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 Il pleut ; [neevah]

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MessageSujet: Il pleut ; [neevah]   Il pleut ; [neevah] EmptyVen 30 Juil - 12:15

    S
    ept heures du matin... Aujourd'hui il pleut... et ce depuis le réveil de Jason... soit depuis cinq heures et demi environ du matin... Temps maussade, de quoi mettre de mauvaise humeur le plus joyeux des cavaliers... Ce matin, rien à signaler dans le contrôle quotidien de santé... tous les poulains vont très bien, ainsi que leurs mères, leurs pères et leurs voisins d'écurie... Pour Jason, c'est une nouvelle journée plate qui s'annonce, sans rebondissements, sans quoi que ce soit... Aujourd'hui, il ira courir ce soir... ayant la royale flemme de sortir dehors par ce temps... Courageux oui, mais là... il faut dire qu'en plein été ça donne pas envie de sortir avec un temps gris et pluvieux... Même si le ciel n'est pas noir et que les gouttes ne sont pas grosses... Pour changer, il ira travailler Censored...

    7h30. Départ pour le box du grisou... Jason le sortit, le brossa et lui protégea les membres avant de l'amener au manège et de le lâcher... Pas un très gros travail pour ce matin, fera mieux cet après... Et oui, le vétérinaire viendra le sortir à nouveau pour le bosser un peu plus... Une fois le SF détendu, il le rappela et le remis au box avant de lui faire un pansage complet pour le détendre et lui faire plaisir aussi... c'était une étape important dans la relation qu'il comptait établir avec le gris.

    8h00. Il pleuvait malheureusement toujours, au grand désespoir du fêtard... On ne peut être heureux quand il pleut... Vous aurez donc compris ce que ça voulait dire côté caractère... Jason est dans un mauvais penchant... de son humeur positive et souriante de hier, il a actionné le mode bougon, râleur et couillon... bah oui parce que couillon ça va avec le reste. Le vétérinaire poussa la porte de l'écurie et marcha les mains dans les poches en direction du club house. Il actionna la poignée et pénétra dans la pièce lumineuse. Enfin lumineuse... oupas... Il pleut donc ça ne pouvait pas l'être. Le jeune homme appuya sur l'interrupteur et les lumières s'allumèrent après avoir grésiller quelques instant. Suite à l'incendie le tout avait été proprement rénové et remis en état ! Le tout sans fautes de goût... Une ambiance lumineuse, conviviale, chaleureuse qui tranchait en ce moment précis, parfaitement avec l'humeur de Jason et celle de la météo. Après avoir acheter un café dans le distributeur à boissons chaudes le vétérinaire prit place sur le canapé placé contre un des murs du club house. Il le sirota tranquilement, perdu dans ses vagues pensées maussades. Il pleuvait dans les yeux de Jason et dans sa tête... de quoi agrémenter un peu l'ambiance agréable de ce lieu pourtant si paisible et chaleureux. Quand il eut finit son gobelet fumant, il le posa sur la table de bois basse placé devant son canapé. Il sortit de la poche de son pantalon un paquet de cigarette et en sortit une avant de l'allumer, tirant quelques bouffées dessus. Il s'adossa au canapé et regarda le plafond. Ce n'était pas le moment de venir le déranger... et pourtant... et pourtant la porte de verre s'ouvrit, laissant dans le passage, se découper une silhouette féminine. Jason se redressa et posa un rapide regard sur la nouvelle venue avant de tirer à nouveau quelques bouffées. Il ne la salua pas, ne lu adressa aucun mot... Pas d'humeur à parler aujourd'hui et faudra faire avec !


    [titre pourrit et rp un peu mal monté, je fais pleins de trucs en même temps désolé x)]


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MessageSujet: Re: Il pleut ; [neevah]   Il pleut ; [neevah] EmptyVen 30 Juil - 17:02


Cinq heures et demie du matin. Neevah ouvre les yeux au son mélodieux de son réveil digital. De mauvaise humeur, elle abat le poing dessus afin de le faire taire. Elle se redresse sur les coudes, la mine défaite, son cerveau quémandant du repos. La demoiselle manque de sommeil, comme vous l’aurez compris, et cela ne va pas pour arranger son tempérament. Elle n’arrive pas à dormir sur ses deux oreilles ici. Toutes les personnes qu’elle a pu croiser jusqu’à présent la tourmentent. Pourquoi cherchent-ils tous à sympathiser ? Pourquoi ne lui foutent-ils pas un peu la paix ? Ce Alex, par exemple. Elle avait beau l’avoir rabroué dès leur première rencontre, il s’accrochait à elle. Ç’aurait pu être amusant, mais au vu de l’humeur massacrante de la jouvencelle lors de ses derniers jours, c’était principalement désespérant. Sinon, il y avait aussi les mystérieux. Du genre Saskia, la Russe, ou Edward. Bref. Sautant soudainement hors de ses draps, armée d’un nouveau courage, la brune se dirige vers l’unique fenêtre de sa chambre. Elle ouvre les rideaux, espérant découvrir cette même vue qui parvint généralement à lui remonter un peu le moral – celle des chevaux. La vitre donne en effet sur les paddocks. Sauf que ce matin, ce n’est point la présence d’équidés qui attire le regard de la Rebelle, mais bel et bien le ciel gris, aussi maussade que l’humeur de la cavalière. Nom de Dieu ! Il pleut ! De grosses gouttes s’écrasent en effet sur le rebord de la fenêtre. Atterrée par cette découverte, la jeune femme referme les rideaux d’un coup sec et se dirige vers sa penderie d’un pas traînant.

Il était un plus de six heures trente lorsque la jeune femme se décida enfin à mettre le nez dehors. En ce jour gris, elle portait un slim gris dans des low boots plates noires, ainsi qu’un tee-shirt loose et un perfecto en cuir. Une fois habillée ainsi, elle s’éclipsa en direction des écuries, faisant au passage un petit détour par la cuisine afin de se concocter un déjeuner sur le pouce – deux tartines au beurre et un grand verre de lait concentré suffirent. Une fois parvenue aux stables, elle alla faire un petit coucou à sa monture, Templado, et lui offrit une longue séance de pansage comme elle les aimait. Décidée à faire une petite séance tranquille avec le pure race espagnole, la demoiselle l’emmena faire un tour en main non loin. Elle aurait très bien pu le monter, mais autant accorder un peu de repos au cheval. Bref. Il était aux alentours de sept heures et demi lorsque les deux compagnons regagnèrent le Haras. Neevah bichonna soigneusement le gris, avant de décider de s’accorder un peu de repos. Ne sachant guère que faire, elle divagua à travers la large propriété de Serge Cruzot pendant un moment, avant de décider de gagner le club house, lassée de cette pluie dru s’abattant sur sa tignasse désordonnée. Grommelant et maugréant contre les conditions météorologiques, la jouvencelle traversa à nouveau la cour pavée, en direction du bâtiment réservé aux cavaliers. Elle n’y avait jamais mis les pieds jusqu’à présent, de peur de tomber sur quelqu’un qu’elle connaissait déjà. Mais là, n’ayant rien d’autre à faire, elle pénétra à l’intérieur de la vaste pièce peu après que le clocher du coin ait sonné huit heures.

A peine entrée, elle remarqua de suite qu’elle n’était pas seule et poussa un profond soupir de lassitude. Pourquoi est-ce que, partout où elle allait, elle rencontrait quelqu’un ? Soit le Haras du Clos et ses environs étaient surpeuplés, soit on la suivait à la trace, ou encore elle n’avait vraiment pas de chose. En grande solitaire qu’elle était, elle ignora royalement l’homme assis confortablement dans un des canapés du salon – avant de consentir à marmonner un vague « Salut ». Il posa les yeux sur elle quelques instants, avant d’adopter la même conduite qu’elle – faire comme si elle n’était pas là. Mauvaise idée ! Claquant volontairement la porte, elle s’essuya les pieds sur le paillasson avec bruit. Toujours aucune réaction. Intéressant. Ebouriffant ses cheveux mouillés par la pluie tombant toujours drue à l’extérieur, la jeune femme traversa la pièce et se rendit au distributeur de boissons, où elle acheta un capuccino. Une fois qu’il fut sorti, elle l’attrapa précautionneusement et se rendit au bar marquant la séparation entre le salon et la minuscule kitchenette. S’appuyant dessus, elle darda son regard sur l’inconnu. Elle ne se souvenait pas de l’avoir déjà croisé ici. En tout cas, il était beaucoup plus vieux qu’elle – environ vingt-cinq ans, sans doute. Sourcils froncés, elle but plusieurs longues gorgées brûlantes de café et laissa vagabonder son regard à travers la pièce chaleureuse, faite pour mettre à l’aise les cavaliers venus s’y détendre. Soudainement, la cavalière lança, sarcastique :


« Bah dit dont, je vois qu’ici on ne s’arrange pas avec l’âge ! T’as jamais appris à dire bonjour ?! C’est quand même la moindre des choses. Et sinon, je ne savais pas qu’on avait le droit de fumer à l’intérieur. C’est cool… »

Sur ce, elle eut une moue narquoise et arrogante. Posant son capuccino sur la surface lustrée et immaculée du bar, la jeune femme fouilla dans une poche de son perfecto pour en tirer briquet et paquet de cigarettes. Jetant un œil à l’homme assis dans le canapé, elle se contenta d’un haussement d’épaule vague, un fin sourire sur le visage. Pourtant, elle n’alluma pas immédiatement sa cigarette, préférant finir de savourer sa boisson tout d’abord.
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MessageSujet: Re: Il pleut ; [neevah]   Il pleut ; [neevah] EmptySam 31 Juil - 10:18

    S
    ourire amusé. La jeune femme claqua la porte s'essuya bruyamment les pieds, adressa un salut en marmonnant, tant de réactions qui ne firent désespérément pas réagir le jeune homme qui tira quelques bouffées sur sa cigarette. Neevah, même s'il ne savait pas qui elle était, commanda un café sur la machine... Machine qui devait certainement servir énormément, tous semblant être accros aux cafés...Le vétérinaire tourna la tête vers la porte vitrée, admirant les quelques gouttelettes qui s'accrochaient désespérément avant de rouler et de s'écraser sur le sol détrempé. Le ciel ne semblait décidément pas vouloir s'éclaircir, les nuages gris s'étendant à perte de vue... Cette journée serait certainement pluvieuse du début à la fin et l'humeur de Jason ne pourrait que se dégrader si ça continuait ainsi... Pourquoi fallait-il qu'il pleuve ? Bon d'accord, le vétérinaire était conscient que sans plus la vie ne pouvait exister bien longtemps, mais tout de même... il pouvait pleuvoir la nuit afin de garantir des journées ensoleillées... Quoique la nuit ce n'était pas le mieux non plus... amateur de fêtes, il détestait que ce temps humide vienne les gâcher !

    L'américain de naissance tira à nouveau quelques bouffées sur sa cigarette qui se consumait, selon lui, bien trop rapidement. Mauvais signe ça... parce que ça voulait dire qu'il allait en griller une autre dès celle-ci terminée... et ces petits gestes familiers n'apparaissaient que quand le jeune homme était de mauvaise humeur... Il fallait dire qu'avec ce temps, il y avait malheureusement de quoi l'être...
    Quand sa cigarette eut rendue l'âme, il l'écrasa et alla la jeter à la poubelle, continuant ainsi d'ignorer la nouvelle venue. Quand il se rassit, il enfoui son, visage entre ses mains, songeant à son passé chaotique... passé dont il ignorait bien des choses... En effet, sept ans de sa vie avaient été oubliés... envolés... Suite à une grave chute de vélo, Jason, alors âgé de sept années, avait subi un traumatise crânien qui lui avait valu une grosse perte définitive de mémoire, sans autres séquelles, heureusement ! Cependant, pendant longtemps il lui avait interdit quelque conque sport violent... il trouva alors refuge dans l'équitation à l'entrée au lycée, environ, et montait alors, à l'époque, six à sept fois par semaine. Il faut dire que quand on ne peut pratiquer aucun sport ou presque, on s'attache très rapidement au seul auquel on accroche. Cependant, la pratique de ce sport n'était pas sans risques parce qu'une chute avait vite fait de l'envoyer à nouveau à l'hosto... mais il s'en fichait... si bien qu'il s'était lancé dans le complet.


    « Bah dit dont, je vois qu’ici on ne s’arrange pas avec l’âge ! T’as jamais appris à dire bonjour ?! C’est quand même la moindre des choses. Et sinon, je ne savais pas qu’on avait le droit de fumer à l’intérieur. C’est cool… »

    Ce sont ces paroles qui le firent sortir de ses pensées noires. Il s'adossa à nouveau au dossier du canapé, plongeant ses yeux bleus océan dans ceux de la jeune femme avant se sortir une nouvelle cigarette et de l'allumer.

    « Moi non plus je ne savais pas qu'on avait le droit de fumer à l'intérieur... mais j'ai vraiment aucune envie de sortir ! »

    D'après la législation en vigueur, non, Jason n'avait pas le droit de fumer en lieux publics, mais il le faisait quand même... C'était dans son caractère et personne ne pouvait l'en empêcher... Et puis aucun panneau interdit de fumer n'était affiché sur les murs... nulle part ! Le vétérinaire n'avait pas répondu aux deux remarques qu'avaient fait Neevah... Il avait bel et bien appris à dire bonjour mais préférait l'oublier parfois, comme ce jour-ci, dans un état d'humeur noire ! Il tira quelques bouffées de tabac, rejetant la fumée quelques secondes après, gardant toujours le silence, se contentant de ce concentrer sur sa cigarette, histoire d'oublier la pluie qui ne s'était malheureusement toujours pas calmée...


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MessageSujet: Re: Il pleut ; [neevah]   Il pleut ; [neevah] EmptyLun 2 Aoû - 15:47


« Moi non plus je ne savais pas qu'on avait le droit de fumer à l'intérieur... mais j'ai vraiment aucune envie de sortir ! »

La jeune femme arqua un sourcil, narquoise devant cette réplique de l’homme, s’autorisant même une petite exclamation faussement admirative. Elle attrapa la tasse en plastique posée sur le comptoir lustré du bar, ainsi que son briquet et son inévitable paquet de cigarettes, puis traversa la petite pièce afin d’aller s’asseoir dans un fauteuil en face du canapé où était assis le blond. A son tour, elle se posa, ses deux grands yeux rivés sur le visage de son interlocuteur. Pendant quelques instants, elle garda le silence, le regard dans le vague, chantonnant à mi-voix, avant de revenir subitement sur Terre. Quelque peu hébétée au début, la brune ne tarda guère à se remémorer la situation dans laquelle elle se trouvait. S’éclaircissant la gorge, elle laissa ses yeux bleus verts balayer la pièce, avant de se concentrer de nouveau sur le vétérinaire. Laissant échapper une petite toux sèche, elle porta la tasse à sa bouche et but goulument de longues gorgées, qui descendirent le long de sa gorge dans une coulée chaude. Distraite, elle remua un peu le contenu, porta à nouveau le breuvage à ses lèvres, et le finit d’une traite. Neevah laissa la chaleur du café se répandre dans son corps avec une moue satisfaite, allant même jusqu’à fermer les yeux quelques petites minutes. Une fois que les effets se furent quelque peu dissipés, la jouvencelle rouvrit les paupières, posant son regard noir sur le jeune homme. De ses lèvres s’échappa un profond soupir, avant qu’elle ne réponde d’un ton aux intonations faussement suaves, quasiment dans un murmure, les yeux vrillés sur Jason :

« Quelle logique ! ça se comprend, après tout. Quoiqu’il y ait des abris à l’extérieur afin de se protéger des intempéries… Mais, alors comme ça, tu es accroc au tabac au point de ne pas pouvoir te passer de fumer ? De ne pas pouvoir attendre une accalmie quelconque ? Peut-être ne viendra-t-elle pas. Peut-être demain, ou plus tard. Il faut savoir patienter. Mais tu as raison, le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. »

Sur ce, elle posa sa tasse sur la table basse, puis attrapa son paquet de cigarettes. Elle en tira une, la porta à sa bouche et rejeta la tête en arrière lorsqu’elle l’alluma. Posant son regard sur des détails insignifiants de la pièce, la jeune femme fit tout pour empêcher sa vieille ennemie de faire son grand retour dans sa tête. Elle recracha un épais nuage de fumée et le regarda monter au plafond avant de disparaître. Croisant les jambes, la brune posa ses pieds sur la table, ne ressentant visiblement aucune gêne. La fille Carmichael jeta finalement un œil en direction de la fenêtre, regardant d’un air absent des trombes d’eau dévaler des cieux. Elle tira à nouveau sur la cigarette, répétant le même cycle encore et encore, tapotant de temps en temps dessus, plongée dans ses songes. Elle se perdit quelques instants dans la contemplation de la chute des cendres de la clope, atterrissant dans un cendrier improvisé – à savoir, une malheureuse coupe traînant par là. S’arrachant à cette vision, Neevah regretta soudainement d’avoir bu aussi vite son capuccino et songea à aller en recommander un, avant de se raviser. Accroc au tabac et à la caféine, la jeune femme ? Assurément. Avec une petite moue moqueuse, elle reporta son attention sur le vétérinaire, qu’elle avait légèrement délaissé dans le court laps de temps venant de s’écouler, correspondant à une durée d’un peu moins de dix minutes. Car non, elle n’avait pas l’intention de le lâcher aussi facilement. Ça n’aurait pas été drôle. Crachant à nouveau de la fumée, Dakota reprit :

« C’est cool que tu ais le droit de modifier le règlement comme ça. T’es un VIP du coin, ou je risque de me faire allumer parce que je fume ? Je ne sais pas, tu as peut-être le droit, tu es peut-être féru d’une autorité dont je ne dispose point… Membre du personnel ? »

Suggéra-t-elle finalement, tout en continuant de tirer d’un air lascif sur la cigarette se consumant doucement. Les yeux à nouveau dans le vague, elle songea à l’homme assis en face d’elle. Il était trop âgé pour être un élève, de toute évidence. Quoique… On pouvait facilement se tromper. Et Neevah ne connaissait pas toute la réglementation du Haras par cœur. Ainsi donc, elle ignorait jusqu’à quel âge les élèves avaient la possibilité d’accéder à ce statut. Pourtant, elle était convaincue que son interlocuteur n’était pas un banal étudiant des lieux. Un membre du personnel, sans aucun doute, quoiqu’il fut étonnant de le voir ici – du moins, aux yeux de notre jouvencelle. C’était vrai, après tout. Généralement, les employés passaient leur temps à vaquer à leurs occupations ou se retirer dans leur studio, à l’écart du domaine. Ho, et puis après tout, ils faisaient bien ce qu’ils voulaient. Jouant sans même s’en rendre compte avec son briquet, la jeune femme plongea à nouveau des rêveries diverses, ignorant désormais royalement la présence de l’homme... Jusqu’à ce que ce dernier se remette à parler.
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MessageSujet: Re: Il pleut ; [neevah]   Il pleut ; [neevah] EmptyLun 2 Aoû - 17:19

    L

    a deuxième cigarette se consumait tout aussi vite que la première, voir avec encore plus de rapidité... c'était mauvais signe... très mauvais signe... parce que même si, techniquement parlant, les deux se consumaient à vitesse égale, Jason était persuadé du contraire et c'était signe d'humeur noire, ténébreuse... Après tout, il y avait des jours avec et des jours sans... La jeune femme que le vétérinaire avait presque oublié se rapprocha et s'assit sur le fauteuil face à Jason. Le léger grincement qu'émit la structure fit relever la tête au blond qui se redressa et s'adossa au bord du canapé, plaçant son bras sur le sommet de celui-ci, laissant sa main pendre dans le vide, amenant l'autre qui tenait la clope vers ses lèvres avant de tirer quelques bouffées toxiques... car oui, il savait très bien la toxicité de ces merdes mais ça ne l'empêchait pas d'en fumer... quoique quand tout allait bien et que tout était presque rose, il n'en consommait qu'une par journée, voir pas du tout... il n'y était pas si accro que ça, finalement.


    « Quelle logique ! ça se comprend, après tout. Quoiqu’il y ait des abris à l’extérieur afin de se protéger des intempéries… Mais, alors comme ça, tu es accroc au tabac au point de ne pas pouvoir te passer de fumer ? De ne pas pouvoir attendre une accalmie quelconque ? Peut-être ne viendra-t-elle pas. Peut-être demain, ou plus tard. Il faut savoir patienter. Mais tu as raison, le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder.»

    Il plongea ses yeux azurs dans ceux de la jeune femme, soutenant un moment son regard en concevant le silence avec de plisser les yeux et de répondre, d'un ton calme. Neevah essayait peut-être de le provoquer... c'est con, mais Jason arrivait à contourner le jeu des gens.

    « Je ne suis pas d'humeur à attendre aujourd'hui ! Je suis pas dans un bon jour. »

    Il tourna ses yeux bleus foncés vers la fenêtre qui ruisselait... quelques minutes de silence s'écoulèrent durant lesquelles il termina sa cigarette et l'écrasa dans un pot. Il se leva ensuite et commanda un cappuccino qui sortit fumant de la machine avant d'aller s'assoir à nouveau, buvant lentement le liquide, savourant chaque goutte avec soin... comme s'il s'agissait de denrée rare. Ce fut la jeune femme qui reprit la conversation.


    « C’est cool que tu ais le droit de modifier le règlement comme ça. T’es un VIP du coin, ou je risque de me faire allumer parce que je fume ? Je ne sais pas, tu as peut-être le droit, tu es peut-être féru d’une autorité dont je ne dispose point… Membre du personnel ? »

    Ses lèvres remontèrent légèrement, il sourit avant de continuait sur un ton tout aussi posé qu'avant, sans signe de vexation ou d'offense. (c'est pas français mais bon ^^)

    « Il y a juste que je n'ai jamais obeït aux règles. »

    Chose qui finalement n'était pas fausse. Et il continua après s'être accordé une pause durant laquelle il laissa couler le cappuccino dans sa gorge.

    « En effet... Je suis le vétérinaire. Jason Scott ! »

    Il s'adossa à nouveau au dossier moelleux du canapé, regardant la jeune femme qui était à nouveau perdu dans ses pensées.


    « Et toi ? J'imagine que tu es là pour étudier ? »

    Étudier quoi, au juste ? La compétition ?! Oui, sûrement... de toute façon la jeune femme semblait trop juste pour faire partie du staff, comme dirait-on ! Le vétérinaire bu à nouveau une gorgée, l'ultime, avant de sortir une troisième cigarette... jamais deux sans trois... jamais de journée pluvieuse sas clopes.

    (c'est tout court .___.)
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