Ce matin comme tout les matins depuis quelques jours, ce n’était pas Marc qui venait réveiller la jument, mais son père. La jument était assez triste, elle e demandait si elle avait fait quelque chose de mal, si c’était de sa faute. Le père, Monsieur Réhaut, vint lui donner une ration d’avoine. La jument se dépêcha d’avaler sa nourriture, et dès qu’elle eut finit, la vieille homme réapparut. Il rentra par la porte du box et vint caresser l’encolure de l’Akhal. Il était totalement dingue de cette jument, et la voir partir lui faisait le plus grand mal. Il lui passa son licol de cuir brun et la sortit dans l’allée. Ses sabots claquaient sur le sol en dur et on entendait les chevaux se réveiller peu à peu. Moy eu le droit à un pansage complet, et elle adora ! Elle ne manquait pas d’affection ici, mais l’absence de son cavalier lui faisait beaucoup de peine. Une fois propre, l’homme lui passa la dernière chemise achetée
Une belle polaire couleur blanche, marquée de son nom complet sur le flanc en lettre noires. Elle lui tiendrait bien chaud, pendant le voyage qui l’attendait. Un camion se gara dans la cour en cailloux, ce qui attira l’attention de la palomino, elle releva l’encolure et pointa les oreilles dans la direction du camion. L’homme la détacha et l’emmena dans la cour. Elle se posait beaucoup de questions, cela ne pouvait pas être un départ pour un concours, parce que dans ce cas Marc aurait était là. La rampe du camion fut baissée, et la jument fut mise en face. Il n’y avait pas de lumière, a part une ampoule nue qui se balançait avec les secousses du véhicules. Moy avait peur, elle remonta brusquement la tête et recula.
« Doucement ma belle, tout va bien se passer, tu seras mieux là ou tu vas, il y aura de gentilles personnes pour s’occuper de toi » La voix du vieille homme tramblait, on sentait l’émotion qu’il ressentait.
L’entrée ne serait pas facile. Il fallut plusieurs cavaliers, pour réussir à mettre la jument à l’intérieur. Il y avait de la place pour 4 chevaux, mais elle était seule, recroquevillée dans le fond, dans le noir. La rampe fut remontée, Moy lança un hennissement puissant, et le voyage commença.
Après plusieurs de route sans pause, le véhicule ralentit, une secousse se fit sentir puis plus rien. La belle jument avait toujours aussi peur, et se demandait ce qu’on allait lui faire. Une puis deux portes claquèrent, des voix se firent entendre mais personne ne venait sortir Moy de ce véhicule plongé dans le noir.
