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![L'arrivée [libre] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: L'arrivée [libre] Ven 9 Oct - 23:51 | |
| //L'.A.R.R.I.V.E.E
Voilà déjà quelques heures que le van roulait avec un bruit de moteur vieillit par l'âge. La route avait fini par être sinueuse et le temps que passait les occupants de la machine commençaient à trouver le temps particulièrement long. Heureusement, le temps était de leur côté aujourd'hui, en effet il y avait les rayons de soleil qui perçaient les quelques cumulus qui étaient parsemés dans le ciel bleu azure. Bref, la canicule n'était pas pour aujourd'hui, et ce serait un des facteurs en moins qu'auraient a subir les passagers. Madhness de son côté, appréciait déjà mal les voyages court dans une route bien faite, alors imaginez donc dans un terrain aussi campagnard... Déjà, son sombre pelage s'était recouvert de quelques gouttes de sueur qui trahissait son anxiété et son énervement. Voilà bien assez longtemps qu'il se laissait trainer par l'engin, pour qu'il n'en soit que dégouté. Il se promit de ne pas rentrer dans une telle machine d'ici bien longtemps, de grès ou de force ils les empêchera de le ramener dans un van...
Madhness passait le museau dans la petite fenêtre située en haut à droite du vent. Il allait humer l'air frais du dehors pour se changer les idées, et vider ses poumons de cet air chaud et renfermé qu'il inhalait depuis déjà 3 heures de route ininterrompue. Il commençait tout juste à se faire aux remues de la remorque qu'il sentit le van perdre de sa vitesse, et passait dans des petits chemins de terre. A l'odeur qu'il humait depuis tout à l'heure, il sentait la présence d'autres chevaux dans les parages ... beaucoup, oui, beaucoup de chevaux, il n'aurait sut les distinguer tellement ils étaient nombreux. Soudain, le bruit des roues sur le sol se modifia, et on entendit des cailloux et de la terre s'entrechoquer pendant quelques mètres avant que le véhicule ne s'arrête une fois pour toute. L'étalon tendit l'oreille, intéressé par ce qui se passait, et surtout pressé de sortir de cet enfer. Les portes du véhicules claquèrent à l'avant du camion. Pendant une dizaine de minutes il entendit les humains parler entre eux. Ils parlaient une langue que Madhness entendait depuis si longtemps, et dont il ne comprenait que quelques mots comme : galop, trot, pas, hoho, hep, tout doux, arrête ... et encore il n'était pas toujours sure de leur véritable sens.
S'impatientant de son sort et voyant que les choses ne bougeaient pas, l'équidé se mit en rogne et claqua un de ses postérieurs contre la paroi métallique du véhicule, manquant de se faire mal. Ses muscles tressaillirent sous l'énervement, et une envie de se cabrer le démangea un instant jusqu'à ce qu'il entende des bruits de pas s'approcher de la porte de derrière. Il dressa les oreilles, en fit bouger une vers les droites, vers l'arrière, attentif à tout ce qui se passait. Sa respiration était forte, saccadée, le cheval arqué son dos pour avoir la place de tourner la tête et l'encolure vers l'arrière pour observer. Enfin, il entendit le bruit des vieux verrous. La porte s'ouvrit peu à peu et laissa traverser une lumière blanche, celle du soleil. Cela l'éblouit un peu vu qu'il n'y a même pas quelques secondes il se retrouvait dans une jeune pénombre.
De ce qu'il aperçut ... 3 hommes. Plus précisément une femme, et un homme postés plus en arrière. Le troisième -un homme- venant pour détacher l'animal. Madhness Corporator X, s'il n'en tenait qu'à son humeur, l'aurait envoyé valser à l'autre bout du camion, mais il se résolut à ne rien faire, car avant tout, ce qu'il voulait, c'était sortir de là et détendre ses membres qui ne demandaient qu'à bouger... Quelques minutes après, il se retrouva hors de l'engin. Attaché à un mur de l'enceinte. Il y avait ici et là d'autres chevaux, mais trop loin pour qu'il puisse aller faire connaissance. Un peu plus loin il aperçut des sortes de lettres sur une énorme enseigne. Il ne put lire, ni comprendre ce que c'était, il remarquait seulement que ces mots formaient ceci : Haras du Clos. |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Sam 10 Oct - 14:26 | |
| Notre vétérinaire tout frais arrivé au Haras parcourait les nombreuses allées de l'enceinte. Il avait vaguement prit connaissance de ce qui se passait dans la journée. Les départs, les arrivées, humaine ou non. Non pas que cela ne l'intéresse pas, au contraire, il se devait de faire un checkup complet des chevaux entrant et sortant, juste pour vérifier que tout allait bien. Son prédécesseur avait bien fait le travail et il n'avait plus qu'à suivre ses pas. Il avait passé sa première nuit au Haras à lire et étudier les dossier de tout les équidés du centre. Ne dormant que très peu, cela ne le changeait pas vraiment de l'ordinaire de travailler toute une nuit. Il avait prit avec lui une tasse à espresso en plastique. Le liquide noir laissait échappé un volute de vapeur d'eau. Soufflant sur le liquide brûlant, emmitouflé dans une veste en cuir, il traversait la cours d'un pas lent, souhaitant rejoindre son bureau. Il avait rapidement installé ses petites habitudes et n'était pas mécontent du tout. Un bruit à la fois familier et étranger lui fit relevé la tête de sa mini tasse. Un camion, vieux et grinçant, entrait dans la cours. Il jeta un œil mauvais à sa montre et chercha dans sa mémoire quel équidé devait arrivé ce jour là. Et le gagnant est ... Madness ! Un étalon bai brun. James soupira et attendit que l'engin brinquebalant arrive jusqu'à lui. Fainéant ? Juste un poil tôt le matin...
- C'est vous qui prenez cette bête ?
James regarda derrière lui. Oui, c'est bien à lui que l'on s'adressait. Il secoua affirmativement de la tête et replongea le nez dans son café brûlant. Les gens autour de lui s'activèrent de suite. L'un ouvrit la porte pendant que l'autre déchargeait le harnachement de l'étalon. James regardait, laissait faire. Complètement immobile, il attendait, soufflant à intervalle régulier sur son café et répondant aux questions par un hochement de tête où en désignant un endroit du doigt. Il s'attendait à se qu'on lui fourre la longe de l'étalon dans les mains mais non. Il fut attacher un peu plus loin, seul. Toujours immobile, James regarda le camion partir, saluant d'un signe de sourcil les deux jeunes gens qui avaient déposé l'équidé. Enfin, une fois que les grilles se soient refermées, il pivota lentement et regarda l'étalon attaché. Une belle bête. Première pensée. Mais à vrai dire, il pense toujours la même chose. Ou presque.
Il s'approcha doucement de l'étalon et posa une main sur son garrot, le massant doucement, sans même dire un mot. Le cheval était tendu, en sueur. Ses muscles roulaient sous sa peau humide. Il frémissait d'impatience. Le garçon posa son café soigneusement au pied du mur et laissa filé la longe, libérant l'étalon dans la cours. D'un claquement de langue sec, il l'envoya courir plus loin. Qu'il se dégourdisse les pattes un peu, il serait plus calme après...
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Sam 10 Oct - 15:21 | |
| Le regard vif de l'étalon passait le long de la cour, passant de la droite vers des écuries à gauche vers des cabinets plus administratifs. Le vent frais qui soufflait avait un peu calmé la bête qui se sentait moins compressé que dans ce vieux van qui venait de quitter la place, avec toujours ce bruit de vieil engin qui résonnait dans la tête du cheval. L'étalon continuait de tourner le regard, et à tirer sur sa longe sans pour autant tirer-au-renard. Puis, son regard fauve tomba sur un homme, là, debout, qui le regardait sans broncher. L'étalon pointa les oreilles et le regarda attentivement, d'un air : "qu'est ce que tu regardes comme ça?". Les naseaux du mâle se pincèrent avant qu'il ne ronfle bruyamment des naseaux. Quand l'homme se décida d'approcher, Madhness redressa l'encolure et s'immobilisa comme une statue en marbre. La posture qu'avait prit Corporator à ce moment lui donnait des airs de puissante bête. Là, adroit, tendu mais paraissant si calme même avec un pelage immaculé de sueur. Quand l'homme vint poser sa main sur son garrot, Madhness tourna automatiquement la tête vers lui. Sans acte agressif, juste curieux de connaître l'individu qui venait de le masser. Encore haute, arquée, oreilles levées, il effleura la poitrine de l'homme pour s'imprégner de son odeur. Puis d'un coup de tête assez vif, le poussa du museau comme le font d'autres chevaux à leur façon. Non pas que la venu de l'homme ne lui plaisait pas, mais il préférait quelques distances car avant tout, cet être lui était inconnu.
Madhness se demanda tout d'abord pourquoi l'homme posait sa tasse de café. Il le regarda faire, puis il s'aperçut rapidement que la main de l'homme s'approchait de la longe qui le tenait attaché au mur, satanée longe! L'étalon piaffa, s'impatientant sur place en venant de comprendre que l'homme avait l'intention de le faire bouger. Mais il fut d'autant plus surpris que ce n'était pas la longe qu'il détachait du mur avant tout, mais lui qu'il détachait de la longe. L'étalon piétina le sol quelques instants avant d'être enfin libéré. Madhness parti d'un bon sur le côté, décochant une ruade de satisfaction. Au moment de partir, il manqua in-extremis de bousculer l'homme, mais ce fut avec agilité qu'il esquiva celui-ci. Madhness prit quelques foulées de galop, saccadées par des bonds et des sauts qui venaient couper sa vitesse de temps à autre. Allure fière, il s'arrêta net devant le portail pour regarder se qui se tramait à l'extérieur, la queue légèrement en panache. Il prit ensuite un trot tonique, l'encolure vers le bas, les naseaux effleurant le sol poussiéreux, ses sabots arboraient de fer en couleur argent claquaient contre le sol quand celui-ci devenait plus dur. Il nargua quelques chevaux ici et là, profitant de cette ivresse de liberté que lui avait offert le dénommé James. Madhness se désintéressa rapidement de cet instant, il venait de se défouler. La crinière en bataille, il s'arrêta net, à quelques mètres de l'homme seulement, bien en face, oreilles droites et attentives, toujours cette même posture. Désormais, il était intrigué par cet homme...
Il faut savoir que Madhness Corporator X n'avait jamais été lâché ainsi dans une cour. Il n'avait eut que l'ivresse des près d'herbes touffus, encore humides par la rosée du matin, ou tout au contraire, des près à l'abandon. L'étalon avait tout vécut en ses 7 ans, et pourtant, c'était la première fois qu'un homme lui laissait la possibilité de se défouler au moment propice. Ce n'était pas dans les habitudes de Madhness, mais l'étalon, après toutes ces heures de trajet, devait lui être reconnaissant. Ses muscles continuaient à frémir, mais non plus par énervement, juste parce que s'être autant "projeté dans les airs" avait réanimé sa fougue, et désormais, l'étalon avait meilleur allure qu'en sortant du véhicule. Madhness resta là, à l'observer. Intrigué, intéressé... juste pour ne pas oublier cette silhouette. |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Mar 13 Oct - 22:58 | |
| L'étalon détaché, notre homme reprit son café et s'appuya au mur, observant l'équidé exprimé sa joie dans la cours poussiéreuse. Ce bonheur simple de voir l'étalon si heureux lui réchauffa le cœur. Il bu une petite gorgée de café brûlant et grimaça alors que le liquide lui brûlait le palais et la gorge. Il détestait se brûler ainsi. Jetant de temps à autre un regard à Madness, il sirotait à toutes petites lampées sa boisson. Rien n'était plus reposant que ce moment là. Le corps de l'étalon luisait au soleil. Il frémissait de plaisir. Il était superbe ainsi.
Il est difficile de comprendre parfaitement un cheval. C'est un animal de nature peureuse et fuyarde. Mais il n'est pas très difficile d'en comprendre la source. Le cheval était chassé par l'homme, un de ses plus grands prédateurs. Lorsque l'homme en a fait un allié, le lien qui unissait l'homme à l'animal était fragile. Et il l'est encore de nos jours. James imaginait très bien, en cet instant, Madness, dans les plaines herbeuses d'Amérique du nord, à la tête d'une horde nombreuse. Cette image fit sourire le grand brun. Il n'essayait pas de créer un lien à tout prix avec un cheval, mais surtout de le comprendre et de se faire comprendre. L'amitié découle du respect et le respect à pour source la compréhension. Sans cela, aucun lien ne peu se créer, aucune base ne peut être construite. Si on force les choses, alors la relation s'effondrera et brisera les deux êtres. Mais plus souvent l'animal que l'homme.
Portant de nouveau la tasse à ses lèvres, le vétérinaire croisa le regard de l'étalon, à présent à quelques pas de lui, intéressé, intrigué. Il avait piqué la curiosité du brun et n'en été pas mécontent. Il posa de nouveau sa tasse et décrocha la longe de son anneau. Il fit quelques pas vers l'étalon et attendit, l'observant sous toutes les coutures. Cette petite escapade dans la cours avait aussi permit à l'homme de vérifier l'état général de la monture. Et à priori, Madness Corporator X était en pleine forme. Il s'approcha encore de l'étalon et tendit un main, celle sans la longe, paume vers le haut, fixant l'étalon dans les yeux. Il émanait de lui un calme reposant, rassurant. Il fallait bien cela pour mettre l'étalon en confiance. Il sourit doucement, ne disant rien. L'entente dans le silence. Il se plierait aux désirs de l'étalon, si lui acceptait, au moins aujourd'hui, de le suivre. |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Mer 14 Oct - 13:58 | |
| Madhness laissa approcher calmement. Continuant de le fixer du mieux qu'il pouvait dans yeux. Pour cela il devait tourner un peu la tête car son angle de vue lui empêchait de regardait ce qui se passait tout juste devant lui. Et cela était universel à tous les chevaux du monde. Bref, l'étalon n'avait pas bougé, il ne faisait qu'observer bien qu'à tout moment il aurait put partir de nouveau au galop. Son souffle revint à un rythme normal, ce qui fit que le silence fut encore plus discret. La queue du jeune mâle fouilla l'air un instant, puis l'étalon bougea ses deux antérieurs à alternance sur deux misérables temps. Ce mouvement le fit avancer un peu vers l'homme qui désormais tendait sa pomme vers le haut. Farouche, il pencha l'encolure pour aller voir de plus près, mais comme il se doutait, il n'y avait rien. Ou si, peut être un peu de confiance que voulait lui offrir l'humain. Certes, Madhness donnait difficilement sa confiance à un homme, mais il savait se faire docile et respectueux envers eux quand il en avait l'envie. L'encolure qui était tendu se replia sur elle même, pendant que Madhness se mit à avancer de deux pas environ vers le vétérinaire pour ainsi être à une distance qui ne lui demandait aucun effort. Mais cet équilibre que l'étalon s'était permit de prendre aurait bien été utilisée en feinte s'il en aurait eut envie.
Le selle français était tout bonnement calme. Le trajet l'avait malgré tout achevé. Autant d'heures dans un van délabré et vous n'en sortirez que moins vaillant. Sa robe était encore un peu immaculée bien qu'elle avait séchée avec l'air frais et le soleil qui le chauffait. Il n'était pas tard dans la journée, et Madhness aurait sans doute encore pas mal de chose à faire -ou plutôt, on lui fera faire surement pas mal de chose- car un nouvel arrivant fait parfois envie les plus curieux. Silencieux il s'était arrêté, le mâle avait fourré son nez à ras de la main que présentait James. Mais son autre main attira son attention. Il pencha la tête et l'encolure pour effleurer du museau cette longe. Non, il l'avait décidé, il ne bougera pas. Oui il se laisserai prendre, il lui valait bien ça. |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Mer 14 Oct - 21:19 | |
| Maintenant qu'il s'était bien dépensé, l'étalon était calme, reposé. Le brun s'approcha encore et passa le crochet de la longe dans l'anneau du licol avec un petit "clic" métallique. Il sourit et se retourna pour prendre son café, laissant la longe pendre du licol. Il passa ensuite à la gauche de l'étalon et s'accroupit, passant une main sûre sur son antérieur. Il devait voir si tout allait bien. Inspectant le moindre recoin de chaque membre de l'étalon, il en fit le tour et passa ensuite une main sur son dos, du garrot jusqu'à la base de la queue, suivant la colonne vertébrale. Certaine bête n'aimait pas, d'autres appréciaient ce mini massage et d'autres encore s'en fichait bien. Il caressa ensuite l'encolure du bai et tint le licol au niveau de l'anneau de longe, pour examiner sa tête de plus près. Toujours son café dans l'autre main. Il passa une main sur sa tête, partant du front et allant jusqu'aux naseaux. Une caresse douce, unique. Il acquiesça ensuite pour lui même. Le checkup était complet, rien ne clochait. Il but une nouvelle gorgée de café et croisa le regard de l'étalon, se mettant à sa gauche pour ne pas qu'il tourne la tête pour le voir.
Le vétérinaire était convaincu, c'était une belle bête, prometteuse, forte. Il attrapa la longe du bout des doigts et, avec un signe de tête, déclara à l'étalon:
- Aller viens garçon, on va marcher un peu !
Il fallait que l'étalon évacue les toxines accumuler dans ses jambes après le voyage et la soudaine mise en mouvement. Un tour du proprio ne serait pas plus mal. Cela permettrait au bai brun de découvrir son nouvel environnement et de se mettre parfaitement au calme. Ensuite, une douche et un bon pansage serait de mise avant qu'il n'intègre son box. James entama donc le pas, marchant normalement, ralentissant lorsqu'il portait de nouveau à ses lèvres sa petite tasse de café encore brûlant malgré le temps passé au dehors. |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Jeu 15 Oct - 19:07 | |
| Lorsque James Buckman passa la longe dans l'anneau du licol, Madhness de bougea pas. Un postérieur au repos, l'étalon n'avait donc plus envie de partir en grandes enjambées -il s'était trop bien campé sur ses pattes pour vouloir changer cette position-. Lorsque l'homme lâcha la longe, et que celle-ci tomba à la verticale, le selle français fit un mouvement de tête rapide et sec de haut en bas. La longe fouetta sans faire mal son poitrail et l'avant de ses antérieurs, un sensation de branches de broussailles quand on aient en balade. Le bai brun laissa pendant ce temps le vétérinaire l'inspecter. Bien qu'il est été particulièrement docile à cet instant, il n'aimait pas trop se faire manipuler. Notamment par quelqu'un qu'il ne connaissait pas réellement. A plusieurs reprises le jeune mâle de 7 ans baissa les oreilles, regarda l'homme avec embêtement, ou se décalait légèrement dans un mouvement latéral. Mais on put dire qu'il était resté à la même place, du début à la fin. Puis l'homme daigna enfin le regarder. Caractériel, Madhness le fixa intensément sans pour autant montrer une agressivité envers lui. Mais il fallait l'avouer, malgré tout, homme ou pas, la domination mâle-mâle pouvait de temps à autre se faire sentir. Et, petite note, heureusement que son attribution n'en était pas un.
L'homme lui adressa la parole -ou du moins si ont peut appeler cela comme ça-. A ce même moment, le selle français redressa les oreilles qu'il avait préalablement plaqué lors des manipulations. "Aller viens garçon, on va marcher un peu" n'étais pas une phrase que l'étalon comprenait. Juste peut être "marcher" qu'il avait souvent entendu et dont le prononciation se suivit du pas, ou "aller" qui généralement incité les montures un peu maladroites ou endormies qui avaient besoin d'être motivé ou simplement quand les chevaux sont au boxe et qu'on demande à ce qu'ils portent leur intérêt sur noter personne. Bref, l'étalon ne s'attarda pas sur les mots, et quand il vit le vétérinaire prendre le marche en tenant la longe, Madhness prit le pas à sa suite. Le mâle resta tout d'abord derrière, balançant son encolure au rythme de la marche calme et pesante. Mais la vu d'autres chevaux attira son attention et Madhness fut rapidement à hauteur de son meneur, l'encolure plus haut, le regard vif traînant ici et là pour observer tout ce qui se passait autour de lui. Il resta ainsi pas mal de temps, parfois tirant un peu sur la longe sans s'en rendre vraiment compte. A d'autres reprises, quand la population se faisait discrète, il redevenait calme. La cour derrière lui avait déjà disparu derrière quelques bâtiments... |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] Mer 21 Oct - 13:44 | |
| Le jeune homme laissait pas mal de liberté à Madness. Tant qu'il revenait à sa place, rien n'était inquiétant. Il le fit ainsi passer devant les écuries et le dirigea vers les installations. Autant qu'il voit tout, il ne serait pas surprit par la suite. Il ne disait pas grand chose à l'étalon. Le reprenant seulement quelques fois s'il s'éloignait trop ou était trop à la traine. Il sirotait son café à toutes petites lampées, marchant tranquillement. Et puis, cette balade lui permettrait de découvrir les parties du Haras qu'il ne connaissait pas encore. Il n'était pas là depuis très longtemps...
Il tourna la tête vers le brun et termina son café à regret. Il aimait bien cette boisson là. Il jeta le gobelet en plastique dans une poubelle proche, sans ralentir, en grand habituer. Il passa ensuite à proximité de la carrière de saut, où un cavalier et son cheval travaillait sérieusement. Il s'arrêta pour regarder la suite du parcours qu'ils faisaient. Une main dans sa poche et l'autre tenant le bout de la longe de Madness. Il regarda l'étalon du coin de l'oeil, curieux de voir sa réaction. Il avait montré beaucoup d'intérêt envers les autres équidés tout à l'heure, comment allait-il réagir en en voyant un au travail ? Il fit mine de ne pas regarder l'étalon et de plus s'intéresser au couple qui évoluait en face d'eux, mais en fait, c'était tout autre chose... |
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| | Sujet: Re: L'arrivée [libre] | |
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