La journée commence toujours par un petit déjeuner. [ Maxime ]

C'était la première nuit de Soledad au Haras du Clos. C'était toujours une sensation bizarre pour elle de s'endormir et se réveiller dans un endroit nouveau. Il lui fallait en général un bout de temps pour considérer un nouvel endroit comme son nouveau chez soi.
Pour sa première journée la jeune fille ne voulait pas faire sa loque au lit. Elle évait programmé son réveil à 7h30 mais avait un peu trainé au lit, comme tous les matins. C'est donc vers 8h15 qu'elle descendit après s'être douché. Elle avait enfilé un pantalon d'équitation noir, recouvert par de longues chaussettes rouges. Un t-shirt simple et un sweat gris complétait sa tenue. Ses beaux cheveux étaient encore mouillées de son shampoing.

Elle dévala les marches vers la cantine. Soledad était très motivée ce matin. Pour la première fois elle pouvait vivre pleinement sa passion. Elle s'était levée tôt mais savait qu'elle allait passait la journée aux écuries.
Elle ouvrit la porte de la cantine et découvrit une sorte de buffet où on pouvais se servir librement son petit déjeuner. La blonde sourit légèrement, ça n'allait pas arranger son appétit constant ça! Elle était en effet très gourmande, en témoignait ses hanches. Elle se décida pour un chocolat choix, un yaourt et deux mini pains au chocolat.

Elle se retourna et regarda la salle. Elle était quasiment vide. La jeune fille était encore trop nouvelle pour oser aller vers les autres, qui d'ailleurs ne mangeaient pas ensemble. Elle choisit une table à quatre près de la fenêtre et attaqua son premier pain au chocolat.

06H00

Le réveil fit sortir le garçon de ses rêves un peu brutalement. Trop brutalement à son goût d'ailleurs. Il soupira et enfonça sa tête dans son oreiller, refusant d'accepter un tel supplice. Son corps entier criait au scandale, refusant de se lever de si bonne heure. Mais il n'avait pas le choix. Il soupira et se traina hors de son lit, se dirigeant d'un pas lent vers sa salle de bain. Les employés du Haras avait la chance de posséder des petits studios avec tout le confort nécessaire, mais notre homme ne se servait quasiment jamais de la moitié de son studio. La cuisine était telle qu'il l'avait trouvé, et jamais encore il n'avait allumé la télé de la chambre ni fréquenté la table de salle à manger. Il passait trop peu de temps dans cet espace, préférant fréquenter les pièces communes, plus animés, ou encore son bureau. Le brun traina sous le pommeau de douche, délivrant une haut brûlante à l'effet presque soporifique. Mais le second réveil qu'il mettait toujours le rappela à l'ordre, lui indiquant également qu'il était en retard. Il soupira de nouveau et enfila une tenue d'équitation classique entièrement noire en vitesse, sortant à pas de loup du bâtiment.

07H00

La grande carrière de dressage, éclairée par les puissant spot disposé sur son pourtour, était entièrement vide. Normal, à une heure aussi matinale. Il n'était pas sensé être en selle aussi tôt. Son état de fatigue le confortant dans cette affirmation. Mais l'étalon qu'il chevauchait ce matin là quittait le Haras dans la matinée et il ne voulait pas le laisser partir sans l'intime conviction qu'il était parfait. La détente lui prit la majeure partie de sa séance. Et la dernière fut consacrée à l'exécution de la reprise de dressage imposé du grand prix. Reprise qui n'avait pas bouger d'une seule figure depuis les trois ans qu'elle était en place. Sa parfaite exécution donnait accès aux reprises libres. Le sésame du dressage de haut niveau. L'étalon KWPN s'en sortait à merveille. Il était d'ailleurs destiné à cela, le grand prix de dressage. Mais malgré tout, le jeune homme doutait qu'il fasse dépasser les 80% à son cavalier. Il caressa l'étalon en le laissant marcher rênes longues. Au loin, les bâtiments du Haras se découpaient dans la faible lueur qui se levait à l'est. Les fenêtres des chambres et des pièces communes commençaient à s'allumer, carré de lumière dans la pénombre. Les palefreniers n'allaient pas tarder à faire le tour des écuries pour distribuer les rations. D'un pas lent le jeune homme retourna avec son cheval vers l'écurie. Il était tant de le remettre dans son box, une longue l'attendait pour le reste de la journée...

08H20

L'étalon était brossé et dans son box et le jeune moniteur prenait le chemin de la cantine. Il n'avait pas encore prit son petit déjeuner, repas qui était, selon lui, à la fois le plus important de la journée, mais aussi celui qu'il est le plus facile de sauter. Hors ce matin là, avec le froid qu'il faisait et la séance de dressage qu'il venait de faire, il ne comptait pas sauter son petit dej'. Il entra dans la cantine sur les coups de huit heures vingt et cette dernière n'était pas très rempli. Mais c'était plutôt normal. C'était la fin de semaine, les cours se terminait et la plupart des élèves avaient soit leurs journée, soit étaient en concours. De plus, c'était le jour des arrivées et des départs, pas vraiment beaucoup d'agitation. Le garçon prit un café ainsi qu'une pomme et quelques toast avec un mini port de nutella. De quoi pas trop mal commencer. Il se retourna ensuite à la recherche d'une place. Il aimait bien se mettre près des baies vitrées qui donnait sur la carrière d'obstacle, mais cette fois, la table qu'il affectionnait était occupée. Une jeune femme était déjà installée. Il fit la moue mais ne se démonta pas pour autant. Ce n'est pas parce qu'il était moniteur des lieux qu'il ne pouvait pas partager une table avec ses élèves. Il se dirigea d'un pas décidé vers ladite table en arborant son plus beau sourire. Une fois à la hauteur de la demoiselle et s'arrêta devant elle.

Maxime ▬ Salut ! Je peux m’asseoir avec toi ?

Sans véritablement attendre de réponse il posa son plateau et s'assit en face de la demoiselle. Il ne l'avait pas encore croisé au Haras. Certainement une nouvelle élève fraîchement arrivée. Il lui sourit de nouveau en saisissant sa tasse de café pour la sucrer.

Maxime ▬ Je m'appelle Maxime. Mais tu peux m'appelé Max. T'es arrivé récemment non ? Je ne crois pas t'avoir déjà croisé au Haras...

Généralement, il avait un bon feeling avec les gens. C'était un garçon plutôt sociable et il espérait fortement que la demoiselle ne serait offusquer par ses manière plutôt directes...