The little prince arrives at the new maison.L'angel is here ! [L]

Je dormais encore dans le box, avec ma mère, Sun Night, quand madame Bennett est venue me chercher dans le box...Je me suis laissé faire, j'ai confiance en elle, elle m'a mit un licol adapté à ma petite tête et m'a attaché à un anneau dehors, l'heure du pansage...Elle est revenue avec une énorme boîte, c'est quoi cette chose ?Le mari de madame Claire Bennett est arrivé avec ma mère au bout d'une longe et un van de l'autre côté de la cour...J'ai réussi à défaire le neux et je suis parti au galop suivant ma mère.Elle s'est retournée et s'est cabrée pour pouvoir venir vers moi, chose réussite...On se fit tout les deux un câlinou, nous jetions tous les deux un regard à l'endroit où les bipèdes avaient enterré Ardéchois, mon père qui est mort à 22 ans...Il me manque.Claire et son mari acourèrent vers nous, nous partions au galop, Claire m'avait rattrapé normal je ne suis qu'un poulain, je ne vais pas vite !Son mari attrapait ma mère, Sun Night et prononça des paroles que je ne compris pas...

<Profites en bien de ta mère, p'tit étalon, tu vas être vendu, eh eh !VENDU !>

Ma mère semblait avoir comprit et était triste...Elle se fit embarquer dans le van, qui parti aussitôt, je hennit de toutes mes forces en espérant qu'elle me réponde, ce qui fut le cas...Si seulement mon père était là.Un autre van était arrivé, surement pour me transporter avec Waky no Spot...Elle me manquerait.Waky...Waky no Spot, cette belle appaloosa...Claire eut fini mon pansage et m'emmena vers le van, suivit de Waky no Spot, emmenée par sa fille...Le van démarra pour quitter l'Ardèche vers la Normandie, comment je le sait ?Mon intuition.Je papotais avec Waky, c'était peut être la dernière fois que je la voyait...

<-Tu te rends compte, Waky, on vient de quitter notre chez nous, vers une nouvelle vie, une vie meilleure !Et on vient aussi de quitter nos parents...
-C'est pas grave !> me rassura la pouliche
<-J'espère qu'on ira au même endroit !> m'écriais-je
<-Moi aussi, Hidalgo, moi aussi...>

[...]

Après des heures interminables d'auto-routes, maman m'a expliqué ce que c'est, le conducteur sorti direction la nationale, plus que quelques kilomètres et on été au Haras du Clos !Le camion nous transportant arriva à bon port, on été au haras du Clos, en Normandie !Le transporteur ouvrit la porte du van, suivit de Waky, nous partions au galop dans la cour pavée...Le transporteur nous appela...

<Waky no Spot !Hidalgo !Revenez ici !Immédiatement !>

Nous lui obéissions, il nous félicita...On galopait un peu dans la cour, des grands chevaux, de toutes races, passaient dans la cour nous les regardions, l'un était alezan, l'autre bai, MAIS C'EST LE PARADIS DES CHEVAUX ,ICI !Oui, c'est ce que je pensais...Un véritable paradis...Après la petite exploration de la cour, je trottais vers le transporteur, suivit de Waky...

Edward entendit du bruit dans la cour. Lui était sur son lit, en train de penser et de se détendre. Alors qu'il était en train de penser à ce qu'il allait manger ce soir, il entendit des bruits de sabots. Mais pas de grands chevaux. Des poneys peut-être ? Ou des poulains ! Quoi qu'il en soit, il allait aller voir, curiosité oblige. Puis il entendit des cris.

- Waky no Spot !Hidalgo !Revenez ici !Immédiatement !

Apparemment, les nouveaux venus étaient des petits comiques. Edward descendit directement, dévalant les escaliers à tout vitesse. Et c'est là qu'il les vit. Deux poulains, un bai et un appaloosa, trottinant dans la cour, l'air curieux. Edward devina qu'ils devaient bien s'amuser, contrairement à leur, il le pensait, propriétaire. Il s'approcha de l'homme.

- Bonjour ! Vous cherchez quelqu'un ?

Il tendit la main à l'homme, puis alla voir les poulains de plus près.

n grand bipède c'est approché...Waky no Spot s'approcha ,sans se méfier,du bipède.Moi,craintif comme j'étais à cause du père et de la fille Bennett,je l'approchais lentement, méfiant...Je plaqua mes oreilles en arrière et m'approchais doucement plus que quelques centimètres et j'étais à côté de Waky...Le bipède parla, mais je ne compris rien, je recula

<-Besoin d'aide ?
-Non, c'est bon, c'est juste que ces bandes de saletés n'arrêtent pas de courir partout, ils m'énervent !Je n'arrive pas à les attraper pour leur mettre un licol...>

Je me recula, pour pas blesser le bipède, qui semblait être gentil, et rua à l'attention du transporteur.Je hennis comme pour me moquer de lui...Waky se moquait également de lui.Il arriva derrière moi et me mit le licol et fit de même avec Waky...

-Waky !Faut qu'on cours !
-Oui & vite !

On se cabra en même temps et partions au galop, c'est quoi ces espèces de machins choses, un truc qui fait Piou, les autres "mééééé" et le tout petit "Piapiapiapiapia",le truc qui fait "méééééé" nous ont suivit...On a galopé derrière le bipède, qui semblait être très gentil, et nous nous cachions derrière lui...

Edward assista à un spectacle plus qu'original. Cet homme qui avait l'air grand et plutôt costaud n'arrivait pas à mettre leur licol à deux poulains qui avaient pourtant l'air gentils.

- Non, c'est bon, c'est juste que ces bandes de saletés n'arrêtent pas de courir partout, ils m'énervent !Je n'arrive pas à les attraper pour leur mettre un licol..

Ces bandes de saletés ? Pourtant, on ne pouvait pas dire que c'en étaient. Ce n'était que des poulains, rien de plus. Il vit soudain l'homme attraper les poulains par derrière et leur mettre leur licol. Ceux-ci ruèrent et galopèrent vers Edward. Il fut un peu surpris, mais rigola quand même. On aurait dit que les poulains l'avaient adopté. Ils avaient été suivis par un drôle de poussin et deux chèvres. Edward s'adressa à l'homme en rigolant.

- Elles ont pourtant l'air gentil ces bestioles ! Allez, ne vous inquiétez pas, je m'en charge !

Edward ramassa deux longes qui trainaient par terre et les attacha aux licols des deux poulains. Il les caressa et leur parla.

- Allez les gars, soyez sages ! Bienvenue chez nous !

l nous a attrapé, il a dit des phrases que je n'ai pas compris...J'ai juste compris : Gentil.Il nous trouve gentil, mais alors pourquoi il a ramassé les longes ?En tout cas, il nous a,surement, souhaité la bienvenue.C'est gentil...

-Waky...Il est gentil,mais bizarre, je commence à avoir peur, pas toi ?
<-Si, Hidalgo...J'ai peur !Je veux retourner au Haras du Vivarais !!>
-Pour qu'on soit maltraités par Mister Bennett et sa fille ?(Jasmine)
<-On va peut être se plaire ici, finalement !>


Je pris un petit trot autour du bipède.Faisant quelques sauts par ci quelques sauts par là, quand je me suis arrêté.Je voyais que le transporteur parlait...

<-Vous savez, jeune homme, même si ils ont l'air calmes pour l'instant, dans peu de temps, ils vous en feront voir de toutes les couleurs !Regardez, même cette sale bête s'y met !(pointant le doigt vers moi)>

J'ai failli le charger,j'ai voulu...Mais il m'a regardé bizarrement, j'ai commencé à galoper vers lui et arrivé devant lui, je me suis cabré...

<-Ecoutez, ces deux poulains sont les pires canailles du Vivarais !Ils ont salit la réputation de l'Ardèche et du haras !Même de Vals-les-bains, célèbre pour son casino génial et son hôtel du Vivarais, à côté !Bon, je dois aller chercher le trotteur français de Monsieur Bennett,Au revoir et bonne chance avec ces deux canailles !!>

Et puis, il a fait demi-tour vers le camion, pour aller chercher le nouveau cheval de mon ex-propriétaire...Une fois qu'il est parti,j'ai regardé l'homme.La peur au ventre, j'ai tout de même perdu ma mère !Et un peu avant, mon père Ardèchois...Je l'adorais ce cheval, ce pure race espagnol...Regardant le bipède, j'ai aperçu un pré où il y avait des juments avec leurs poulains.Tentant de faire montrer le pré au bipède, je me cabrais en m'avançant vers le pré, mais avec cette longe courte, ca n'était pas facile...Sun Night...Maman...Je t'aime et je pense toujours à toi.