Arrivée d'une éthologue, un peu confuse ...

Ce matin là, la grisaille avait empiété sur le beau soleil de la veille. Le brouillard était dense et les nuages s'étaient amoncelés dans le ciel. Vêtu tout de noir, ils en étaient menaçants. Malya le comprit bien vite mais heureusement pour elle, sa voiture la protégeait des grosses gouttes qui venaient s'écrasaient sur son pare-brise. La brume l'avait trompait à plusieurs reprise. Elle cherchait son chemin et ne trouvait pas le croisement indiqué sur le plan. Elle était déjà en retard d'une bonne demi-heure.

Elle finit par s'arrêter et sortit de sa voiture couverte de son anorak. Le vent était violent et soulevait les pans de son manteau. Mais l'air commençait à se réchauffer et bientôt l'orage serait loin. Elle s'approcha d'un panneau qu'elle n'avait pas vu à cause du brouillard. Il était indiqué "Haras du clos". Elle remonta à bord de sa voiture et partit dans la direction opposé. Les nuages se dissipait et la pluie n'était bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Elle consulta sa montrer, elle était en retard de trois quarts d'heure. Elle gara sa voiture et en sortir ses valises. Son nouveau poste au Haras l'attendait et elle en était heureuse. Elle posa ses valises dans la grande cour attendant que quelqu'un vienne la trouver.

Malya jeta un vif coup d'oeil sur les alentours, le domaine du haras était grand. Cela n'était pas pour lui déplaire. Elleprit sa valise et commença à se diriger vers l'entrée. Elle était un peu perdue. Elle chercha quelqu'un qui pourrait la renseigner. Un homme qui ne pouvait décemment pas être un élève du haras s'approchghait d'elle. Il semblait bien au chaud sous sa veste. Il lui tendit la main qu'elle attrapa maladroitement afin de la lui serrer. Le jeune homme était souriant ce qui rendait Malya un peu moins nerveuse. Elle prit à son tour la parole pour se présenter.

- De même. Je m'appelle Malya et je suis la nouvelle éthologue. J'avoue que je suis un peu perdue, c'est tellement grand ...

De grands bâtiments s'étendaient à perte de vue. L'odeur du Fumier la fit sourrire, étrangement elle aimait ça. Le bruit des sabots, des hennissements, lui donna envie d'aller voir. Mais elle s'abstint et de plus, elle préférait faire plus ample connaissance. Elle se demanda s'il y aurait quelque part un cheval qui avait besoin de son aide. Elle en douta. Elle attendit que James reprenne la parole.