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Date d'inscription : 12/06/2017
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 |  Sujet: Darkness & rain | Libre | Lun 27 Fév - 12:21 | |
|  (c) avenue207 de flickrIl faisait nuit quand elle arriva, il devait être environ dix heure du soir. Un son de moteur approcha puis des feux éclairèrent la cours du haras plongée dans le noir. On put entendre une portière s'ouvrir, et une voix féminine avec un léger accent. Il n'y avait aucune lumière, donc quand le véhicule s'éloigna, une jeune femme pesta. Cette journée avait déjà très mal débutée mais le sort s'acharnait. Ce matin-là déjà, son réveil n'avait pas sonner puis sa moto avait rendu l'âme et enfin elle s'était fait voler son sac à main en pleine rue. A croire qu'elle avait le karma d'un serial-killer. Elle avait donc dû passer sa journée à expliquer ses problèmes respectivement au garagiste puis à la préfecture avant de prendre le train puis le taxi pour arriver jusqu'ici bien plus tard que prévu, mais elle avait prévenu l'administration pour qu'ils lui laisse ses clef de studio quelque part. Après une journée éprouvante, elle était livrée à elle-même dans la cours du Haras du Clos, à une heure tardive de la soirée, une lourde valise derrière elle qui résumait tout ce qu'elle possédait aujourd'hui. Cela pouvait paraître peu mais elle préférait à chaque fois recommencer tout à zéro, elle gardait seulement ses vêtements, quelques cadres photo et des livres, ainsi que quelques autres choses de nécessité absolu. Elle préférait ne pas trop s'attacher aux biens matériels et voyager léger.
La jeune femme observa les alentours plongé dans les ténèbres d'un œil curieux avant d'avancer rapidement vers le bâtiment d'accueil qui était bien sûr fermé. Elle tâtonna le mur, chercha une aspérité où des clef auraient pu être déposées, fouilla dans les pots de fleurs et sous le tapis mais ne trouva absolument rien. Elle soupira désespérée à l'idée de passer une nuit dehors, même angoissée. Cela lui rappelait de très mauvais souvenirs, elle eut soudain l'envie de pleurer mais retint ses larmes. C'était inutile et absurde de se laisser aller comme ça pour une si petite chose. Akanksha se reprit rapidement mais une fine pluie commençait à s'écouler du ciel. Elle décida alors de se mettre à l'abri dans les écuries, l'endroit certainement le plus chaud et le plus agréable et surtout accessible. Elle trouva rapidement l'endroit où était stocké les fourrages. Elle se coucha alors sur une immense botte de foin, au bord de l'épuisement physique et moral. Akanksha observait le plafond de la grange et tenta de trouver un point positif : au moins elle avait un toit. Mais elle était complètement gelée, elle tentait de s'emmitoufler dans une polaire qu'elle avait sortit de sa valise mais rien n'y faisait. La jeune femme tentait de fermer les yeux, bercée par la pluie mais ses pensées ne cessait de la harceler. Puis des pas résonnèrent dehors, elle se redressa rapidement, aux aguets. Cette scène lui faisait penser à un mauvais film d'horreur mais elle cessa d'y penser.
-Il y a quelqu'un ?- |
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