Nouvelle rencontre [PV Maxime]

Sophie s'aventura un peu dans le haras. C'était sa première journée ici et elle c'était donc levé en ayant dans l'diée de visiter les lieux. Sa cigarette allumée elle s'aventura donc a l'aveuglette. Elle était finalement arrivée au club house et avait prit soin d'éteindre sa cigarette avant d'entrer. Elle ouvrit donc la porte et s'avança dans la pièce. Il faisait un peu frais ce matin et Sophie s'était donc bien couverte. Elle avait un jean bleu, un tee-shirt noir manches en bretelles simple avec un pull bleu roi par dessu avec des imprimés blanc et pour aller avec tous ça des bottines noires a talon aiguilles. Elle s'offrit un café bien chaud et s'installa bien confortablement dans un des fauteuils. Elle rabattit les manches de son pull sur ses main et s'enfonca encore un peu plus dans le fauteuil. Il y avait du soleil mais un vent glacial venait tout gacher.

Maxime avait décider de faire un petit jogging se matin là, autour des prés. Mettant un jogging noir et un sweat de même couleur, portant l'inscription en lettre blanche: NEW YORK. Une paire de basket et son ipod sur les oreilles, il partit donc en route et prit la direction des prés. Un vent glacial lui rougit les joues et lui engourdit rapidement les mains. Il ne portait rien sous son sweat et il commençait à le regretter. Il fit quand même un bon tour au rythme de Led Zeppelin et finit par revenir dans la cours. Il s'arrêta quelqeues minutes. Le lieu était si calme. A vrai dire, il était encore tôt et le froid incitait peu aux sorties.

Il se dirigea vers le club house à petite foulées avec l'idée d'y trouver un café bien chaud et un fauteuil confortable en face de la grande cheminée, qu'il espérait allumée. Il entra dans la salle et la chaleur l'envahit de suite. Il enleva ses écouteurs de ses oreilles et fourra l'appareil dans la poche de son jogging. Il se servit ensuite une tasse de café et se dirigea vers le fond de la salle, les doigts rouge, agripant la tasse brûlante. Une jeune femme était assise sur un fauteuil confortable et, heureusement pour lui, il en restait un à côté d'elle. La cheminée, juste en face, renvoyait la chaleur d'un magnifique feu. Il se tourna vers la jeune femme et lui sourit, posant sa tasse sur un petit guéridon en s'asseyant sur le fauteuil bordeaux:

Le jeune serra la main chaude de Sophie et se cala dans son fauteuil. Il laissa échapper un soupir de soulagement alors qu'il s'enfonçait dans le fauteuil moelleux. Il ferma les yeux quelques secondes, tenant sa tasse devant lui, des deux mains. Il était bien là... Il rouvrit ensuite les yeux et se tourna vers Sophie.

- Quand es tu arriver ? Je ne t'avais jamais croisé...

Il croisait tout de même assez fréquemment les élèves où le staff au détour d'une carrière ou d'un pré et il ne rappelait pas avoir déjà croisé la frimousse de la brune. Il porta la tasse à ses lèvres et souffla sur le liquide brûlant. Une vapeur épaisse s'échappa de la tasse pour disparaître dans les airs. Il toucha le café du bout des lèvres et, le trouvant encore trop chaud, souffla de nouveau. Le regard vers la jeune femme, attentif. Une braise sauta du feu pour s'éteindre sur la partie carrelage qui bordait la cheminée. Une mesure de sécurité assez pratique selon lui. Le parquet du reste de la pièce ne pouvait pas brûler grâce à cet empiècement de carrelage. Il étendit ses jambes, pour se caler mieux encore et bu une gorgée de café.

Maxime hocha doucement de la tête. Son mug près de sa tête. Les vapeurs d'eau lui chauffait les joues.

- Ah oui, hier c'est récent. Tu as déjà une attribution ?

La question était peut être banale mais normale dans le Haras. Chaque élève ayant un cheval... Il s'interessait de près aux attributions des autres et leur avancer. L'échange de points de vue et d'expérience était toujours interéssante. Il fixait les flammes dansant dans le feu. Juste ses yeux dépassait du gros mug. Les jambes tendues devant lui, juste les pieds croisés. Il avala une gorgée de café et se tourna vers Sophie, souriant. Les yeux de la jeune femme étaient splendide. Un craquement le fit se retourner brusquement mais il revint vers la jeune femme, attentif...

Le jeune homme se moqua de lui même alors qu'il replongeait le nez dans son mug. Il devait avoir l'air un peu idiot. Il répondit, un sourire enfantin sur le visage:

- Oh ! Et bien ! Et bah moi j'ai Little Ebony des Chouans. Un étalon noir, sympathique. Je l'aime bien.

Il avala une nouvelle gorgée en hochant de la tête.

- Mais tu sais, tu peux monté un autre cheval pour travailler un peu en attendant Summer Dream. Certains chevaux n'ont pas d'attributions et il faut bien s'en occupé. Il ne faudrait pas qu'ils se lassent et perdent de leur compétences...

Il resta quelques secondes pensifs et reprit:

- J'ai monté pas mal de chevaux ici... Tu sais quand Summer arrive ?

Il porta de nouveau le mug à ses lèvres, la tête tournée vers Sophie, à moitié caché par l'objet. Souriant derrière la terre cuite fumante...

Le brun disparu un moment derrière sa tasse, laissant la jeune femme aller ranger la sienne. Il ne bougeait pas, blotit dans son fauteuil. Il tremblait presque de froid. Le feu ne faisait plus de flammes, et la température ambiente baissait. Il grimaça et se tourna vers Sophie à sa dernière question. Il réfléchit quelques secondes et répondit:

- Ce que je préfère ? Pour sur, j'aime monté à cheval, j'aime l'adrénaline des concours et la complicité d'un couple pendant le dit concours. Mais je préfère ces petites séances de jeux, à part. Quand tout le monde dort encore et que t'es seul dans un manège, à jouer avec ton cheval...

Il resta pensif. Les souvenirs affluaient dans son esprit. Il sourit tristement et reprit:

- Enfin, tu vois... Une vraie complicité et confiance s'installe et c'est important. J'ai fait un peu d'équitation éthologique et j'ai adoré. J'espère pouvoir en faire avec Ebony... Je n'ai pas encore essayer...

Il sourit à Sophie, un peu plus joyeux que quelques secondes auparavant. Il finit son mug et le posa sur la table basse. Il posa les mains sur les accoudoirs du gros fauteuils et interrogea la jeune femme du regard:

- Et toi ?

C'est vrai que cette question en disait long. Et il était curieux d'en savoir plus sur la jeune femme...

Il lui sourit en retour. Cette pette tirade l'avait rendu plus vivante. On voyait bien que les chevaux étaient une véritable passion chez elle et même plus. Il se releva un peu dans son fauteuil, se sentant glissé et regarda le feu avec un regard un peu vague. Les souvenirs d'une vie passé ressurgirent, le rendant un peu nostalgique.

- C'est vrai que c'est un vrai plaisir de voir arrivé du fin fond de son pré le cheval dont on s'occupe. Et cette peur, cette adrénaline lorsqu'il chute ou qu'il lui arrive quelque chose. On en dort plus !

Il sourit, le regard toujours un peu perdu.

- C'est la plus agréable des émotions je trouve.

Il se tourna enfin vers Sophie et lui sourit. Mais son regard avait perdu de quelque chose. Un cheval lui manquait et il savait qu'il ne pourrait plus jamais le revoir. Un peu désireux de changer de sujet, il reprit, plus chaleureux:

- Et sinon, tu es arrivée comment ? Enfin, je veux dire, pourquoi tu es ici ? Qu'est ce qui t'as poussé à venir ?

Il croisa les bras devant lui et attendit la réponse, interrogeant la jeune femme du regard.

Le jeune homme sourit. Parler de lui ? Bon, si elle le voulait... Il répondit calmement, souriant amusé par ce retour en arrière:

- Ce doit faire 3 ou 4 mois que je suis ici. Je suis arrivé à la fin de l'année scolaire. En fait, je faisais des études à New York et de l'équitation en parrallèle. Pas de haut niveau mais bon. Et puis mon prof a trouver que j'avais du potentiel. Alors il a appellé Serge et m'a dit "Vas-y. T'es attendu." J'ai décroché mon diplôme et je suis venu direct en France. Je n'ai pas vraiment réfléchi à ce que je faisais, mais je suis là et j'adore !

Il rit doucement. La décision de venir au Haras s'était faite si vite. Il avait eu son diplôme, avait fait ses valises et était tout de suite venu, avec le premier avion en partance pour la France. Sacré voyage. Mais il adorait les chevaux et ne regrettait en rien, même si son père n'était pas forcément de so avis. Mais il avait terminé ses études et c'est ce qui importait le plus à son paternel. Alors il le laissait tranquille. Et cela allait parfaitement au jeune homme.

- Mais, pourquoi tu as tout arrêter pour l'éthologie ? Tu ne pouvais pas combiner les deux ?

Cela intriguait un peu le brun. Pour lui,il était inispensable de faire de l'éthologie avec son cheval de concours, pour une meilleure compréhension, pour la confiance...

Le jeune homme commençait a frissoner. Il se leva de son fauteuil et attrapa une bûche sous la cheminée et la jeta dans le feu. Il souffla sur les braises pour raviver les flammes. Le feu repartit d'un craquement sec. Il revint s'assoir dans son fauteuil et s'installa confortablement:

- Je vois. C'est dommage. C'est bête que tu n'es pas pu essayer l'éthologie avec ce cheval. Mais bon, des fois, on ne choisit pas !

Il sourit chaleureusement à la jeune femme.

- En venant au Haras, tu compte quand même reprendre la compétition ?

Décider à se réchauffer au plus vite, le jeune homme se releva et alla de nouveau remplir sa tasse de café. Tout en écoutant la jeune femme avec attention. D'un signe de tête il lui demanda si elle désirait boire un autre café au lait. Après tout, il était derrière le bar, alors...

Le jeune homme se saisi d'une seconde tasse et la rempli de café, y ajoutant un nuage de lait. Il apporta le tout aux fauteuils et tendit sa tasse à Sophie. Il se rassit et soupira en souriant. Le feu avait bien reprit et de belles flammes s'élevaient dans l'âtre. Il tourna de nouveau la tête vers la jeune femme et lui sourit:

- Tu feras le concours de dressage ? Ca va être sympa cette petite fête pour Halloween. Ca fait ne éternité que je ne l'ai pas fêté...

Il porta la tasse à ses lèvres et goûta le café brûlant du bout des lèvres. Un frisson le parcouru de la tête au pieds. Un frisson agréable, de bien être. Il regardait les flammes dansées devant lui, dans la même position qu'avant, les jambes étendues, les pieds croisés, la tasse sur ses cuisses, les coudes sur les accoudoirs. La lueur du feu donnait des reflets dorés à ses yeux, un peu étrange, ça lui donnait un air de démon, mais drôle. Il se sentait bien. Sophie était d'agréable compagnie et il était ravi d'être venu au Club-house.

Maxime avala une nouvelle gorgée de café. Il se réchauffa bien vite grâce au liquide brûlant. Il acquiesça à la réponse de Sophie. Elle n'avait pas tord. Lui non plus ne serait pas rassurer avec un cheval qu'il ne connaissait pas bien voir pas du tout. Il posa sa tasse vide sur la table basse et se tourna vers Sophie. Il écouta sa proposition et sourit à son tour.

- Avec plaisir ! Tu as une idée de l'endroit où tu veux aller ?

Lui même n'avait absolument aucune préférence. Il se leva et attrapa son manteau et celui de la jeune femme. Il lui tendit et enfila le sien, remontant la fermeture éclair. C'était un vieux sweat en fait qu'il prenait pour un manteau les jours où il montait à cheval et qu'il faisait un peu froid. Un polo noir avec un N et un Y broder dessus qu'il avait acheté à New York au début de ses études. Il remit en place la capuche dans son dos et fourra les mains dans les poches du sweat, un peu emmitouflé.

Il acquiesça et poussa la porte du club house, laissant rentrer l'air frais du dehors. Il y jeta un coup d'oeil. Personne. Non pas qu'il soit trop tôt, mais le froid poussait à rester dans les endroits clos, chauffés. I se tourna vers Sophie pour savoir si elle était prête et lui sourit. Il n'avait aucune idée de là où il pouvait l'emmener mais se laisserait conduire au gré des chemins.

- Quels sont les endroits que tu connais déjà ? Comme ça, on verra les autres...

Déjà, il serait fixé ainsi. Il attendit encore un peu et sortit, attendant la jeune femme. Il remit les mains dans ses poches et avança lentement ainsi. Il regrettait soudain de ne pas avoir prit sa parka mais bon, tant pis pour lui ! Un palefrenier ramenait un cheval des prés, une couverture sur le dos, les oreilles pointées vers lui. Il sourit. La baie sous la couverture était bien curieuse. La petite Kayla, il l'avait vu sous la selle de Serge a ses débuts. Une petite merveille. Il se tourna de nouveau vers Sophie et lui sourit, l'interrogeant du regard.