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 Safin - Love like a sunset | saskia

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MessageSujet: Safin - Love like a sunset | saskia   Safin - Love like a sunset | saskia EmptyVen 15 Oct - 13:14

<< On ne va pas au sommet en groupe. On y va seul, et ceux qui restent derrière, restent derrière ; c'est comme ça - Virginie Despentes >>

Sale journée, sale temps. Une bruine infiniment fine, à vous transpercer les os jusqu'à les ronger, tombait sans cesse depuis les premières heures du matin. Et dire que Safin pensait pouvoir échapper à un tel temps en quittant son Irlande natale ! Il se mettait les doigts dans les yeux... Le maréchal avait tenté de se réfugié dans son carré toute la journée, mais c'était sans compter sur l'intervention qu'il a dut faire en milieu de matinée, et qui a duré jusque dans l'après midi. Appelé en renfort par le vétérinaire, il ne pouvait pas refuser de prêter mais forte à son camarade. Ainsi, il avait tenu, passer, caresser durant tout ce temps, sous la fine pluie d'octobre. Et c'est à peine s'il sentait le bout de ses doigts sur les coups de quinze heures, alors qu'il revenait à pas lents vers les écuries. Il n'avait pu faire tout ce qu'il voulait, tout son emploi du temps avait été chambouler, mais ce n'était pas bien grave. Il n'y avait aucune urgences au Haras ce jour là, enfin, du moins, aucunes pour lui. Safin pénétra dans l'écurie calme, trempé jusqu'aux os. Il en frissonnait. Il tenta de se réchauffer près de son four, mais en vain. Il lui fallait une atmosphère plus chaude que celle des écuries...

Il rangea tout de même son matériel avec beaucoup de peine, et beaucoup de temps. Ses tremblements s'intensifiant au fil des minutes, maintenant qu'il n'était plus dans le feu de l'action, que l'adrénaline ne lui réchauffait plus les veines, il se refroidissait dangereusement. Il éteignit le four et le repoussa doucement vers le mur du fond. Une douce chaleur irradiait de l'appareil, mais insuffisante pour traverser les couches de tissus, nombreuses, que portait l'homme. Frissonnant, il se dirigea ensuite vers le seul endroit assez proche et où il était certain de trouvé un endroit chaud, le club house. Il traversa la cours et passa derrière le grand bâtiment d'accueil pour tomber sur le petit chalet qu'était le club house. Un feu brûlait en permanence dans la cheminée, du café était toujours à disposition, ainsi que quelques gâteau et autre encas du même genre. C'était parfait pour lui. En tout cas, à ce moment là. Il ne rêvait que d'une chose, se mettre devant le feu de cheminée avec une tasse de café bouillant dans les mains. Un rêve qui allait bientôt se réaliser.

Safin entra dans le club-house. La grande salle commune était déserte, mais le feu de cheminée était bien là, brûlant avec ardeur. Le jeune homme en sourit de soulagement, avant de retirer ses couches supérieures avec plus ou moins de facilités. Son impert d'abord, le plus trempé de tout ses vêtements. Puis son sweat. En dessous, il avait encore un t-shirt, humide et froid mais portable. De grandes chaps de cuirs recouvraient son jean, il les enleva également et les étendit à côté du reste, envahissant un peu à lui tout seul la plupart des portes manteaux. Mais qu'importe. Il enleva enfin ses chaussures et les posa près du feu, de même pour ses chaussettes. Voilà une bonne chose de faite ! Maintenant il ne restait plus qu'à réchauffer sa vieille carcasse de maréchal. Pieds nus, il passa derrière le bar et fit couler une cafetière de café. Si quelqu'un débarquait, et s'il aimait cette substance noire et un peu amère, il serait bien content de trouver du café frais et chaud déjà prêt. Au dehors, la bruine poursuivait son inlassable ballet, imprégnant de sa marque humide chaque parcelle exposée à elle. Rien n'était épargné... Le maréchal soupira et se servit une tasse de café, luttant contre les tremblements qui l'envahissait.

Sa tasse en main, Safin refit le tour du comptoir pour aller s'assoir par terre, face à la cheminée, sa sauveuse du jour. Installé confortablement, appuyé contre un fauteuil qui devait avoir son âge si ce n'est plus, décoloré par tant de passage, à siroter sa tasse, les yeux fermés, il n'entendit pas, dans un premier temps, la porte s'ouvrir puis se refermer. Ce n'est que le frottement des chaussures sur le parquet de bois massif qui lui fit tourné la tête. Il allait saluer le nouvel arrivant, sauf que son regard croisa le sien, et qu'il ne sut que dire. Perdant complètement sa voix face à ce visage qui était loin de lui être inconnu. Il finit par ouvrir les yeux en grand, puis froncer les sourcils pour enfin bredouiller quelques syllabes incompréhensible, et souffler, à demi mot:
    ▬ Saskia ? ...

Il n'en croyait pas ses yeux. Etait il mort congelé ? A moins que ce ne soit qu'un rêve ? Il faillit bien se pincer pour vérifier ça, mais un petit quelque chose l'en empêcha. Saskia... Peut être n'avait il jamais ressenti autant de chose pour une seule et même personne. C'était même certain. Il ne sut que dire d'autre, ni que faire, ne lâchant pas la nouvelle arrivante du regard, comme s'il y avait là une apparition divine...
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MessageSujet: Re: Safin - Love like a sunset | saskia   Safin - Love like a sunset | saskia EmptyMer 20 Oct - 12:26


Safin - Love like a sunset | saskia Skye16&& Safin - Love like a sunset | saskia 28tc22x
The story of us, it always starts the same, with a boy and a girl
.






      Ce fut à dix heures que Saskia daigna enfin ouvrir les yeux. Pour une fois, son BlackBerry ne l’avait pas fait émerger de force aux alentours de neuf heures, puisque ce dernier – en panne de batterie – était tout bonnement éteint. C’est donc avec le sourire que la poupée Russe s’extirpa de son lit, baillant et s’étirant, avant d’aller ouvrir son MacBook, histoire de checker ses mails. Cette opération ne dura guère plus longtemps qu’une dizaine de minutes, effectivement, pour la plupart, ceux-ci étaient constitués de publicités, rien ne bien intéressant donc. Enfilant vaguement un pull en laine, la Lolita descendit en direction de la salle à manger. Cheveux en bataille et maquillage baveux étaient de la partie. Baillant, encore une fois, elle réalisa avec étonnement qu’elle se trouvait seule. Aucun élève. Etrange, mais elle ne s’en préoccupa pas tellement, préférant amplement se délecter de son jus d’orange tout en observant le mauvais temps à travers la fenêtre. Ce n’est qu’une poignée de minutes plus tard qu’elle découvrit la raison d’une telle absence. « Mercredi vingt octobre, cours de saut avancé à 11h » Damnation, horreur, cauchemar, il était pas moins de dix heures vingt.

      Le sang de la cavalière ne fit qu’un tour, une poignée de seconde plus tard, elle était en tenue – ayant reporté la première douche matinale à plus tard – descendant les escaliers quatre à quatre tout en enfilant sa veste kaki. Les écuries - parfaitement éclairées malgré le mauvais temps – grouillaient d’activité. Les chevaux mâchaient leur foin, les cavaliers s’activaient autour d’eux, et la plupart des équidés étaient déjà pansés. Par chance pour Saskia, Hannibal avait été couché avec sa polaire, sa robe était donc d’un gris immaculé si l’on occultait les quelques brins de paille qui se battaient en duel dans ses crins. Rien de bien méchant en somme. Attrapant le licol en cuir marron, et le curre-pied, la nymphette commença sa besogne avec une certaine précipitation mesurée. Ainsi, il lui fallut moins de dix minutes pour obtenir un pansage frôlant la perfection. L’étape de la mise du filet, des guètres, du collier de chasse, et de la selle, ne posa pas non plus de problème. Ce fut le sanglage qui fut problématique, la bestiole gonflant son ventre telle la grenouille qui se voulait bœuf. Ce fut l’étape la plus longue de la matinée, mais au final, le premier trou fut atteint, et la selle pu tenir sans soucis. Les autres venaient tout juste de partir. Sa GPA sur la tête, Blondie les talonna…

      La séance se passa plutôt bien – la jeune femme commençant à connaître son attribution – et mis à part une dizaine de coups de cul, une barre, et une quinzaine d’essai non fructueux de prise de main, rien n’était à signaler. A dire vrai, si le temps l’avait permit, Saskia aurait volontiers offert au grand gris une petite ballade en forêt, au pas, en guise détente. Seulement voilà, il faisait un temps de chien, digne des plus belles pluies anglaises. Des gouttes fines comme des lames, qui passait à travers n’importe quel tissus, vous glaçaient les os. En l’occurrence, l’animal fut marché une bonne dizaine de minutes dans le manège, avant de se voir à nouveau rentré dans la boite qui lui servait de box. Un bon pansage, et une ration de grains plus tard, Hannibal fut laissé en paix. Pour la jeune femme, il était temps de rentrer manger.

      Le début d’après-midi fut consacré –outre à une bonne douche - à l’étude de ses cours, malgré les apparences, la jeune slave s’avérait être une véritable bourreau de travail. L’échec ne faisait pas parti de ses objectifs. En l’occurrence c’était sa théorie qu’elle bossait, ainsi que son anglais. Même si l’adolescente parlait anglais avec une facilité déconcertante, elle ne s’était pas beaucoup exercée depuis son arrivée en France, or sans pratique, on perdait vite le niveau. Ce ne fut qu’aux alentours de quinze heures qu’elle se décida enfin à sortir de sa chambre. La direction ? Le club-house. C’était là qu’était le meilleur chocolat, or, elle avait envie d’un chocolat chaud. On était seulement en octobre, mais on se serait déjà cru mi-décembre. Bien qu’habituée au grand froid, la jeune Russe ne supportait pas la pluie. Un froid sec, n’était pas désagréable à ses yeux, en revanche, le froid humide était des plus détestable.

      C’est donc totalement perdue dans ses pensées, qu’elle poussa la porte d’un club-house surchauffé, constatant sans vraiment sans rendre compte la présence d’un feu dans la cheminée, et la présence d’un être humain. Son regard croisa le sien, et son cœur fit un bon brutal. Surprise. Impossible d’ailleurs de qualifier cette dernière de bonne, ou de mauvaise. Toujours étant que Saskia ne bougea pas d’un pouce, comme pétrifiée, figée sur place, et ce, même lorsqu’elle entendit son nom murmuré par sa voix. Une seule question passait, et re passait en boucle dans sa petite tête blonde, « Que faisait-il là ? ». Enfin, elle finit par déglutir – non pas sans une certaine difficulté – et finit même par articuler un léger sourire. Ce dernier – bien que petit – afficha une paire de fausettes adorables sur ses joues. Son regard était perdu. Pourtant, elle repris bien vite le dessus sur ses sentiments confus, elle ne montrait que rarement ses failles. Ainsi, elle secoua mentalement sa tête, se reprenant brutalement. C’est à dire, qu’elle pris un air faussement détaché, avant de passer derrière le comptoir, s’empêchant de s’approcher de Safin. Pourquoi ? Simple outil de sécurité puisqu’elle ne garantissait pas la mesure de ses gestes en la proximité du maréchal. Inspiration, expiration, on se calme. Les battements de son cœur ne semblaient pas du même avis, son souffle court non plus, mais peu importe. Elle mit du lait à chauffer au micro-onde.

      « Je … Depuis quand es-tu là ? » Et puis soudainement, sa langue se délia, et une foule de question lui venait en bouche, avant même qu’elle ne puisse les contrôler. D’ailleurs, pourquoi es-tu ici ? Etais-tu au courant … de ma présence ? Parce que … hum … C’est quelque peu troublant, déstabilisant, comme situation.

      C’était un peu vaniteux, égoïste de penser à ce genre de chose, seulement voilà. Si elle connaissait la profession de l’homme, elle savait aussi que la France comportait des milliers de centre équestres, de haras, d’élevages, ou même de particuliers possédant des chevaux. La question principale était donc « Pourquoi ici ? ». Mauvaise surprise donc ? Là n’était ni la question, ni la réponse, c’était juste qu’elle n’aimait pas les surprise, et encore moins être prise de court. Le micro-onde sonna, elle récupéra son lait qu’elle versa dans une tasse préalablement remplie de cacao.

      Elle lui en voulait. Merde. Elle s’était tuée pour l’oublier, le mettre dans un coin de sa tête, pour qu’il la laisse tranquille, qu’il ne la tourmente plus, qu’il ne lui manque plus… Et en un quart de seconde, en un mot, il avait tout foutu en l’air. Son poul s’était ralentit, l’effet de surprise passé, mais restait relativement rapide. Dans un autre monde, elle porta sa tasse à ses lèvres, avant de la reposer avec précipitation, s’étant brûlée la langue. Dur retour à la réalité. Avec une lenteur qui ne lui était pas commune, elle repassa devant le bar, pour aller s’asseoir sur le canapé, sur la gauche de Safin, à une distance plus proche que le comptoir, mais néanmoins raisonnable. Le craquement d’une allumette se fit entendre tandis qu’elle allumait une Lucky Strike. Lieu non fumeur ? Elle s’en moquait. Elle tira une longue bouffée de nicotine, avant de laisser la fumée entourer son visage en un épais volute.

      « T’aurais quand même pu me prévenir. J’ai faillit en avoir une syncope. Je pensais que tu tenais d’avantage à ma santé … ! »

      Sourire mutin. Elle reprenait les bonnes habitudes.

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