Sea, Aubry & Sun :] [ FREE ]

Maxime marchait doucement au bord de la mer. Il avait prit l'habitude de venir ici en fin de journée. Cette ambiance calme l'apaisait. Une paire de tong à la main, l'autre dans la poche, il marchait sans vraiment regarder où il allait, fixant le soleil couchant à l'horizon. Une vague le surprit et lui mouilla les pieds. L'eau froide lui fit fire un bon de côté et lui arracha un cri de surprise. C'est aussi à ce moment là qu'il entendit les aboyements d'un chien, un peu plus loin devant lui. Il plissa les yeux. Il y avait quelques personnes au Haras qui avait un chien et il en connaissait une, mais a première vue, ce n'était pas elle. En tout cas, ce n'était pas son chien. Il sourit en voyant la petite boule de poil fauve courrir partout et aboyé rageusement après les vagues. Il releva ses lunettes de soleil et les cala dans ses cheveux tout en marchant vers cette inconnue et son, certainement, charmant animal de compagnie. Voir un peu de monde ne lui ferait pas de mal. Il sourit d'autant plus en voyant le chien réagir après avoir remarqué sa présence. Lorsque sa maitresse s'arrêta pour le regrader, il pressa légèrement le pas, bien qu'il ne soit pas très loin du couple. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques pas, il sourit à la jeune femme et la salua, d'une voix douce et chaleureuse:

Il ne savait pas trop s'il devait tendre une main ou pas. Après quelques seconds d'hésitation, il finit par accompagné ses paroles par le geste et tendit une main enjouée.

Le jeune homme caressa doucement la tête de la boule de poil alors qu'il le reniflait avec méfiance. Apparement, il l'avait jugé inofensif à en croire sa course folle vers la mer. Il remit la main dans sa poche, pas très élégant mais il ne savait pas vraiment quoi en faire, alors autant qu'elle soit rangée ! Il sourit de plus belle à la jeune femme. La calosité de sa main l'avait surprit, mais c'était commun dans le milieu. Il soupira et croisa son regard. Avec une pointe d'humour et de charme dans le regard et le sourire, il lui répondit, haussant légèrement les épaules:

Il secoua légèrement la tête, faisant la mou:

Il rit doucement et proposa à Aubry de poursuivre leur route le long de l'eau, juste d'un signe de main, et amorçant le pas. Il regarda le chien revenir en courant, langue pendante, des éclairs de joie et d'amour dans les yeux, pour sa maitresse, puis repartir comme un fou, soulevant des gerbes de sables. Lui aussi aimait les nouvelles rencontres et, depuis son arrivé, il en avait fait pas mal...

Le jeune homme n'aimait pas vouvoyer, il avait un peu de mal. La preuve en direct ! Les joues un peu rosi par cette hésitation et cette question qu'il aurait voulu mieux formuler, il sourit à Aubry, pressé d'entendre sa réponse mais n'en montrant rien.

Le grand brun sourit à sa première réponse et l'écouta attentivement par la suite. Londres. Win venait de là-bas aussi, peut être qu'ils se connaissaient... Il faudrait qu'il pense à lui demander. Beau parcours tout de même. Une vague de soulagement le parcouru lorsqu'elle annonça qu'elle préférait le tutoyement. Il acquiesça et sourit en répondant à sa petite question:

Il regarda Savage trottiner aux côtés de sa maitresse et sourit lorsque le chien tourna la tête vers lui, sentant un regard posé sur lui.

Une question qu'il trouvait atrocement banale mais qui était un peu passe partout...

Le soleil disparaissait lentement à l'horizon. Il formait maintenant un large disque oranger au bord de l'eau noire. Les nuages épars prenaient des teintes multicolores. Leurs pas lent les éloignaient peu à peu du Domaine, mais peu leur importait. Savage trottinait toujours au pieds de sa maitresse, langue pendante, observant les alentours, aux aguets. Maxime écouta attentivement la jeune femme. Il fronça les sourcils en l'entendant tousser mais ne dit rien. Sûrement un petit rhume pas bien méchant. Il acquiesça lorsqu'elle parla de Kayla:

Il haussa les épaules. Malheureusement, c'état le risque pour tout les sportifs de haut niveau, animal ou humain.

Il sourit, confiant. Il n'y avait aucune raison que ça ne colle pas entre eux. Il regarda encore Savage. Curieux de cette bête qui tenait plus du loup que du chien, il questionna sa maitresse:

Il sourit encore à la jeune femme, ralentissant un peu le pas...

Il haussa les épaules et grimaça lorsque la jeune femme demanda ce qu'il était arrivé à Kayla. Bien sûr qu'il le savait, il avait vu la compétition en question, en tant que spectateur à l'époque. Il répondit avec une petite mou:

Il sourit un peu tristement:

Le jeune homme sourit à Aubry et fit mine de réfléchir. Lui rendant finalement son clin d'oeil avec un sourire il répondit, un poil moqueur:

Il ne la connaissait que depuis quelques minutes mais il ne doutait pas de ses capacités. Il viendrait peut être la voir durant une de ses séances, juste pour le plaisir de la taquiner. Au moins cela. Il sourit timidement à cette pensée et reprit après qu'elle est terminée l'explication concernant Savage:

Relevant la tête vers Aubry, il lui sourit comme un enfant devant son sapin de Noël, chouchoutant toujours le chien.

Maxime regarda Aubry, un sourcil haussé, l'autre froncer:

Le jeune homme ébourifa un peu plus les poils du chien loup et sortit une cordelette de sa poche. Il l'avait toujours sur lui. L'enroulant sur elle même et la nouant, il en fit une grosse boule qu'il montra au chien, la faisant bougé sous son nez et lui adressa, à demi mot:

Souriant au canidé il lança la boule d'un geste fort et attendit la réaction du chien:

Se relevant doucement, il entama le pas vers les falaises, attendant qu'Aubry l'imite:

Une question peut être un peu banale mais le jeune homme n'avait pas vraiment envie de s'enfoncer dans de trop longue histoire. Peut être qu'une autre fois, il questionnerait la jeune femme sur son passé, sa famille, mais pas maintenant... Il voulait faire connaissance avec elle. Connaitre ses goûts, elle...

Le jeune homme sourit à Aubry. Il l'aimait bien cette petite là ! Il reprit la boule de la gueule de Savage et la relança, prenant un peu d'élan pour qu'elle aille plus loin.

Il rit encore, répondant au clin d'oeil d'Aubry par un regard malicieux. Ils mrchaient tranquillement le long de la mer. Le bruit des vagues était si apaisant en fin de journée. Soupirant légèrement, il se tourna de nouveau vers la jeune femme lorsqu'elle reprit la parole. Ce petit accent anglais qu'elle avait dans la voix était irrésistible. Il sourit encore (décidément, il ne savait faire que cela) et répondit, calme:

Maxime et l'humour ! Au moins, il tentait !

Le ton qu'il avait employait relevait de la surprise. Un peu exité par sa nouvelle question, lui même ne sachant pas pourquoi. Les yeux brillants, il attandait une réponse, surveillant Savage et son retour avec la balle du coin de l'oeil.

Le jeune homme sourit en relançant une nouvelle fois la balle à Savage. Oui, en un grognement, surtout de cet animal qui pouvait impressioner beaucoup de gens, c'est sûr que c'était rapidement classé. Il regarda le chien courir après la balle qui rebondissait sur quelques minuscules dunes avant de s'immobilisé dans la geule de l'animal qui rattrapait presque toujours les balles au vol. Il répondit sans quitter la boule de poil des yeux:

Les yeux un peu dans le vague, un peu abasourdie par cette révélation soudaine. Il se rendit compte qu'il avait passer une question à la trappe et répondit, soudain un peu las:

Il sourit, tendre et calme. Un peu plus sérieux...

Le jeune homme s'inclina façon Mousquetaire devant le roi et répondit, adoptant un vieil accent venu d'un autre monde:

Il rit encore, malicieux. Le chien loup revenait encore après avoir fait une pause à mâchoner la balle de noeuds. Il lui reprit douceent et la relança, toujours un peu plus près de l'eau. Le chien se mouillerait il les pattes ? Il était curieux de savoir. Il prit un air soucieuxavant de répondre à la dernière question d'Aubry, puis, répondit en prenant l'air choqué, ce qu'il n'était pas du tout:

Reprenant ue voix normale et ne pouvant s'empêcher de rire, il poursuivit:

Des souvenirs de sa jeunesses revinrent. Et oui, lui aussi, petit délinquant, avait fait des feux sur les plages ! Il sourit à la jeune femme, marchant toujours sur le sable frais.

A la dernière remarque d'Aubry, le jeune leva les bras au ciel et soupira:

Remettant les mains dans ses poches, il regarda de nouveau la jeune femme avec un sourire. Il aimait sortir. Il aimait la fête, la chaleur des boîtes de nuit, l'air encombré des vapeurs d'alcool en tout genre, les vibrations des basses qui résonne dans son corps, les paris à la con que seul une bande d'ami blindé peuvent faire, les fins de soirées au petit matin, à regarder le coucher de soleil alors que l'on vient de se faire virer de la boîte de nuit parce qu'et bien, il est l'heure de fermer. Ces rencontres si agréable qu'il est possible d'y faire, ces moments de franche rigolade avec de parfaits inconnus... Ca lui manquait un peu. Il faut bien faire face à cette vérité, quelque peu décevante...

Il regarda Savage revenir encore et se ranger aux côtés de sa maitresse, la balle entre les dents, histoire de suffler un peu avant de reprendre ses courses folles.

Une proposition toute en spontanéité. Mais le jeune homme était comme ça, spontané. Il aimait les déscisions de dernières minutes, les idées farfelu qui n'ont pas l'air très nettes et qui, au final, donne d'excellents moments. Il avait beaucoup fonctionner comme ça dans sa jeunesse, et ce n'était pas près de s'arrêter !

La fête. Les bulles. L'ivresse de l'instant. Lle jeune homme aussi avait passé quelques soirées dont il n'était pas forcement fier de l'issue. Mais jamais il n'avait regretté. Et il recommencerait sans doute. Il avait ça dans le sang. Un sourire innocent se dessina sur son visage. Il joua avec quelques mini dunes de sables, glissant ses pieds nus sous le sable encore tiède d'être rester toute la journée au soleil. Il sourit en regardant Savage. C'est vrai qu'il était dans un sale état.

Il grogna à l'attention du chien, se penchant en avant pour être plus prêt de lui, par jeu. Montrant les dents. Il éclata de rire ensuite, en se redressant. Il aimait bien ces petits moments d'un semblant de complicité avec les animaux. Autant avec les chien que les chevaux. Ca lui donnait l'impression d'être bien vivant. Tout comme un galop effréné sur une plage au coucher du soleil.

Il hésitait toujours. Il n'aimait pas déranger les gens et préférait que la personne qu'il doit prendre vienne le chercher ou l'appelle. Ainsi, il ne dérangait pas et était sûr que la personne en question était prête.

Détournant les yeux vers les falaises en face d'eux, il se prit les pieds dans un morceau de bois enfouit dans le sable et s'étala de tout son long aux pieds d'Aubry. Il ne pu s'empêcher d'éclater de rire en roulant sur le dos, du sable partout.

Maxime resta par terre, plié de rire. Il en eût les larmes aux yeux. Il répondit à Aubry entre deux fou rire:

- Merci ! Je pense que je ne peux pas faire mieux niveau chute !

Il se releva doucement et s'épousseta, il avait du sable partout. Il resta assit auprès d'Aubry, tendant le bras pour toucher et pousser gentiment Savage qui leur tournait autour, par jeu.

- Bien ! C'est bien quelqu'un qui met pas trop longtemps pour se préparer ! Alors va, je viendrais te chercher demain soir vers , disons... 22h ? Après manger comme ça, on y va direct ?

Il s'efforcerait de retenir son numéro de chambre ! Mais bon, 40, ce ne serait pas trop difficile. Au pire, il appelerait Savage qui répondrait peut être ! Il sourit à Aubry en poussant de nouveau Savage qui passait devant lui. Décidément, il aimait bien cette bête.
Le soleil était quasi entièrement couché maintenant, mais le ciel était encore clair. L'absence totale de nuage permettait d'y voir encore très clairement. Les vagues délivraient un bruit de fond des plus apaisant...