aurait pu déraper, n'étant pas cramponnée, et se faire très mal. Les barrières étaient plutôt solides et ne tombaient pas de leurs socles, comme les barres de saut, si elles étaient malencontreusement percutées. Maxime pesta et marcha rapidement vers le pré dans lequel avait atterrit la jument. Mais quand il entendit son hennissement boudeur, il ralenti l'allure en levant les yeux. Regardant prestement autour de lui. La jument était coincée. L'herbe était plus haute et plus fraîche que de là où elle venait et était encore plus glissante, encore toute humide et à moitié gelée de la nuit. Le garçon sourit et atteint la barrière en fixant la jument. Il s'appuya contre le bois mouillé et soupira.
Maxime ▬ Je suppose que tu es fière de toi. Regarde-toi un peu. Morte de froid ! J'espère que tu es moins fragile que tu en as l'air et que tu ne vas pas attraper la mort avec tout ça !

Il ne put s'empêcher de foudroyer la jument du regard. Il était un peu en colère fasse à une telle inconscience. Mais il ne fallait pas s'attendre à ce qu'un cheval soit raisonnable ! Surtout de haut niveau. La majeure partie des chevaux de très haut-niveau étaient de véritables têtes brûlées. Et il fallait des mains de maîtres pour les canaliser.
Maxime ▬ C'est bon ? Décidée a te laisser soigner cette fois ? Ou tu préfère croupir là ?

Le brun soupira et passa sous la barrière pour se retrouver dans le même pré que la jument. Ignorant ses oreilles en arrières et sa mine renfrognée, il clippa sa longe à l'anneau du licol de la jument et tint la longe à son bout. Il préférait lui laisser un peu d'espace plutôt que de la tenir court. Il regarda ensuite la jument, plongeant son regard dans le sien. Il secoua alors la tête doucement, soupirant.
Maxime ▬ Aller viens, on rentre...

Sa voix s'était radoucie. Il était soulagé d'avoir enfin pu attraper la jument. Mais contrarié d'avoir loupé son premier cours de la journée, même s'il savait qu'il pourrait les rattrapé plus tard dans la semaine. Il prit doucement le chemin des écuries, Laissant plus de "liberté" que nécessaire à Licaen. Il restait tout de même méfiant, tenant la longe d'une main ferme mais sans tirer dessus, jetant fréquemment un oeil à la rousse. Elle frissonnait toujours de froid... Il comptait bien lui faire un bon pansage et un mash avant de la mettre dans son box. C'était le minimum qu'il puisse faire. Et si son état s'aggravait, il préviendrait le vétérinaire... En attendant, à part la sécher et la mettre au chaud, il n'y avait guère plus à faire...

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• Le soupir de Maxime n'avait évidemment pas échappé à l'oreille de la petite jument au moment où elle repartait en décrochant une ruade, oreilles plaquées contre le crâne, quand il avait cru réussir à l'attraper. Au moment où elle chargea, ses antérieurs frappant le sol régulièrement, à la manière d'un roulement de tambour, elle remarqua que le cavalier ne semblait pas avoir peur. Pire encore, habitué à ce genre de situation. Il tendit la main lorsqu'elle dévia, et manqua la longe de peu alors que la jument glissait légèrement et allait prendre son appui à l'endroit précis où le soleil, filtrant entre les arbres, avait légèrement réchauffé le sol et l'avait rendu moins glissant.
Elle avait survolé la barrière avec une bonne dizaine de centimètres de marge des antérieurs, mais sur la longueur, il fallait avouer qu'elle avait eu un sursaut quand elle avait sentit la barrière de bois effleurer très légèrement ses postérieurs. Envoyant une ruade à la réception, elle avait glissé et s'était rattrapée de justesse. En effet, il était temps de rentrer aux écuries avant qu'il n'arrive quelque malheur dont elle serait à la fois la cause et la victime, ce dont elle avait décidément horreur.

• Son cavalier s'appuya contre la barrière de bois et soupira, puis s'adressa à la jument d'un ton qui lui rappela celui de son premier cavalier, celui qui avait su faire la part entre ce qu'il pouvait lui demander, et ce qu'elle donnait d'elle-même. Curieuse, elle s'approcha un peu plus, une oreille pointée vers l'avant, un air interrogateur dans le regard. Elle renâcla, gratta le sol de son antérieur, mais ne bougea pas davantage.
Il la foudroya du regard ; la jument recula d'un pas et leva l'encolure, secouant la tête, ne sachant pas comment interpréter le regard dur de l'humain, qui ne tenait certainement pas d'une bonne émotion. Elle aimait aller trop loin, pousser son cavalier à bout pour voir ce qu'il donnerait. Apparemment, à part lui avoir fait perdre un dixième de sa patience, elle avait raté son coup aujourd'hui ; vu l'attitude de Maxime, elle le raterait certainement de belles fois encore.
Lorsque son cavalier entra dans le pré, elle eut un mouvement de recul. Plutôt habituée à se prendre des claques, de par son caractère insolant, elle avait fini par se méfier de l'Homme, et à en jouer encore plus. Lorsqu'il accrocha la longe au licol, ne tenant pas compte des frémissements nerveux qui couraient sous les muscles de la jument, Lïcaen s'éloigna. Il ne chercha pas à la retenir, elle ne chercha pas à s'enfuir non plus ; elle se tenait à environ un mètre de l'humain, ni trop près, ni trop loin non plus.
Sa vois s'était radoucie, il semblait tout à fait calme à présent. La délicate alezane l'examinait, retenait chacun de ses faits et gestes, ignorant la morsure du froid dans ses muscles.
Elle avait l'air de l'avoir déçu, sans plus. Légèrement contrarié, aussi. En fait, elle avait tout perdu à faire la folle, à part le fait d'avoir eu froid pendant un moment. Quel échec !
Sentant la présence d'autres chevaux, elle releva soudainement la tête, mais reste à côté de Maxime. Marchant avec légèreté sur le sol, elle avait tout d'une jument de parade ; en voyant sa démarche, jamais on ne l'aurait montée en saut d'obstacles. Un potentiel possible derrière son fichu caractère, certes, mais encore fallait-il trouver ce qui lui permettrait de l'exploiter en permanence, et pas seulement quand elle le souhaitait !

Date d'inscription : 14/06/2017

La jument le suivait tout de même à bonne distance, sans doute un peu méfiante. Elle avait eu un mouvement de recul lorsqu'il s'était approché pour accrocher la longe, comme si elle craignait qu'il ne lui donne un coup. Mauvais souvenir ? C'était sans doute le cas. Il faudrait qu'il fasse attention à ses gestes pour ne pas l'effrayer ou créer une mésentente entre eux. Il regarda discrètement la jument marcher du coin de l'oeil. Elle avait décidément une très belle allure, très aérienne qui pourrait faire des merveilles en dressage, rendant les reprises fluides et légères. Un délice à regarder en somme pour un féru de dressage comme lui. a l'approche des écuries, Licaen releva vivement la tête, tout de suite intéressée par ses congénères. Une sociable ? Ce serait une bonne chose.
Maxime ▬ Tu vas voir, y'en a plein des comme toi ici.

Il sourit à la jument tout en la faisant entrer dans un bâtiment à toit haut faisant penser à un hangar. Une vaste aire de pansage se déroulait devant eux. Des dizaines d'anneaux alignés, des douches à sol caoutchouteux et un solarium. C'est là qu'il dirigea la jument. Il lui fit faire demi-tour et l'attacha aux deux chaines qui pendaient mollement contre les murs encadrant le solarium. Il examina ensuite de plus près la belle, tout en sifflotant l'air d'un très vieux rock'n'roll. Il passa une main sur l'encolure de l'alezanne et descendit sur son dos et ses flancs avec précautions, ne sachant pas comment elle allait réagir. Il était possible qu'elle n'apprécie pas d'être manipulée ainsi par un simple inconnu. Ou un connu d'ailleurs. Elle était humide et il mettrait des heures s'il devait la bouchonner. Le solarium et ses chaud rayon était la solution du moment. Non seulement elle se réchaufferait mais en plus elle se sécherait. Il flatta l'encolure de la jument et abaissa le solarium, le mettant en route doucement. Il ne voulait pas du trop chaud.
Maxime ▬ Tu reste sage je reviens. J'en ai pour deux minute, ok miss ?

Il la considéra et hocha la tête. De toute façon, avec les chaines rivées aux murs, elle ne pourrait pas aller bien loin. De plus, l'écurie était complètement close. Il s'éloigna et entra dans la sellerie du personnel, à une dizaine de mètres de là. Il avait arrêté de siffler et tendait l'oreille pour surveiller la jument. Il l'entendrait forcément si elle bougeait trop. Il farfouilla dans son casier et sortit un sac de pansage et une fine polaire rouge. Légère, elle tenait tout de même bien chaud. Il sortit de la sellerie avec tout son attirail et se dirigea de nouveau vers le solarium...

[désolé pour le retard en plus il est pas terrible mon rp x)]

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• La belle jument hennit, en réponse à l'appel d'un autre cheval. Fichu caractère pour les humains, elle était tout de même plutôt sociable avec ses congénères, sans toutefois leur témoigner une amitié qui dépasserait les bornes, ce qui n'était vraiment pas dans son genre. Marchant aux côtés de son cavalier, elle s'aperçut qu'il la détaillait du coin de l'oeil. Arquant l'encolure, elle entreprit comme une petite danse autour de lui, les oreilles pointées vers l'avant, un air mystérieux dans le regard ; elle aimait qu'on l'observe, elle aimait parader et plus que tout encore, elle aimait avoir un public. Le ton de sa voix était doux, il ne semblait pas perturbé plus que ça par les farces de la jument. Bonne ou mauvaise chose ? On aurait dit qu'il avait déjà eu affaire à des chevaux comme Lïcaen. Tant pis, elle redoublerait d'ingéniosité, elle lui en ferait baver pour voir s'il était digne de confiance. Après, peut-être pourrait-il en tirer quelque chose, mais le chemin serait long, très long. Il ne semblait pas énervé, sa prise sur la longe restait ferme mais douce, tout dans son contact était rassurant, et c'est ce qui perturbait l'alezane qui restait sur ses gardes, prête à réagir comme une furie au moindre geste brusque.

• Au moment d'entrer dans l'écurie, elle eut un léger mouvement de recul et caracola sur le côté, mais elle ne fit pas plus de difficultés à Maxime, restant légèrement en retrait par rapport à lui, totalement aux aguets, ses muscles tendus, prête à fuir. Les écuries étaient bien différentes de toute ce qu'elle avait connu, mais cela ne l'indisposait pas vraiment à long terme ; elle voulait s'assurer que l'endroit était fiable. Distraite, elle suivit son cavalier sans broncher, puis se rendit compte qu'elle avait eu tort. Des chaines en fer ! Elle, Lïcaen Music, attachée à des chaînes en fer ! Elle ronfla des naseaux et coucha les oreilles, frappant d'un antérieur contre le sol. Quelle honte ... des chaines ! Il passa une main sur son dos et elle eut un bougea légèrement, découvrant les dents et agitant furieusement l'encolure. Il avait osé, cet humain, l'attacher à des chaines ! Il abaissa une drôle de machine au-dessus de la jument qui plaqua totalement les oreilles contre son crâne et dansa sur le côté. Elle se calma cependant, lasse, au bout de cinq minutes. Les sifflotements de Maxime avaient cessé, et elle se demandait ce qu'il pouvait bien préparer. Un sale coup ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle en doutait. Le voyant apparaître au bout de l'allée, elle ronfla des naseaux, mécontente, et tira d'un coup sec sur les chaines, sans pousser son mouvement plus loin.

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La jument ne lui avait pas trop fait de problème pour aller à l'écurie. Elle avait parader, ce qui amusa le jeune homme, mais elle s'était laissé faire, ce qui était plutôt un bon point. Elle hennit à l'attention d'un autre équidé, ce que Maxime laissait faire. Après tout, lui aussi saluait ses congénères, pourquoi pas elle ? Elle s'était laisser attacher sous le solarium mais avait violemment réagit, n'appréciant apparemment pas du tout. Le garçon avait prit cela pour une certaine méfiance envers l'appareil que certain chevaux n'aimait pas et été aller à la sellerie. En sortant de cette dernière et pour retourner vers la jument, voyant qu'elle n'avait pas bouger, il reprit ses sifflotements. Il déposa doucement le sac de pansage près de la jument et l'observa. Elle avait ronfler des naseaux et tirer sur les chaines qui la tenaient attaché. Manifestement elle avait l'air mécontente. Le jeune homme soupira et posa les mains sur ses hanches.
Maxime ▬ Qu'est ce que t'as encore ? Qu'est ce qui te gêne tant ? Les chaines ?

Il en saisit une avant de la lâcher, par simple réflexe, pour accompagner le visuel à la parole. Il toisa la jument un moment et attrapa un cure-pied.
Maxime ▬ Ecoute c'est bientôt terminé, laisse moi terminer mon pansage et je te détache.

Il s'approcha de la jument et lui passa une main douce sur l'encolure, reprenant ses sifflotement. Doucement, il se pencha pour demander un pied à la rousse, l'antérieur gauche, passant la main sur toute sa jambe, exerçant une légère pression. Il lui prit le pied et cura ce dernier, aussi rapidement que possible. Il savait que la plupart des chevaux n'aimait pas rester les pieds en l'air trop longtemps. Une fois l'antérieur fini, il passa au postérieur du même côté, refaisant les même gestes que pour l'antérieur. Puis l'autre postérieur, et enfin, le dernier antérieur. Il abandonna le cure-pied le long du mur mais resta accroupie. Il tâta chaque membre de la jument avec un peu plus d'attention, vérifiant qu'ils ne gonflent pas avec les efforts fournis et le froid. Il massa doucement chacun d'eux, étudiant les réactions de la jument en même temps. Tout cela en changeant d'air, mais toujours en sifflotant. Elle avait de jolies jambes cette jument. Et d'après ce qu'il avait vu, des allures magnifique. Une musculature parfaite. Pas étonnant qu'elle soit un crack sur les pistes du monde entier ! Le jeune homme se releva doucement après avoir examiné tout les membres de l'alezane et la caressa doucement.
Maxime ▬ Alors ma belle... Tu sèche un peu ou pas du tout ?

Avec délicatesse, il passa une main sur les flancs de la jument, encore un peu humide...

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• Maxime saisit la chaîne, et Lïcaen eut un léger mouvement de recul, mais il se contentait de la lui montrer, surement pour associer le geste à la parole. Paroles que la jument n'avait pas comprises mais qu'importait, elles n'avaient pas l'air désagréables. Elle sentit le regard de son cavalier posé sur elle et coucha une oreille, intriguée. Qu'est-ce qu'il lui voulait, à la fin ? Est-ce qu'elle allait rester ici pour toujours ? C'était quoi, ce bazar ?! L'incompréhension se lisait dans le regard de l'alezane ; la méfiance, aussi, et une touche de malice. Elle frappa du sabot le sol de l'écurie, qui vibra légèrement sous l'assaut, et l'écho se répercuta dans l'espace clos. Elle ronfla des naseaux et gratta le sol, défiant l'humain du regard, puis s'arrêta, lassée. Il lui parla encore, et elle le regarda, s'interrogeant sur ses propos qu'elle n'avaient pas compris.

Mine de rien, elle faisait celle qui s'en fichait un peu, mais elle était intéressée par la suite des évènements qui seraient sûrement intéressants. D'après ce qu'elle avait compris, il allait la travailler dans les jours à venir, et la vraie confrontation commencerait là. Il n'avait encore rien vu ! Tout à ses pensées de plans diaboliques, la jument sursauta et s'écarta vivement quand il passa la main sur son encolure. Les chaînes accrochées à son licol retinrent son mouvement et elle renâcla, puis se décida à se laisser faire après avoir quelque peu dansé sur le côté.

Son mauvais caractère influait beaucoup sur ses réactions, car elle n'avait pas été mal éduquée. Un peu brutalement, certes, mais bien. Ainsi, quand il lui demanda le pied, elle commença par lever l'autre antérieur, histoire de s'amuser un peu. Puis elle finit par lui donner le pied. Le postérieur, elle ne voulut tout simplement pas le lever dans un premier temps, puis elle lui accorda tout de même, et ne fit pas de problème pour les deux autres pieds. Il lui massa ensuite les membres et elle le laissa faire, étonnée ; elle ne connaissait pas ces manières de faire qui l'intriguaient fortement. Il passa une main sur ses flancs, encore humides, et elle frémit légèrement, faisant un pas sur le côté. Décidément, elle ne comprenait plus rien.

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L'alezane avait une fâcheuse tendance à sursauter à chaque fois que le garçon posait la main sur elle. De plus, elle avait l'air un peu perdue. Décidément, ils ne se comprendraient pas de suite. Lui aussi était intrigué. Il ne connaissait pas son histoire et se posait des questions sur le pourquoi de ses sursauts et écarts. Cependant, en donnant les pieds, elle avait joué. Un esprit taquin se cachait donc dans sa fine tête ? Un sourire releva les lèvres du garçon. Sans doute. Si elle aimait jouer, c'était tant mieux car lui aussi. Il ne comptait pas grimper sur son dos de suite, il fallait d'abord qu'ils fassent un peu mieux connaissance. Quoi de mieux qu'une séance de jeux à pieds pour commencer ? Il aurait un petit aperçu de la jument même s'il savait très bien que bien des chevaux étaient différents en main et sous la selle. Il caressa doucement la jument avant de s'appuyer contre un des murs du solarium et de se laisser glisser au sol. Il n'avait plus grand chose à faire mis à part attendre qu'elle sèche. Le box de la demoiselle était déjà près et n'attendais plus qu'elle. Et il était hors de question qu'il la laisse seul ici.

Il finit par prendre son téléphone et pianoté sur l'écran tactile de ce dernier. En peut de temps il était sur le navigateur proposé par son opérateur et tapait le nom de la jument dans la barre de recherche, pour savoir ce que le net contenait sur elle. Son palmarès s'affichait en premier, impressionnant. Que des concours de saut. Maxime sourit. Cela confirmait de plus en plus ses première craintes. Lui était un féru de dressage. Il avait passer beaucoup de temps dans les écoles portugaises à apprendre les rudiments de la haute école, sur le dos du pur-sang lusitano plus ou moins coopératif. Il farfouilla sur les différentes pages web qu'il trouvait, commentant ses trouvailles à la jument d'une voix douce. Puis il tomba sur une coupure de presse. Une une d'une revue équine qui était parue quelques semaines plus tôt. Un accident grave était décrit. L'ancien propriétaire de Lïcaen, celui qui l'avait emmené aux sommets de l'organigramme des champions équins, ne pouvait plus remettre le pied à l'étrier. Et de ce fait, ne pouvait plus garder Lïcaen avec lui, malgré tout l'amour qu'il portait à la jument. L'article était émouvant. Retraçant une partie de l'histoire de la jument, et le parcours exceptionnel du couple. La séparation n'avait pas du être facile, autant pour lui que pour elle.

Il éteignit son téléphone et le rangea, relevant les yeux vers l'alezane. Il la balaya du regard. Plus aucune tâche sombre ne venait ternir sa robe. Elle était sèche. Il se releva tout doucement et clipsa sa longe au licol de la demoiselle. Tout en lui parlant, il détacha les chaines qui la tenait sous le solarium.
Maxime ▬ C'est bon, Miss, enfin sèche. Tu vas pouvoir découvrir ton nouveau chez toi ! J'espère que tu t'es réchauffé au moins sous les lampes chaudes... Je te ramène dans ton box et je te prépare un gruau tiède, ça devrait te faire du bien...

Il fit avancer la jument dans la grande allée de l'écurie et la fit entrer dans son box. Les box étaient grands et clairs et les litière changée régulièrement. Eau à volonté et les rations étaient distribuées selon les exercices des chevaux. Tout était fait pour le confort des chevaux...

Date d'inscription : 10/11/2010

• Une tendance à sursauter, un foutu caractère ? Tout cela était naturel pour la jument qui avait été élevée dans un environnement où les chevaux étaient soit soumis et bien traités, soit rebelles et éduqués en conséquence. Arrachée à son Wyoming natal après avoir eu l'occasion d'y goûter et de l'apprécier plainement, elle avait beaucoup vu la cravache et les éperons, les cavaliers mécontents lui mettre des mors toujours plus durs, mais sans jamais arriver à leurs fins. Ils n'avaient réussi qu'à la dégoûter des Hommes, son débourrage n'étant même pas terminé. L'entraineur avait mis des milliers d'euros sur cette jument, et elle s'avérait totalement inmontable. Il avait fait appel aux meilleurs cavaliers de la région, qui abandonnaient vite : Lïcaen devenait intraitable, il était impossible de mettre le pied à l'étrier sans qu'elle se cabre, et si par chance on arrivait à se mettre en selle, la cravache et le pelham ne faisaient rien : elle restait sur place, reculait en s'acculant, puis partait au triple galop sur des centaines de mètres avec une endurance hors du commun. Rapide, intelligente, forte : trois qualités qui auraient pu faire d'elle une excellente jument de complet, sans aucun doute. Mais tellement indomptable .. tellement folle, disaient-ils. Elle n'acceptait pas le joug, pas la domination. Il fallait la vendre.

Elle rencontra un homme qui allait changer sa vie. Débourrée avec des méthodes douces, pas d'éperons, une cravache pour la forme et un petit mors simple dans la bouche, une monte toute en finesse, et ils faisaient des merveilles. Sur trois ans, la jument avait eu envie d'y aller, de gagner, pour faire plaisir à son cavalier. Elle était fière, et malgré ses petits écarts, ils s'entendaient à merveille.

Puis l'accident. Trahie, la belle alezane. Remise entre les mains d'étrangers. Un nouveau monde, encore ... pourquoi ? Qu'avait-elle fait de mal ? Rien. Mais elle devait partir quand même. Pourquoi ?

• Lorsqu'il sortit son portable de sa poche, la petite jument s'approcha, les oreilles pointées vers l'avant, pas à pas, ronflant des naseaux. Elle gratta le sol de l'antérieur droit puis donna un coup de tête dans la main de Maxime : touché ! C'était quoi, ce truc bizarre sur lequel il pianotait ? Elle n'en avait jamais vu. Elle souffla et s'aperçut avec amusement que ça faisait de la buée. Etonnée, elle recula d'un pas, les oreilles pivotant dans tous les sens, pour le moins intriguée par la chose.

• Son cavalier la détacha, et elle eut un mouvement de côté, relevant l'encolure. Par sa douceur, il lui rappelait son ancien cavalier. S'habitueraient-ils l'un à l'autre, apprendrait-elle à l'apprécier, à lui donner le meilleur d'elle-même, pour qu'il la laisse tomber, lui aussi ? Elle s'ébroua et lui souffla doucement dans les cheveux avant de s'arrêter net, entendant un bruit étrange qui venait de dehors. Les oreilles pivotant dans tous les sens, elle caracola sur le côté et planta ses quatre fers dans le sol. Autre bruit. Strident, cette fois. Les oreilles plaquées contre le crâne, elle se cabra légèrement et recula de trois pas, interrogeant Maxime du regard. Lui faire confiance, continuer à avancer ? Se méfier, et refuser d'aller plus loin, comme son instinct lui disait de faire ? Ce bruit l'irritait vraiment. Puis il cessa, comme il avait commencé. Mais l'énervement de Lïcaen était palpable. Secouant la tête dans tous les sens, elle fit un brusque écart et frappa du postérieur contre le sol.

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La jument était décidément très curieuse. Le jeune homme la laissa faire lorsqu'elle s'intéressa au téléphone portable, plus amusé qu'autre chose. Il poursuivait sa lecture à travers la buée que créait la jument. Il voulu ensuite l'amener à son box, mais les choses ne se déroulèrent pas comme il l'espérait. Après lui avoir ébouriffé les cheveux, l'alezane s'arrêta net, inquiète. Maxime ne comprit pas de suite pourquoi. Puis un bruit étrange lui parvint du dehors. Suivit d'un sifflement strident. La réaction ne se fit pas attendre, la jument avait les oreilles plaquées contre sa nuque et piaffait tout en reculant. Elle n'était vraiment pas rassurée. Le bruit cessa mais la jument était toujours énervée et c'était flagrant. Elle croisa le regard du cavalier qui relâchait la longe petit à petit.

Maxime ▬ Chuuut...Lààà Lïcaen... C'est rien... Je ne sais pas ce que c'est mais ça ne te fera rien...

Il tendit prudemment la main vers la jument pour lui caresser l'encolure, murmurant toujours sur un ton doux et qui se voulait le plus rassurant possible. Doucement, il laissa la longe glisser entre ses doigts pour laisser plus de liberté à la jument. Il ne voulait pas insister tant qu'elle ne se serait pas un peu plus calmé. Ainsi, si elle voulait reculer, il la laisserait faire, pour revenir plus tard. Ils avaient tout leur temps, même si les minutes défilaient tranquillement.

Maxime ▬ Doucement ma belle... Lààà... Alors, ça va mieux ?

Le jeune homme s'approcha doucement de la jument pour se mettre à la hauteur de son épaule. Toujours en lui parlant doucement et calmement. Passant une main sur son encolure autant que possible. Il faisait des gestes lents pour ne pas effrayé la jument plus qu'elle ne l'était. Il retenta enfin de la faire repartir en avant, prenant la direction de son box. C'était sans compter sur l'intervention d'une autre jument, qui donna un violent coup de sabot dans sa porte, visiblement très mécontente que le couple stationne devant sa porte. Les doigts du garçon se refermèrent d'instinct sur la longe, sans pour autant qu'il ne crée de tension dessus. Il regarda sa jument, en essayant de calmer tout ce petit monde...

[il est pas terrible du tout ce post j'avais pas d'idée je suis désolé x)]

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[ Apparemment tu en as eues plus que moi xD ]

• Chose étonnante, Maxime relâcha la longe au lieu de la raccourcir. Il l'intriguait, vraiment, mais elle restait sur ses gardes. Elle lui avait fait des mauvais coups mais il était resté calme, patient avec elle, sans jamais élever la voix, restant calme même quand elle avait poussé le bouchon un peu trop loin .. décidément, il marquait des points avec l'alezane, même si celle-ci était loin de vouloir se laisser faire aussi facilement. Les oreilles toujours plaquées contre sa nuque, ramassée sur elle-même et prête à fuir, elle était attentive à tout ce qu'il se passait autour d'elle. Elle recula légèrement, avant de sentir une légère tension sur la longe. Vrai, il était encore là, et n'était pas prêt à lâcher prise. De toutes façons, elle n'aurait pas pu aller bien loin, les portes de l'écurie étaient fermées ... mais le bruit avait fortement indisposé la jument. Plus un caprice qu'une vraie gêne, ce n'était pas faux, mais elle avait les nerfs à fleur de peau et il était hors de question qu'elle se comporte en petit cheval soumis, elle le regretterait trop par la suite si ces humains-là n'étaient pas non plus dignes de confiance. L'oreille droite de la jument se pointa en avant pour écouter son cavalier : son côté mauvaise fille ne lui ôtait pas un semblant d'éducation. En effet, si son cavalier lui parlait, elle avait appris à l'écouter. Très sensible au ton de la voix de Maxime, elle cessa de piaffer. Une belle victoire, en soi.

• Il tendit la main vers elle pour caresser son encolure. Elle bougea légèrement et ronfla des naseaux, mais ce fut tout. Elle en avait assez, aujourd'hui, et elle était fatiguée. Ça la répugnait de l'admettre, mais il avait gagné .. pour cette fois. Une bataille, pas la guerre. Elle verrait bien si il était digne de confiance. Elle baissa la tête et resta immobile, même lorsqu'il détendit la longe. Maxime prit la direction de son box, la longe toujours détendue, et Lïcaen s'apprétait à le suivre. Mais ... une jument frappa violemment contre la porte de son box, certainement mécontente qu'ils stationnent devant son box. L'alezane vit rouge lorsque l'inconnue découvrit les dents. Redressant brusquement la tête, elle se cabra à demi, se débattant contre la tension de la longe, et ronfla des naseaux, frappant ensuite de l'antérieur contre le sol, une pure manoeuvre d'intimidation. Elle aurait pu tendre l'encolure et mordre, c'était à sa portée, en forçant un peu .. mais curieusement, quelque chose l'en empêchait. Ce quelque chose, son cavalier, à quelques mètres de là, un des seuls humains qui avaient été gentils avec elle. Plaquant les oreilles contre son crâne, elle découvrit les dents, secoua la tête, puis continua sa route vers Maxime et s'arrêta à quelques pas de lui, la tête haute, et s'ébroua, un air fier dans le regard.

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Lïcaen Music dansa instinctivement suite à l'agression de l'autre jument. Un comportement normal en somme mais qui était impressionant et qui pouvait mal tourné si la mésentente entre les équidés se transformait en guerre déclarée. Cependant, la manoeurvre d'intimidation de l'alezanne eu de l'effet et l'autre jument rentra la tête dans son box, mécontente mais retrouvant un semblant de calme. Heureusement, ces deux là n'étaient pas dans des box voisins. C'était déjà un bon point. La mini-crise passé, Lïcaen reporta son attention sur son cavalier, qui en fut flatter. Il passa une main sur l'encolure de la jument, et se reprit, d'une voix douce.

Maxime ▬ Lààà... Ok... Bon, on rentre maintenant ? Il se fait tard et une ration t'attends Mademoiselle !

Il sourit à la rousse et relâcha la pression sur la longe. Après tout, elle n'en avait pas besoin. Calmement, il reprit la marche en avant vers le box de la jument qui était un peu plus loin. Il avait été fraîchement pailler, l'eau était à volonté et une ration de granulé était déjà dans la mangeoire de la jument. Il la fit doucement rentrer dans son box et ôta son licol pour lui laisser la tête libre. Il attacha ce dernier à un clou près de la porte et attrapa quelques poignées de foin frais dans un ballot au coin d'une allée, et déposa le tout dans le box de la jument. Il vérifia que tout était en ordre et passa une dernière fois la main sur l'encolure de la rousse.

Maxime ▬Je reviens te voir demain ma belle ? T'inquiète pas, je t'oublie pas. A demain !

Il sortit doucement du box et referma la porte, vérifiant son état. Là encore, tout était en ordre. Il passa la chaine de sécurité et sortit de l'écurie, laissant la jument seule à la découverte de sa nouvelle demeure...

[Encore une fois c'est moyen... --' On termine sur ta réponse ?]

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